"No he de callar, por más que con el dedo / ya tocando en tu boca o en tu frente / silencio avises o amenaces miedo. ¿Nunca ha de haber un espíritu valiente? ¿Nunca se ha de pensar lo que se dice? ¿Nunca se ha de decir lo que se siente? Pues sepa quien lo niega o quien lo duda... que es lengua la verdad del Dios severo, y la lengua de Dios nunca fue muda." Qevedo
domingo, 27 de febrero de 2011
Des Saoudiens osent occuper le pavé
PARIS, 1er août 2010 - Des Saoudiens ont déjà brisé le mur de la peur en descendant plusieurs fois dans la rue. D’autres comptent maintenant se rassembler, le 7 août, les uns au «Diwan Al-Mazalem» (ou «Tribunal des abus»), et d’autres encore, carrément devant le palais royal, pour exprimer leur colère dans un pays où tout attroupement non-autorisé sur la place publique était, naguère encore, sévèrement réprimé.
Des «observateurs» dans un tribunal «arbitral»
«Les juristes, les avocats et les défenseurs des droits de l’Homme sont appelés à assister samedi à 09H00 au Diwan Al-Mazalem à Ryad (une instance juridictionnelle spéciale directement rattachée au souverain) à la 7ème audience du procès intenté par le ‘Groupe de défense de cheikh Suleiman Al-Rashoudi’, contre le ministère de l’Intérieur pour la détention arbitraire de cet activiste des droits de l’Homme et ex-juge et avocat», écrivent des activistes de l’«Association des droits de l’Homme et de la société civile en Arabie saoudite» sur le site de cette ONG autoproclamée.
Les quatre activistes -- l’avocat Abdulaziz Mohammed Al-Wahabi, le professeur d’économie politique Mohammad Fahad Al-Qahtani, et les défenseurs des droits de l’Homme Fahd Abdulaziz Al-Orani et Fowzan Mohsen Al-Harbi --, qui ont décliné leurs noms, numéros de portables et adresses électroniques sur le site, affirment que le juge avait accepté que l’audience soit publique et promis de prévoir une salle plus grande qu’auparavant, pour accueillir l’assistance» afin qu'elle s’assure du bon déroulement du procès.
«Plus rien à perdre … le changement est inéluctable»
Interrogé par Saudiwave, Fowzan Al-Harbi a affirmé s’attendre à une assistance nombreuse. «Après, la détérioration de leurs conditions de vie, la montée du chômage, la hausse de l’inflation, la propagation de la corruption et des détournements des deniers publics, les citoyens n’ont plus rien à perdre», a-t-il expliqué.
«Et puis, le peuple commence à se libérer de la peur accumulée durant plusieurs décennies de répression. Les citoyens commencent à organiser des sit-in et des manifestations pour réclamer, par secteurs professionnels, des revendications matérielles. Avec le temps, ils exigeront, en masse, des réformes politiques (…) », a ajouté l’activiste.
«De toute façon, les affaires politiques dans le royaume ne peuvent plus continuer à être gérées avec une mentalité des années 50. Le peuple a mûri. Les décideurs ont pris de l’âge. Les membres de la famiile régnante ont augmenté de nombre et de conflits d’intérêt. Le changement est inéluctable », a conclu le militant … «en bref», assure-t-il.
Une aubaine pour le «Mira»
Cette éventuelle audience publique semble avoir apporté de l’eau au moulin du principal chef de l’opposition saoudienne en exil à Londres, Saad al-Faqih, qui dirige le «Mouvement islamique pour la Réforme en Arabie (MIRA)» et dont les appels réitérés depuis plusieurs décennies à en découdre avec le régime qu’il accuse de tous les maux, ont contribué pour beaucoup au «mûrissement» des Saoudiens.
Faqih a appelé ses partisans, via sa télévision satellitaire «Islah TV», à ne pas manquer le rendez-vous pour soutenir les activistes, auxquels il reprochait d’habitude leurs missives au roi, pour solliciter une enquête sur «les violations systématiques des droits de l’Homme par le ministère de l’Intérieur» ou pour quémander le droit de manifester «d’une manière pacifique et civilisée».
M. Faqih a pris l’habitude de commanditer depuis Londres des rassemblements dans des mosquées à travers le pays pour prier … mais surtout pour «briser le mur de la peur», comme il se plait à le répéter. Selon lui, la mosquée offre aussi l’avantage d’être un espace rassurant et sécurisant pour la contestation.
Une leçon de protestation
Vers la mi-juillet dernier, Faqih avait ainsi appelé les Saoudiens à emboîter le pas aux quelque 400 instituteurs acculés au chômage, après une année d’exercice, sous prétexte qu’ils devaient passer «un test de niveau».
Les instituteurs avaient alors occupé le pavé, devant les portes du ministère de l’Education et de l’Enseignement à Ryad, bravant durant 72 heures un soleil de plomb, dormant sur les trottoirs et à l’ombre des arbres, sans manger et sans boire. Finalement, ils avaient obtenu du ministère une promesse ferme d’une réintégration avec une indemnisation financière à effet rétroactif, avec l’obligation de passer «un test exceptionnel».
«De quoi sauver la face», ont ironisé des lecteurs sur la presse et les forums que avaient consacré une large place à cette «leçon de protestation». D’autres écrivaient que «les droits ne s’octroient pas, mais s’arrachent».
Sit-in au pied du palais royal
Des enseignants de langue arabe de diverses facultés du royaume, se sont donné rendez-vous, le 7 août également, devant le palais royal à Djeddah, pour prier le souverain saoudien d’intervenir pour qu’ils obtiennent les postes promis depuis longtemps.
Apparemment stimulés par «la victoire des instits», ils se disent déterminés à rester sur les lieux jusqu’à ce qu’ils rencontrent le roi pour lui expliquer leurs «souffrances», écrivent les organisateurs dans un communiqué sur leur site.
Apparemment aussi, ils se sont préparés pour ce sit-in, baptisé «le jour du grand rassemblement».
Pour plus de mobilisation, ils avaient longtemps auparavant désignés des coordinateurs dans diverses régions du royaume et dont les noms et les numéros de portables figurent sur le texte avec une photo satellite du palais et une série de conseils et recommandations pour «ne pas susciter du désordre ou quitter prématurément les lieux».
Le roi Abdallah veille
En mars 2009, de jeunes instituteurs au chômage s’étaient rassemblés devant le palais du roi Abdallah, «Al-Yamama», à Ryad, pour réclamer des emplois.
Le souverain saoudien -- que bon nombre de citoyens désignent par «le Roi de l’Humanité», outre son titre de «Serviteur des deux saintes Mosquées» de La Mecque et de Médine -- avait alors fait arrêter son cortège pour écouter leurs doléances. Ils lui avaient remis une lettre.
«Le Serviteur des deux saintes Mosquées avait repris sa route en nous saluant de sa main généreuse», racontait alors l’un des diplômés sur un site internet.
Il ne fait aucun doute, pour nombre d’observateurs, qu’outre la paupérisation d’une large frange de la population et «le prosélytisme révolutionnaire» de l’exilé de Londres, c’est aussi la politique d’ouverture et de dialogue adoptée par le roi Abdallah depuis son accession au trône en 2005 qui a contribué à la lente désintégration de «la culture de la peur» du "tuteur légal" (Wali al-Amr), qui est bien ancrée chez les Saoudiens.
D’autres arguent que l’irruption d’Internet et le développement fulgurant de la blogosphère en Arabie ont également favorisé l’émergence de nombreux groupes de militants du Web qui n’hésitent plus à revendiquer leurs droits -- comme ce fut le cas récemment de médecins du secteur public qui viennent de réclamer, sur leur site, des avantages similaires à leurs confrères du privé --, ou à protester, haut et fort, contre la détérioration de leurs conditions de vie difficiles, ou à se mobiliser ... avant d’occuper le pavé.
Mais, les autorités saoudiennes répètent à l’envi que la loi en vigueur interdit les manifestations qui "suscitent le désordre et perturbent l’ordre public".
Le royaume a toutefois dénoncé vivement «l’agression» contre la flottille, estimant qu’elle «reflète les agissements inhumains d’Israël qui défie ostensiblement le monde entier et le droit international».
http://www.saudiwave.com/
viernes, 25 de febrero de 2011
Libya: Are the US and EU Pushing for Civil War to Justify NATO Intervention?
by Mahdi Darius Nazemroaya*
Of all the struggles going on in North Africa and the Middle East right now, the most difficult to unravel is the one in Libya. After Egypt, Mahdi Darius Nazemroaya focuses on the maelstrom unfurling next door and mulls over Libya’s ominous future. Is “manufactured destruction” or creative destruction at work? Is oil-rich Libya being set up for a civil war to pave the way for a U.S. and NATO armed intervention? Qaddafi is an independent Arab dictator; one should be opposed to dictatorship, but should also not forget about foreign tutelage.
Something is Rotten in the so-called “Jamahiriya” of Libya
Something is Rotten in the so-called “Jamahiriya” of Libya There is no question that Colonel Muammar Al-Gaddafi (Al-Qaddafi) is an oppressive dictator. He has been the dictator and so-called “qaid” of Libya for about 42 years. Yet, it appears that tensions are also being ratcheted up and the flames of revolt are being fanned inside Libya. This includes statements by the British Foreign Secretary William Hague that Colonel Qaddafi had fled Libya to Venezuela. [1] This statements served to electrify the revolt against Qaddafi and his regime in Libya.
Although all three have dictatorship in common, Qaddafi’s Libya is quite different from Ben Ali’s Tunisia or Mubarak’s Egypt. The Libyan leadership is not outright subservient to the United States and European Union. Unlike the cases of Tunisia and Egypt, the relationship that exists between Qaddafi and both the U.S. and E.U. is a modus vivendi or an accommodation between the three parties. Simply put, Qaddafi is an independent Arab dictator and not a “managed dictator” like Ben Ali and Mubarak were.
One can be against dictatorship, but also just as equally against foreign tutelage, which is why the approach of the U.S. and the E.U. towards Libya must be scrutinized. In Tunisia and Egypt the status quo remains; this works for the interests of the United States and the European Union. In Libya, however, upsetting the established order is a U.S. and E.U. objective.
The U.S. and the E.U. now seek to capitalize on the revolt against Qaddafi and his dictatorship with the hopes of building a far stronger position in Libya than ever before. Weapons are also being brought into Libya from its southern borders to promote revolt. The destabilization of Libya would also have significant implications for North Africa, West Africa, and global energy reserves.
Colonel Qaddafi in Brief Summary
Qaddafi’s rise to power started as a Libyan captain amongst a group of military officers who carried out a coup d’état. The 1969 coup was against the young Libyan monarchy of King Idris Al-Sanusi. Under the monarchy Libya was widely seen as being acquiescent to U.S. and Western European interests.
Although he has no official state or government position, Qaddafi has nurtured and deeply rooted a political culture of cronyism, corruption, and privilege in Libya since the 1969 coup. Added to this is the backdrop of the “cult of personality” based around himself that he has also enforced in Libya. The man in short is a megalomaniac who has always dreamed of grandeur and being praised as a hero and leader.
Qaddafi has done everything to portray himself as a hero to the masses, specifically, the Arabs and Africans. His military adventures in Chad were also tied to leaving his mark in history and creating a client state by carving up Chad. Qaddafi’s so-called “Green Book” has been forcefully portrayed and venerated as being a great feat in political thought and philosophy. Numerous intellectuals have been forced or bribed to praise it.
Over the years, Colonel Qaddafi has tried to cultivate a romantic figure of himself as a simple man of the people. This includes pretending to live in a tent. He has done everything to make himself stand out. His reprimanding of other Arab dictators, such as King Abdullah of Saudi Arabia, at Arab League meetings have made headlines and been welcomed by many Arabs. While on state visits he has deliberately surrounded himself with an entourage of female body guards with the intent of getting heads to turn. Moreover, he has also presented himself as a so-called imam or leader of the Muslims and a man of God, lecturing about Islam in and outside of Libya.
Libya is run by a government under Qaddafi’s edicts. Fear and cronyism have been the keys to keeping so-called “order” in Libya amongst officials and citizens alike. Both Libyans and foreigners have been killed and have gone missing for over four decades. The case of Lebanon’s Musa Al-Sadr, the founder of the Amal Movement, is one of the most famous of these cases and has always been a hindrance to Lebanese-Libyan relations. Qaddafi has had a very negative effect in creating and conditioning an entire hierarchy of corrupt officials in Tripoli. Each one looks out for his own interests at the expense of the Libyan people.
Fractions and Tensions inside the Hierarchy of Qaddafi’s Regime
Because of the nature of Qaddafi’s regime in Tripoli, there are a lot of internal tensions in Libya and within the regime structure itself. One of these sets of tensions is between Saif Al-Islam Gaddafi and his father’s circle of older ministers. Libyan ministers are generally divided amongst those that gather around Saif Al-Islam and those that are part of the “old guard.”
There are even tensions between Qaddafi and his sons. In 1999, Mutassim Al-Qaddafi tried to ouster his father while Colonel Qaddafi was outside of Libya. Mutassim Qaddafi holds a Libyan cabinet portfolio as a national security advisor. He is also famously known amongst Libyans for being a playboy who has spent much of his time in Europe and abroad. There is also Khames Ghaddafi who runs his own militia of thugs, which are called the Khames militia. He has always been thought of as possible contender for succession too against his other brothers.
There have always been fears in Libya about the issue of succession after Colonel Qaddafi is gone. Over the years, Qaddafi has thoroughly purged Libya of any form of organized opposition to him or prevented anyone else, outside his family, from amassing enough power to challenge his authority.
The Issue of Loyalty and Defection in Libya
Undoubtedly, little loyalty is felt for Qaddafi and his family. It has been fear that has kept Libyans in line. At the level of the Libyan government and the Libyan military it has been both fear and self-interest that has kept officials, good and corrupt alike, in line. That mantle of fear has now been dispelled. Statements and declarations of denunciation against Gaddafi’s regime are being heard from officials, towns, and military barracks across Libya.
Aref Sharif, the head of the Libyan Air Force, has renounced Qaddafi. Interior Minister Abdul Fatah Al-Yunis (Al-Younis), who is from Benghazi and oversees a branch of the special operations work in Libya, has resigned. Yunis is reported to be Qaddafi’s “number two” or second in charge, but this is incorrect. Abdullah Sanusi, the head of Libyan Internal Intelligence and Qaddafi’s in-law through marriage, is the closest thing to a “number two” within the structure of power in Tripoli.
Reports have been made about two Libyan pilots defected to Malt and Libyan naval vessels refusing to attack Benghazi (Bengasi). Defections are snowballing amongst the military and government. Yet, there must be pause to analyze the situation.
The Libyan Opposition
At this point, however, it must be asked who the “opposition” in Libya is. The opposition is not a monolithic body. The common denominator is the opposition to the rule of Qaddafi and his family. It has to be said that “actions of opposition or resistance against an oppressor” and an “opposition movement” are also two different things. For the most part, the common people and corrupt Libyan officials, who harbour deep-seated hate towards Qaddafi and his family, are now in the same camp, but there are differences.
There is an authentic form of opposition, which is not organized, and a systematic form of opposition, which is either external or led by figures from within the Libyan regime itself. The authentic people’s internal opposition in Libya is not organized and the people’s “actions of opposition” have been spontaneous. Yet, opposition and revolt has been encouraged and prompted from outside Libya through social media networks, international news stations, and events in the rest of the Arab World. [2]
The leadership of the internal opposition that is emerging in Libya is coming from within the regime itself. Corrupt officials that have rebelled against Gaddafi are not the champions of the people. These opposition figures are not opposed to tyranny; they are merely opposed to the rule of Colonel Qaddafi and his family. Aref Sharif and Al-Yunis are themselves Libyan regime figures. It has to also be considered that some Libyan officials that have turned against Qaddafi are doing it to save themselves, while others in the future will work to retain or strengthen their positions. Abdel Moneim Al-Honi, the Libyan envoy to Arab League in Cairo, can be looked at as an example. Al-Honi denounced Qaddafi, but it should be noted that he was one of the members of the group of Libyan officers who executed the coup in 1969 with Qaddafi and that later in 1975 he tried to take power in a failed coup. He would flee Libya and only return in 1990 after Qaddafi would pardon him.
Al-Honi is not the only Libyan diplomat to resign. The Libyan ambassador to India has also done the same. There is an intention on the part of these officials to be members of the power structure in a Libya after the ouster of Qaddafi:
Libyan Ambassador to India Ali al-Essawi told the BBC that he was quitting, opposing his government’s violent crackdown on demonstrators.
Mr. Al-Essawi was reported to be a Minister in Tripoli and could be an important figure in an alternative government, in case Libyan President Muammar Qadhafi steps down.
The second Libyan diplomat to put in his papers was Tripoli’s Permanent Representative to the Arab League Abdel Moneim al-Honi, who said in Cairo that he had quit his job to “join the revolution” in his country.
“I have submitted my resignation in protest against the acts of repression and violence against demonstrators, and I am joining the ranks of the revolution,” said Mr. Al-Honi.
The Second Secretary Hussein Sadiq al Musrati, announced his resignation from China, in an interview with Al-Jazeera, and called on the Army to intervene in the uprising. [3]
Again, these revolting officials, like Al-Yunis and Sharif, are from within the regime. They are not mere diplomats, but former ministers. There is also the possibility that these types of “opposition figures” could have or could make arrangements with external powers.
External Forces at Play in Libya
The governments of the U.S., Britain, France, Germany, and Italy all knew very well that Qaddafi was a despot, but it did not stop any of them from making lucrative deals with Tripoli. When the media covers the violence in Libya, they should also ask, where are the weapons being used coming from? The arms sales that the U.S. and the E.U. have made to Libya should be scrutinized. Is this a part of their democracy promotion programs?
Since rapprochement between the U.S. and Libya, the military forces of both countries have moved closer. Libya and the U.S. had military transactions and since rapprochement Tripoli has been very interested in buying U.S. military hardware. [4] In 2009, a Pentagon spokeswoman, Lieutenant-Colonel Hibner, affirm this relationship best: “[The U.S.] will consider Libyan requests for defen[c]e equipment that enables [Libya] to build capabilities in areas that serve our mutual interest [or synchronized U.S. and Libyan interests].” [5] The qualifier here is U.S. interests, meaning that the Pentagon will only arm Libya on the basis of U.S. interests.
In what seems to have happened overnight, a whole new arsenal of U.S. military hardware has appeared in Libya. American-made F-16 jets, Apache helicopters, and ground vehicles are being used inside Libya by Qaddafi. [6] This is a shocking revelation, if corroborated. There are no public records about some of this U.S. military hardware in the the arsenal of the Libyan military. In regards to the F-16s, Libyan jets are traditionally French-made Mirages and Russian-made MiGs.
Silvio Berlusconi and the Italian government have also been strong supporters of Qaddafi’s regime. There is information coming out of Libya that Italian pilots are also being used by the Libyan Air Force.] [7] Mercenaries from Chad, Sudan, Niger, and Nigeria are also being used. This has been verified through video evidence coming out of Libya. The Libyan regime is also considering contracting the American or European security firms (mercenaries). [8]
The Politics of Al Jazeera
The Libyan government has shut down the internet and phone lines and an information war is underway. Although one of the most professional news network in the world, it has to be cautioned that Al Jazeera is not a neutral actor. It is subordinate to the Emir of Qatar and the Qatari government, which is also an autocracy. By picking and choosing what to report, Al Jazeera’s coverage of Libya is biased. This is evident when one studies Al Jazeera’s coverage of Bahrain, which has been restrained due to political ties between the leaders of Bahrain and Qatar.
Reports by Al Jazeera about Libyan jets firing on protesters in Tripoli and the major cities are unverified and questionable. [9] Here to, the reports that Libyan jets have been attacking people in the streets have not been verified. No visual evidence of the jet attacks has been shown, while visual confirmation about other events have been coming out of Libya.
Al Jazeera is not alone in its biased reporting from Libya. The Saudi media is also relishing the events in Libya. Asharq Al-Awsat is a paper that is strictly aligned to U.S. interests in the Middle East-North Africa (MENA) region. Its editor-in-chief is now running editorials glorifying the Arab League for their decision to suspend Libya – why were such steps not taken for Egypt, Tunisia, Bahrain, or Yemen? Inside and outside the Arab World, the mainstream media is now creating the conditions for some sort of intervention in Libya.
The Role of Foreign Interests in Libya
Qaddafi and his sons have run Libya like a private estate. They have squandered its wealth and natural resources amongst themselves and their officials. One of Gaddafi’s son’s is known to have paid the American singer Beyoncé Knowles a million or more U.S. dollars for a private music concert. [10]
- Clinton meets with Libyan National Security Advisor Mutassim Qaddafi, Muammar’s fourth son, in Washington on April 21, 2009.
The positions and actions of foreign corporations, the U.S., and the European Union in regards to Libya should not be ignored. Questioning the role of foreign governments and corporations in Libya is very important. The Italian and U.S. governments should be questioned about the role that pilots of Italian nationality and newly bought U.S. weaponry are playing in Libya. It is very clear that democracy is only used convenient as a pretext against dictators and governments that do not bow down and serve U.S. and E.U. interests. Just looking at the way Mutassim Qaddafi was welcomed with open arms in Washington on April 21, 2009 by Hillary Clinton and the Obama Administration shows the regard the U.S. government has for democracy and democratic ideals. Upon their meeting, Secretary Clinton publicly said: I am very pleased to welcome Minister Gaddafi to the State Department. We deeply value the relationship between the United States and Libya. We have many opportunities to deepen and broaden our cooperation and I am very much looking forward to building on this relationship. So, Mr. Minister, welcome so much here. [11]
What the U.S. and the E.U. want to do now is maximize their gain in Libya. Civil war seems to be what Brussels and Washington have in mind for doing this.
The Balkanization of Libya and the Push to Civil War
Qaddafi’s son, during a televised speech, Saif Al-Islam has made statements about deviant Taliban-like faith-based organizations taking over Libya or attempting to take it over. Nothing is further from the truth. He has also warned of doom and civil war. This is part of the Qaddafi family’s efforts to retain power over Libya, but a path towards civil war is unfolding in Libya. Amongst the ranking members of the military, Mahdi Al-Arab, the deputy chief of Libya’s military staff, was said to have renounced Qaddafi. [12] Al-Arab, however, has modified his position by saying that he does not want to see Libya spiral into a civil war that will allow foreign intervention and tutelage. [13] This is why Al-Arab prevented the people of his city, Zawarah, from joining the revolt and going to nearby Tripoli. [14]
The drive towards civil war in Libya is fuelled by two factors. One is the nature of Qaddafi’s regime. The other is an external desire to divide and weaken Libya.
As a paranoid autocrat, Qaddafi has always worked to keep Libyans divided. For years there have been fears that Qaddafi’s sons would start a civil war amongst themselves or that some other high ranking officials could try to jockey for power once Qaddafi was gone. Civil war on the basis of ethnicity, regionalism, or tribalism is not a big threat. Tribes and regions could be co-opted or allied with, but the people that would spark a civil war are regime figures. The threats of civil war arise from the rivalries amongst regime officials themselves.
The flames of revolt are being fanned inside Libya. Chaos in the Arab World has been viewed as beneficial in many strategic circles in Washington, Tel Aviv, London, and NATO Headquarters. If Libya falls into a state of civil war or balkanizes this will benefit the U.S. and the E.U. in the long term and will have serious geo-political implications.
All the neighbouring states in North Africa would be destabilized by the events in Libya. West Africa would also be destabilized, because the tribal boundaries running in Libya and Chad extend into countries like Niger, Algeria, and Sudan. It would also have a significant effect on Europe and global energy. Already the events in Libya are being used to validate the drive to control the Arctic Circle and its energy resources. [15]
What Will Be Qaddafi’s End?
It is very likely that Qaddafi will not have as fortunate an exit from power as Ben Ali in Tunisia and Mubarak in Egypt. Finding refuge for Qaddafi will not be as easy. In general Qaddafi is considered a liability by other governments, because of his erratic behaviour. Nor is a friend of many of them.
Saudi Arabia, which can be portrayed as a refuge for Arab dictators, will most likely not give Qaddafi refuge. Libya and Saudi Arabia have bad relations. He is also wanted for investigation in Lebanon. Generally, Qaddafi’s relationship with the leaders of the Arab petro-sheikhdoms in the Persian Gulf is tense and negative. He will not be granted refuge anywhere in the Persian Gulf.
In general, Arab governments will also be afraid to host him. In his efforts to present himself as a champion of the people, he has insulted many of his fellow Arab dictators. There is something to be said, however, when Qaddafi’s statements at Arab League meetings or about Palestine and Iraq are far more popular or candid than the rest of the Arab dictators.
Nor will Qaddafi find refuge in the U.S. Canada, Turkey, Iran, Japan, China, Israel, India, Australia, New Zealand, or South Korea. It is also highly improbably that any Latin American, European, or ex-Soviet countries will give him refuge either. A country in sub-Sahara(n) Africa is the mostly likely place Qaddafi could seek refuge in.
His options are limited and he is determined to hold power. Civil war seems to be looming in the horizon for Libya. It is highly unlikely that he will leave Libya peacefully and the U.S. and its allies have probably calculated this. On February 23-24, 2010, he met with the leaders of the three biggest tribes in Libya (Werfala, Tarhouna, and Wershfana), to secure their support. [16] His own tribe, Qaddafa is supporting him and it seems that the Madarha and Awlad Slieman tribes are also supporting him. [17]
The Threats of NATO Intervention and the U.S. and E.U. Control over Libya
Libya has been in the cross-hairs of the Pentagon for years. According to Wesley Clark, the retired general who was the supreme military commander of NATO, Libya was on a Pentagon list of nations to be invaded after Taliban-controlled Afghanistan. The list included Iraq, Somalia, Sudan, Lebanon, Syria, and lastly Iran. In Clark’s own words:
So I came back to see him [a high ranking military officer in the Pentagon] a few weeks later, and by that time we were bombing in Afghanistan. I said, ’Are we still going to war with Iraq?’ And he said, ’Oh, it’s worse than that’. He reached over on his desk. He picked up a piece of paper. And he said, ’I just got this down from upstairs’ — meaning the Secretary of Defence’s office — ’today’. And he said, ’This is a memo that describes how we’re going to take out seven countries in five years, starting with Iraq, and then Syria, Lebanon, Libya, Somalia, Sudan and, finishing off, Iran’. [18]
In one way or another all the nations on the list have been attacked directly or indirectly and all of them, but Syria and Iran have succumbed to the U.S. and its allies. The only exceptions are Iran and its ally Syria. In Lebanon, the U.S. has made partial gains, but that is now receding with the decline of the Hariri-led March 14 Alliance.
Libya started secret negotiations with Washington in 2001, which materialized into formal rapprochement after the fall of Baghdad to British and American troops in 2003. Yet, the U.S. and its allies have always wanted to expand their influence over the Libyan energy sector and to appropriate Libya’s vast wealth. A civil war provides the best cover for this.
Libyans Must Beware of the Pretext of Humanitarian Intervention
The Libyan people should be on their high guards. In is clear that the U.S. and the E.U. are supporting both sides. The U.S. and the E.U. are not the allies of free peoples. In this regard, the U.S. supports Qaddafi on the ground through military hardware, while it supports “opposition.” If the so-called Western governments were serious about democracy, they would have cut their business ties to Libya, specifically in the energy sector, before 2011.
Both Washington and the powers in Brussels could co-opt opposition forces. They have supported Gaddafi, but they do not control him or his regime like they controlled Ben Ali in Tunisia and Mubarak in Libya. Libya is a much different story. The objectives of Washington and Brussels will be to strengthen their control over Libya either through regime change or civil war. “Actions of opposition to Gaddafi” are strong, while an organized “opposition movement” in not strong yet. The two are different. Nor is democracy guaranteed, because of the nature of the coalition opposed to Gaddafi, which includes corrupt regime officials.
There is now talking about “humanitarian intervention” in Libya, similar to Yugoslavia and Iraq. A “no fly zone” over Libya has been mentioned, as has NATO military intervention. The aims behind such statements are not humanitarian, but are intended for invasion and control. Should they come into fruition, Libya would be an occupied country that will be plundered and all its assets privatized and controlled by foreign corporations like in the case of post-2003 Iraq.
Today, in Libya and the Arab World the ghosts of Omar Mukhtar and Saladin are still very much alive and active. Getting rid of Gaddafi and his sons alone is not the solution. The entire corrupt system of governance in Libya and the culture of political corruption must also be unhinged. At the same time, however, foreign tutelage should also not be allowed to take root hold in Libya. If the Libyan people are mobilized and steadfast, they can fight such schemes.
Multidisciplinary sociologist and scholar in Canada. He is a Research Associate of the Centre for Research on Globalization (CRG) specializing in geopolitics and strategic issues. He is also a lecturer and author about the topics of the Middle East, Central Asia and the former USSR. He has been published and cited in languages including English, Spanish, French, German, Italian and Russian.
[1] “UK Hague: some information that Qaddafi on way to Venezuela,”Reuters, February 21, 2011.
[2] One is taken aback by the proliferation of pre-1969 coup Libyan flags. Where did all these flags come from?
[3] 3 Libyan Diplomats resign,” The Hindu, February 22, 2011.
[4] James Wolf, “U.S. eyes arms sales to Libya,” Reuters, March 6, 2009.
[5] Ibid.
[6] Information from sources in Libya; not publicly confirmed yet.
[7] Ibid.
[8] Ibid.
[9] Ibid.; I have been given two explanations for this. The first explanation is that government agents from Libya have been disseminating misinformation to Al Jazeera. This includes reports made to Al Jazeera that jets have been attacking civilians in the streets. Gaddafi has used this to try and discredit Al Jazeerainternally in Libya by pointing out to the Libyan people that no jet attacks have occurred and that Al Jazeera is broadcasting misinformation. The second explanation is that Al Jazeera is simply spreading misinformation. Whatever the case, both explanations agree no Libyan jets have attacked protesters yet.
[10] Marine Hyde, “Beyoncé and the $2m gig for Colonel Gaddafi’s son,” The Guardian (U.K.), January 8, 2010; it was Mutassim and not Hannibal Gaddafi that the music concert was for (the article is wrong). The article is not authoritative and has been cited to illustrate that these types of escapades are even vaguely known by the mainstream press in Britain and Western Europe. Foreign corporations also play a role in this story.
[11] U.S State Department, "Remarks With Libyan National Security Adviser Dr. Mutassim Qadhafi Before Their Meeting,” April 21, 2009.
[12] Information from sources in Libya; not publicly confirmed yet.
[13] Ibid.
[14] Ibid.
[15] David Ljunggren, “Libya turmoil puts focus on Arctic oil: Greenland,” ed. Robert Wilson, Reuters, February 23, 2011.
[16] Information from sources in Libya; not publicly confirmed yet. I have been told that Qaddafi promised them reform and that he would step down in about one year in time. I was also informed that he claimed that none of his sons would control Libya either.
[17] Ibid.
[18] General (retired) Wesley Clark, “92 Street Y Exclusive Live Interview,” interview by Amy Goodman, Democracy Now, March 2, 2007.
’US backs crackdown in Bahrain’
The Bahraini regime cannot violently suppress its own people without the US support, a political expert says amid the escalation of pro-democracy protests in the Persian Gulf Arab state.
“Bahrain is a country where the United States has an enormous military presence, so without a doubt the Bahraini regime cannot kill and slaughter its own people without knowing that they’ll be supported and backed by Americans,” said Dr. Mohammad Marandi, a professor at Tehran University, in an interview with Press TV on Thursday.
“The United States does not want change in any part of the Middle East; they’ve basically tied their foreign policy to Israel and all of these corrupt and despotic regimes…they’ve remained in power for decades due to the support of the United States,” he added.
The Iranian scholar made the remarks in the wake of the violent crackdown against pro-democracy demonstrators in Bahrain early on Thursday when security forces raided the protesters in Pearl Square in central Manama and fired tear gas and rubber bullets at the people to disperse them.
Four people were killed in the incident, raising the number of the deaths to seven since Monday.
The US Department of Defense says Washington is closely monitoring the developments in Bahrain, which is the headquarters of the US Navy’s Fifth Fleet and holds some 4,200 US service members.
Inspired by the revolutions in Tunisia and Egypt, Bahraini protesters have staged anti-government protests in the Persian Gulf kingdom, demanding a new constitution that would move the country toward democracy as well as limited state control for the monarchy over top government posts and all critical decisions.
Meanwhile, Marandi made an analogy between the uprising in Bahrain and that of Egypt and Tunisia in terms of the number of people who have been killed.
"What is very interesting to me at least is that Bahrain is a country of 700,000, and the number of people killed [about 10 people] if you compare it to the population is really enormous," said Marandi, adding that it means "many of the people in that country are directly affected by the murders carried out by the regime."
He further turned the spotlight on the problems that United States is encountering in the region as it scrambles to save those regimes backed by Washington.
"This is the whole problem that the United States face; the dilemma is that they want to save each and every one of these regimes, including the Egyptian regime…Bahrain, Saudi Arabia, but all of these regimes are becoming more and more unstable , and the United States is becoming weaker, because of the ongoing wars in Iraq and Afghanistan, the economic crisis that it faces at home …so I think the time is not on the side of Americans …and I think in the coming months we would see a very different Middle East," he concluded.
Bahrain lawmaker accuses U.S. of being behind Arab revolutions
The popular unrest in Arab countries that led to the fall of regimes in Tunisia and Egypt is part of a U.S.-designed strategic project dubbed "New Middle East," a Bahraini deputy said Thursday.
The term "New Middle East" was introduced in 2006 by then U.S. Secretary of State Condoleezza Rice. Analysts say the project defines Washington’s policy on a vast territory including the Arab countries and Central Asian states.
"These riots and revolutions we are observing today in Arab countries are the implementation of the global U.S. project entitled ’New Middle East.’ This program started with Iraq, followed by Lebanon," Bahraini deputy and journalist Samira Rajab told RIA Novosti.
"A new stage of its implementation that will take at least a decade started from 2011," she said, adding that the U.S. strategy in the region is aimed at weakening the ruling regimes and introducing opposition groups into their governments.
A wave of unrest, which has already toppled authoritarian regimes in Tunisia and Egypt, is sweeping through the Muslim world, stoking mass popular uprisings in Libya,Bahrain and Yemen.
miércoles, 23 de febrero de 2011
MAROC,Tanger : 20 février ,bavure policière [ 20.02.2011 ]
domingo, 20 de febrero de 2011
Libye : massacre lors de funérailles à Benghazi
dimanche 20 février 2011 - Al Jazeera
Les forces libyennes de répression ont ouvert le feu sur un enterrement dans la ville orientale de Benghazi, tuant au moins 15 personnes et en blessant des dizaines d’autres, alors que les protestations contre Mouammar Kadhafi, dirigeant du pays depuis plus de 40 ans, se sont poursuivies.
Les victimes participaient aux funérailles de samedi organisées pour les manifestants qui avaient été abattus lors des manifestations anti-gouvernementales dans la ville au cours de la semaine dernière, selon des témoins, ce qui porte le nombre de morts à plus d’une centaine en six jours de protestations, selon les groupes d’opposition.
Le docteur Mariam, parlant depuis un hôpital de Benghazi, a déclaré à Al Jazeera : « C’est un massacre ici. L’armée tire sur tous les manifestants avec des balles réelles, je l’ai déjà vu de mes propres yeux. Les forces militaires sont partout. Même dans l’hôpital où je travaille, nous ne sommes pas sûrs. Il y avait un garçon de 8 ans qui est décédé, l’autre jour à cause d’une balle dans la tête. Qu’a-t-il fait pour mériter cela ? »
Ahmed, un résident de Benghazi, a déclaré : ... « En ce moment, la situation est encore pire que plus tôt aujourd’hui. Et dans un hôpital voisin, au moins 150 personnes ont été admises, des blessés et des morts. En ce qui concerne [des informations faisant état de] mercenaires africains vus à Benghazi, je n’en ai pas vu, mais l’armée est partout. »
Un autre médecin nous a dit plus tôt depuis Benghazi, que l’hôpital Al Jalah où il travaille a reçu 15 corps et a traité de nombreuses personnes suite à la fusillade lors de l’enterrement.
Il a déclaré aussi que l’hôpital avait compté 44 décès au total en trois jours, en ajoutant qu’ils avaient du mal à soigner les blessés.
« Ce n’est pas un hôpital bien équipé et ces blessés viennent par vagues. Tous ont des blessures très graves, impliquant la tête, la poitrine et l’abdomen. Ils sont blessés par balles de fusils à grande puissance. »
« Tous sont des civils âgés de 13 à 35 ans. Il n’y a pas de policiers ou militaires blessés, » a-t-il dit, ajoutant qu’il n’y avait aucun moyen que les blessures aient pu être provoquées par autre chose que les forces de sécurité.
« C’est absolument une politique consistant à tirer pour tuer », dit-il.
Des hôpitaux « submergés »
Ces décès surviennent alors que les informations font état d’une brigade militaire de Benghazi qui serait tombée aux mains de la population. Le médecin de Benghazi a déclaré à Al Jazeera que les manifestants ont pris d’assaut samedi le bâtiment.
Le massacre a eu lieu après que Human Rights Watch ait déclaré plus tôt samedi que 84 personnes étaient mortes au cours des trois derniers jours.
Ahmed, un homme d’affaires et résidant de Benghazi - qui a refusé de donner son vrai nom pour sa propre sécurité - a déclaré à Al Jazeera que les hôpitaux de la ville ont été submergés par le nombre de morts et de blessés et se sont trouvés à court de sang.
« C’est un grand, grand massacre. Nous n’avons jamais entendu parler de quelque chose comme ça avant. C’est horrible », dit-il.
« La fusillade est toujours en cours en ce moment. Nous sommes à environ 3 kms de là, et nous avons vu ce matin de nouvelles troupes de l’armée dans la ville. Vous pouvez entendre les tirs maintenant. Ils ne se soucient aucunement de nous. »
Les protestations s’étendent
Selon des témoins, des milliers de personnes ont pris part à des manifestations pacifiques dans la ville de Misurata à l’ouest de la Libye. Ils semblaient manifester contre la brutalité de l’état, plutôt que pour un changement de gouvernement.
Petit rappel : en juillet 2007 Zébulon 1°, accompagné entre autres de l’ineffable Rama Yade [secrétaire d’état aux droits de l’homme à géométrie très très variable] et du très temporaire Bockel [transfuge du PS et représentant zélé de la politique néo-coloniale française en Afrique] ont fait une visite en Libye pour caresser Kadhafi dans le sens du poil et lui soutirer quelques contrats...
Mohamed Abdulmalek, le président de Libya Watch - un groupe de défense des droits de l’homme qui surveille les dénis de droits dans le pays - a expliqué que le délai constaté pour les protestations à l’ouest du pays est dû à la forte présence des forces de sécurité.
« Le décalage dans l’insurrection dans l’ouest n’est pas parce que les gens n’ont pas envie de manifester », a-t-il déclaré à Al Jazeera depuis le Royaume-Uni.
« Mais la présence de la police à Tripoli, par exemple, était si dense que les gens se sont réunis un par un au début. Le régime libyen a anticipé cette tactique et les places de Tripoli ont été occupées par les forces de sécurité et les gens n’ont pas pu se rassembler. »
« Mais finalement, la pression dans la capitale a commencé à s’exprimer en dehors de Tripoli, et vous voyez les gens se révolter. Nous n’avons aucun doute que l’est et l’ouest s’uniront. »
Vérifier les informations en provenance de la Libye est difficile depuis le début des manifestations, à cause des restrictions sur l’entrée de journalistes dans le pays et à cause du black out imposé sur Internet et les réseaux de téléphone mobile par le gouvernement.
Le gouvernement libyen a bloqué la diffusion de la chaîne de télévision Al-Jazeera dans le pays et les gens ont également signalé que le site Web de la même chaîne est inaccessible.
19 février 2011 - Al JAzeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/a...
Traduction : Info-Palestine.net
sábado, 19 de febrero de 2011
Próxima parada: la Casa de Saud
Asia Times Online
Traducido del inglés para Rebelión por Germán Leyens
A continuación presentamos un curso rápido sobre cómo uno de “nuestros” dictadores –monárquicos– trata a su propio pueblo durante la gran revuelta árabe de 2011.
El rey de Bahréin, Hamad al-Khalifa, tiene sangre en sus manos después que sus fuerzas mercenarias de seguridad –paquistaníes, indios, sirios y jordanos– atacaran sin advertencia previa a manifestantes dormidos, pacíficos, a las 3 de la madrugaa del jueves en la rotonda Pearl, la versión en el minúsculo país del Golfo de la plaza Tahrir de El Cairo.
En la brutal acción represiva murieron por lo menos cinco personas –incluido un niño pequeño– y hubo 2.000 heridos, algunos por disparos, dos de ellos en situación crítica. La policía antidisturbios apuntó a los médicos y enfermeros e impidió que las ambulancias y los donantes de sangre llegaran a la rotonda Pearl. Un doctor en el hospital Salmaniya dijo a al-Jazeera que había un camión refrigerado frente al hospital, y que teme que el ejército lo haya utilizado para sacar más cadáveres.
Maryama Alkawaka, del Centro de Derechos Humanos de Bahréin, estuvo presente: “Fue muy violento, [la policía] no mostró piedad alguna”. Una avalancha de twits de bahreiníes denunció un ataque sorpresa al “estilo israelí” y una actitud de tirar a matar. Y muchos han denunciado a al-Jazeera por no haber mantenido un enlace satelital en vivo como el que tuvo en El Cairo, y por decir que se trató sólo de una protesta chií. La rotonda Pearl está rodeada actualmente por casi 100 tanques en todas las entradas y salidas. El centro de Manama se ha convertido en una ciudad fantasma.
La oposición chií lo describió como “verdadero terrorismo”. Reem Khalifa, editor sénior del periódico opositor al-Wasat, dijo: “Las fuerzas del régimen llegaron sin previo aviso y masacraron a una multitud mientras dormía”. Habían estado “cantando juntos, gritando ‘ni suníes ni chiíes sólo bahreiníes'. Nunca antes habíamos visto algo semejante. Y es lo que molestó más a los agentes del gobierno –siempre tratan de dividir a la gente… Y ahora el régimen difunde mentiras sobre mi persona y otros periodistas que tratan de decir lo que está sucediendo.”
Khalifa tuvo el valor de ponerse de pie y enfrentar duramente al ministro de exteriores de Bahréin en una conferencia de prensa, desenmascarando totalmente su versión de los eventos (calificó las muertes de “lamentables” pero insistió en que los manifestantes eran sectarios y estaban armados).
El Consejo de Cooperación del Golfo –el club escandalosamente acaudalado de reinos locales que tiene más de 1 billón de dólares acumulados en reservas en el exterior y casi un 50% de las reservas confirmadas de petróleo del mundo bajo tierra– emitió, qué otra cosa iba a hacer, una insulsa declaración en apoyo a Bahréin.
Mátenlos, pero con guante de terciopelo
¿Indigna todo esto, aunque sea remotamente, a Washington? La evidencia habla por sí sola. La secretaria de Estado de EE.UU. Hillary Clinton expresó su “profunda preocupación”, según el Departamento de Estado, e “instó a mostrar circunspección”. El Pentágono dijo que Bahréin es “un socio importante”; después el secretario de Defensa Robert Gates llamó al príncipe heredero de Bahréin, Salman, sin duda para asegurarse de que todo iba bien con la Quinta Flota de la Armada de EE.UU. y su personal de 2.250 ilitares ubicados en un complejo aislado de 24 hectáreas en el centro de Manama.
Incluso el New York Times se vio obligado a reconocer que el presidente de EE.UU., Barack Obama, “todavía no ha expresado una franca crítica pública a los gobernantes de Bahréin como la que hizo contra el presidente Hosni Mubarak de Egipto, o la que ha dirigido repetidamente contra los mullahs en Irán”. Pero no puede hacerlo: después de todo el rey de Bahréin que mata a su pueblo es otro de los sospechosos habituales, un “pilar de la arquitectura de seguridad estadounidense en Medio Oriente”, y “un firme aliado en su enfrentamiento con la teocracia chií de Irán”.
Considerando esas circunstancias estratégicas, cuesta descartar al politólogo y blogueador libanés en el sitio en la web Angry Arab, As'ad AbuKhalil, cuando subraya: “EE.UU. tuvo que urdir la represión en Bahréin para apaciguar a los tiranos de Arabia Saudí y otros países árabes, furiosos con Obama por no haber defendido a Mubarak hasta el final”.
A propósito, el príncipe Talal Bin Abdulaziz de Arabia Saudí –padre del multimillonario amado por Occidente, príncipe Al Waleed bin Talal– dijo a la BBC que existe peligro de que las protestas en Bahréin se extiendan a Arabia Saudí.
Nunca se podrá subrayar suficientemente que Bahréin tiene que ver directamente con Irán contra Arabia Saudí.
La base naval de EE.UU. en Manama representa un policía en patrulla (en el Golfo Pérsico). Además, un 15% de la población de Arabia Saudí es chií, y vive en las provincias orientales, donde está el petróleo. Eso hace que sea extremadamente difícil que los bahreiníes –chiíes e incluso suníes– amenacen a la dinastía suní gobernante al-Khalifa, ya que la Casa de Saud se apresurará de inmediato a participar con toda clase de apoyo logístico y militar.
Además, Arabia Saudí tiene inmensa influencia sobre el petróleo de Bahréin, que proviene del campo petrolífero compartido Abu Saafa, explotado por Saudi Aramco y compartido con un refinador bahreiní.
Bahréin está lejos de nadar en petróleo. Según cifras del Fondo Monetario Internacional, Arabia Saudí produjo en 2010 aproximadamente 8,5 millones de barriles de petróleo por día; los Emiratos Árabes Unidos 2,4 millones, Kuwait 2,3 millones, y Bahréin sólo 200.000 barriles por día.
Según Moody’s, el gobierno de Bahréin necesita para equilibrar su presupuesto petróleo a 80 dólares el barril, “uno de los umbrales de rentabilidad presupuestarios más elevados en la región”, dice Financial Times. Como señala un informe de Barclays Capital con un típico contorsionismo corporativo: “Los anuncios de protestas callejeras, concesiones del gobierno al precio de deteriorar la posición fiscal y tensiones políticas a punto de estallar, han creado un telón de fondo que ha llevado evidentemente a los inversionistas a considerar Bahréin con creciente cuidado”.
De modo que si los manifestantes realmente quieren golpear a al-Khalifa donde duele, debieran apuntar al nexo entre el negocio del petróleo y el sector financiero. Será una lucha extraordinariamente difícil contra un inicuo Estado policial repleto de mercenarios –especialmente consejeros militares jordanos (el “torturador maestro” de la Mukhabarat [policía secreta, N. del T.] es jordano)- y que ahora cuenta con la “ayuda” de tanques y soldados saudíes. Además, la policía antidisturbios y las fuerzas especiales no hablan el dialecto local, y en el caso de los baluchis de Pakistán, ni siquiera hablan árabe.
Las perspectivas son poco prometedoras. El rumor entre conocedores en Manama habla de una división dentro de la familia real. El temido sectario Khalid bin Ahmed, responsable de la política de naturalizar a suníes “importados” para alterar el equilibrio demográfico y diluir aún más los derechos a voto de la población chií indígena, estaría de un lado; y el rey más el príncipe heredero Salman (el compinche de Gates) estaría del otro. El rey podría estar perdiendo control. Y en este caso Arabia Saudí presionaría para que bin Ahmed se hiciera cargo y que uno de los hijos del rey, Nasir Bin Hamed, fuera príncipe heredero. Tiene sentido, si es visto a través del prisma de la brutal represión.
Hora de cruzar el puente
Lo que ciertamente pueden lograr los chiíes de Bahréin es inspirar a los chiíes en Arabia Saudí en términos de una larga lucha por más igualdad social, económica y religiosa. Es una vana ilusión apostar a que la Casa de Saud se reforme por sí sola. No lo hará mientras goce de una extraordinaria riqueza petrolera y mantenga un vasto aparato represor, más que suficiente para comprar o intimidar cualquier forma de disenso.
Sin embargo puede haber motivos para soñar con que Arabia Saudí siga el mismo camino que el nuevo Egipto. La edad promedio del trío de príncipes gobernantes de la Casa de Saud es de 83 años. El 47% de los 18,5 millones de naturales del país tiene menos de 18 años. Desde YouTube, Facebook y Twitter se ejerce una creciente vigilancia sobre una concepción medieval del Islam, así como una corrupción abrumadora.
La clase media disminuye, un 40% de la población vive bajo el umbral de la pobreza, no tiene prácticamente acceso a ninguna educación, y está de hecho incapacitada para trabajar (un 90% de todos los empleados son suníes “importados”). Incluso el cruce de la calzada a Manama basta para meter ideas en la cabeza de la gente.
Una vez más, hablamos de una lucha extraordinariamente difícil en un país sin partidos políticos o sindicatos, u organizaciones estudiantiles, en el que cualquier tipo de protesta o huelga es ilegal, y en el que los miembros del consejo de la shura son nombrados por el rey.
El periódico Arab News ya ha advertido en todo caso que esos vientos de libertad del norte de África pueden llegar a Arabia Saudí. Todo puede girar en torno al desempleo de los jóvenes, de un insostenible 40%. No cabe duda: la gran revuelta árabe de 2011 sólo cumplirá su misión histórica si sacude los fundamentos de la Casa de Saud. ¡Jóvenes suníes y chiíes de Arabia Saudí, no tenéis nada perder salvo vuestro miedo!
Pepe Escobar es autor de Globalistan: How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007) y Red Zone Blues: a snapshot of Baghdad during the surge. Su último libro es Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009). Puede contactarse con él en: pepeasia@yahoo.com.
(Copyright 2011 Asia Times Online (Holdings) Ltd. All rights reserved.)
Fuente: http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/MB19Ak01.html
http://www.rebelion.org/noticia.php?id=122707
« Jour de la Colère » au Yémen
Au moins six personnes ont été tuées alors que des dizaines de milliers de manifestants, à la fois pro-et anti-gouvernement, marchent dans plusieurs villes.
Des dizaines de milliers de Yéménites ont pris part à des manifestations anti-gouvernementales à travers le pays, les partisans du gouvernement se rassemblant aussi dans plusieurs villes.
Au moins six personnes ont été tuées dans les manifestations. L’un des décès a lieu après qu’une grenade ait été lancée contre des manifestants anti-gouvernementaux dans la ville de Taiz ce vendredi.
Des émeutes ont également éclaté pendant la nuit dans la ville portuaire d’Aden, les manifestants mettant le feu à un bâtiment du gouvernement local et les forces de répression tuant un manifestant, selon des responsables locaux. Dix-sept personnes ont été également été blessées dans ces affrontements.
Les manifestants à travers le pays exigent que le président Ali Abdullah Saleh se retirer, après 32 années au pouvoir, dans un soulèvement qui est maintenant entré dans son huitième jour au Yémen.
Des dizaines de milliers de manifestants se sont réunis dans les villes de Sanaa, Taiz et Aden pour un « vendredi de colère », comme ce jour a été nommé par les organisateurs des manifestations.
Dans la capitale, Sanaa, la foule s’est dirigée vers le palais présidentiel, en scandant des slogans anti-gouvernementaux, en dépit de la police anti-émeute qui tentait de les en empêcher.
Rassemblements pro-gouvernementaux
Des manifestations ont également eu lieu ailleurs dans la ville à l’appui du président Saleh. Environ 10 000 manifestants pro-Saleh sont descendus dans les rues de Taiz.
Des dizaines de manifestants pro-démocratie ont été blessés dans des affrontements entre manifestants de bords opposés.
Les principaux griefs des manifestants sont la pauvreté et les allégations de corruption gouvernementale. Saleh avait déjà promis de ne pas briguer un nouveau mandat en 2013, ni de proposer dson fils comme successeur, mais ces engagements n’ont pas réussi à endiguer le mécontentement populaire.
« Bien que les foules soient moins nombreuses par rapport à ce qui se passe dans les autres pays, l’ambiance hostile des 48 dernières heures peut déclencher de nouvelles violences », a déclaré Hashem Ahelbarra, correspondant d’Al Jazeera à Sanaa.
« La crainte est que si les événements atteignent un point de basculement, les tribus armées peuvent attaquer la capitale et c’est pourquoi les gens sont inquiets des affrontements sanglants. »
Appels à l’unité par des responsables religieux
Au milieu des protestations, un groupe de hauts dignitaires religieux au Yémen a appelé à la formation d’un gouvernement d’union nationale afin de sauver le pays du chaos.
Ces personnages influents exigent un gouvernement d’union de transition qui verrait l’opposition représentés au sein des ministères clés, suivi d’élections dans les six mois.
Ils déclarent que cette initiative placerait le Yémen dans la même situation que l’Egypte et la Tunisie, mais sans avoir à subir d’effusion de sang.
Leurs commentaires de ce jeudi a eu lieu au milieu des affrontements entre des milliers de manifestants pro et anti-gouvernement à Sanaa.
« La police cherche à former des lignes pour séparer les manifestants et les partisans du gouvernement – mais ils tentent aussi de disperser la foule avec des tirs de balles réelles, un signe que la situation est très tendue dans la capitale avant le ’Vendredi de colère’ », a dit notre correspondant.
Les loyalistes du gouvernement brandissant des bâtons et des poignards ont chassé un groupe de manifestants réunis à l’université de la ville, selon des témoins. Au moins cinq personnes ont été blessées dans la violence.
Des véhicules municipaux ont convoyé bâtons et des pierres spour le côté pro-gouvernementale, selon des témoins.
« Le président Ali Abdullah Saleh se réunit tous les jours avec de puissants chefs de tribus dans les zones entourant la capitale, en leur disant qu’il a besoin de leur soutien en ce moment crucial », dit notre correspondant.
« Il a adopté un ton très dur, décrivant les manifestants comme des ’anarchistes’. »
« Son entourage affirme devant les médias que la situation ici est très différente de celle de l’Egypte et de la Tunisie – et que si ce pays dégénère dans la violence, il pourrait se retrouver dans une situation très, très difficile ».
« Les gens ici sont armés et les tribus à travers le pays ont des caches d’armes. Et la situation ici pourrait encore empirer. »
Ahelbarra a déclaré que les manifestants ont rejeté les appels du président à attendre les élections de 2013, en disant : « Le seul moyen pour nous est de continuer à nous battre dans les rues pour apporter les mêmes changements que ceux qui ont eu lieu en Tunisie et en Egypte. »
19 février 2011 - Al Jazeera
Traduction : Info-palestine
http://www.mecanopolis.org/
Des manifestants au Bahrein ont été tués et blessés par des tirs de l’armée
Bien que les véhicules militaires ont maintenant quitté le rond-point, ils se sont repositionnés autour de la même zone, nous dit ce samedi le reporter en ligne d’Al Jazeera à Manama.
Dès que l’armée s’est retirée, quelques dizaines de manifestants ont tenté d’occuper la place, mais ils ont été aspergés de gaz lacrymogène par les forces de police.
Environ 60 jeeps de la police sont actuellement stationnées dans et autour de la place, et elles ont bloqué l’accès aux manifestants. Des hélicoptères ont été également vus volant au-dessus de la zone.
Notre reporter a déclaré que jusqu’à présent il n’y avait pas de victimes confirmées à l’hôpital Salmaniya, mais que l’établissement avait déployé des ambulances vers la place.
Cheikh Salman bin Hamad al-Khalifa, le prince héritier, a ordonné aux militaires de se retirer samedi après-midi, en disant que la police serait désormais chargée de faire respecter l’ordre, a rapporté l’agence d’informations du Bahrein.
L’Union générale des travailleurs de Bahreïn a appelé à une grève pour ce dimanche, selon un membre du syndicat des travailleurs du transporteur Gulf Air.
Dialogue rejeté
Plus tôt dans la journée, les dirigeants de l’opposition ont rejeté les appels du gouvernement pour un « dialogue national ».
Abdul Jalil Khalil Ibrahim, le chef du bloc Wefaq, principal parti d’opposition, a déclaré samedi que le gouvernement devait démissionner et que l’armée devait se retirer pour que toute discussion avec la famille régnante puisse avoir lieu.
Ibrahim Mattar, un membre du groupe, qui a quitté le Parlement jeudi, a déclaré que son parti ne croyait pas qu’il y ait une « « volonté de dialogue sérieux parce que l’armée est dans la rue ».
Cheikh Hamad ibn Isa Al Khalifa, oi du Bahreïn, avait déjà demandé au prince héritier d’entamer un dialogue national « avec toutes les parties ».
Toujours samedi, Catherine Ashton, chef de l’Union européenne en matière de politique étrangère, a appelé à un processus de dialogue « sans délai ». Elle a également déclaré qu’elle était « profondément préoccupée » par l’usage de la violence par les forces de sécurité, et elle appelé toutes les parties à faire preuve de « retenue » [cette hypocrisie dont l’UE est tellement coutumière et consistant à mettre en parallèle victimes et bourreaux est profondément écoeurante - N.d.T].
Alors que l’armée a commencé à se retirer des rues, une condition que l’opposition avait fixée pour que des négociations aient lieu, il est difficile de savoir si et quand le dialogue aura lieu.
Le rond-point Pearl a été le théâtre de fusillades à la nuit tombée ce vendredi, lorsque les forces de répression ont ouvert le feu avec des balles réelles sur des manifestants.
Les circonstances entourant la fusillade ne sont pas claires, mais les responsables de l’hôpital Salmaniya disent qu’au moins 66 personnes ont été blessées, dont plusieurs avec des blessures par balle à la tête à et la poitrine.
Certains médecins et des infirmiers des équipes médicales d’urgence étaient en larmes tandis qu’ils s’occupaient des blessés. Les rayons X ont montré des balles toujours logées à l’intérieur des corps des victimes.
« C’est une guerre », a déclaré le Dr Bassem Deif, un chirurgien orthopédiste qui examinait des personnes dont les os ont été brisés par des balles.
Les manifestants ont décrit une scène terrible de nuages de gaz lacrymogène, de balles venant de plusieurs directions et de flaques de sang dans lesquelles ils glissaient alors qu’ils tentaient de s’échapper.
19 février 2011 - Al Jazeera
Traduction : Info-palestine
http://www.mecanopolis.org
La Persia del Sha y los países del Este europeo
Rebelión
En un artículo reciente -“Lo que no se conoce sobre Egipto”- editado en Público [1], Vicenç Navarro vuelve a poner los puntos sobre las íes, sobre muchas íes. Todos sus fieles lectores se lo agradecemos. Esta vez son Egipto y las interesadas versiones que se ha ido difundiendo sobre la caída del dictador corrupto Mubarak los vértices de su análisis. Una muestra de su excelente mirada: “El futuro, sin embargo, comienza ahora. Es improbable que el ejército permita una transición democrática. Permitirá establecer un sistema multipartidista, muy limitado y supervisado por el ejército”. Para el ejército, prosigue VN, el enemigo número uno “no es el fundamentalismo islámico… sino la clase trabajadora y las izquierdas, que son las únicas que eliminarían sus privilegios”. Las clases dominantes de Irán, Irak y Afganistán, recuerda el profesor de la Pompeu Fabra, “apoyaron el radicalismo musulmán (con el apoyo del Gobierno federal de EEUU y de Arabia Saudí) como una manera de parar a las izquierdas”. Una de las primeras medidas que ha tomado la Junta Militar, recuerda VN, es altamente significativa; han prohibido “las huelgas y las reuniones de los sindicalistas”. La medida-orden, por cierto, ha sido felizmente incumplida [2].
Con más detalle. La caída del dictador Mubarak, señala VN, es un motivo de alegría para toda persona con sensibilidad democrática. Pero esta misma sensibilidad, añade, “debería concienciarnos de que la versión de lo ocurrido que ha aparecido en los medios de información de mayor difusión internacional es incompleta o sesgada”. Responde a los intereses que los financian. La imagen general promovida por los medios es que lo ocurrido “se debe a la movilización de los jóvenes, predominantemente estudiantes y profesionales de las clases medias, que han utilizado muy exitosamente las nuevas técnicas de comunicación para organizarse y liderar tal proceso, iniciado, por cierto, por la indignación popular en contra de la muerte en prisión, consecuencia de las torturas sufridas, de uno de estos jóvenes”.
La explicación, el profesor Navarro suele apuntar al mismo vértice cuando habla de nuestro sistema político “democrático”, es enormemente incompleta. En realidad, ésta es su posición, un punto de vista que merece destacarse, “la supuesta revolución no se inició hace tres semanas y no fue iniciada por estudiantes y jóvenes profesionales”. El pasado reciente de Egipto se ha caracterizado “por luchas obreras brutalmente reprimidas que se han incrementado estos últimos años”. Sólo en 2009, recuerda VN, “existieron 478 huelgas claramente políticas, no autorizadas, que causaron el despido de 126.000 trabajadores, 58 de los cuales se suicidaron”. Lo mismo que en España durante el franquismo, la resistencia obrera democrática –que no fue sólo democrática, habría que añadir, sino de orientación socialista y comunista- “se infiltró en los sindicatos oficiales”.
El profesor de la Pompeu Fabra da ejemplos de esas luchas obreras (los centros industriales de Asyut y Sohag, centros de la industria farmacéutica, energía y gas; las empresas en Sharm El-Sheikh, El-Mahalla Al Kubra, Dumyat y Damanhour, centros de la industria textil, muebles y madera y alimentación, son algunos ejemplos por él citados), señalando a continuación que los dirigentes de esos “sindicatos” eran nombrados por el partido gobernante en Egipto que, añade, “sorprendentemente había sido aceptado en el seno de la Internacional Socialista”. ¿Sorprendentemente? Tal vez. Pero desde luego no formaban parte de ningún distrito apartado y en minoría de uno. El partido del presidente del estado militar-nuclear-racista de Israel es miembro de la denominada generosamente “II Internacional”. Lo mismo puede decirse del partido de Ben Alí que ha gobernado Túnez durante décadas o, mirando atrás con ira, del partido dirigido por Carlos Andrés Pérez en Venezuela o de aquel PSI dirigido por Bettino Craxi tan amigo por cierto de ese crápula llamado Benito… perdón Silvio Berlusconi. Por no hablar, si no ando errado, de la ausencia de críticas de la “Internacional” “Socialista” ante las actuaciones expansionistas-criminales de Tony Blair, otro de estos dirigentes “socialistas”, el amigo de Bush II y Aznar-Endesa, dos joyitas de la corona, uno de ellos, cuanto menos, muy amigo del Marqués de Vargas Llosa.
La Administración Obama, continúa el profesor Navarro, “que al principio había estado en contra de la dimisión de Mubarak, cambió y presionó para que éste se fuera”. Vicenç Navarro recuerda el apoyo estadounidense: “el Gobierno federal ha subvencionado con una cantidad de 1.300 millones de dólares al año al ejército de aquel país y éste no podía desoír lo que el secretario de Defensa de EEUU, Robert Gates, estaba exigiendo”. No cabe entrar con detalle en el paso pero, acaso sin que sea su intención, la reflexión puede leerse como una consideración positiva de la actuación de la “administración Obama” y todo parece indicar que el gobierno estadounidense ha hecho y está haciendo todo lo posible para reconducir la situación hacia el territorio que ellos e Israel desean: con el petróleo, con el Estado nuclear-racista, con las inversiones económicas y con los intereses geopolíticos no valen los jueguecitos ni las manifestaciones ciudadanas masivas. A callarse que ya es hora [3].
Ni que decir tiene, añade VN, que los jóvenes profesionales que hicieron uso de las nuevas técnicas de comunicación jugaron un papel importante en las luchas. Es un error, en todo caso, es muy razonable y necesaria la crítica, “presentar aquellas movilizaciones como consecuencia de un determinismo tecnológico”. En realidad, señala el profesor Navarro, “la desaparición de dictaduras en un periodo de tiempo relativamente corto, como resultado de las movilizaciones populares, ha ocurrido constantemente. Irán (con la caída del Sha), el Muro de Berlín, la caída de las dictaduras del Este de Europa, entre otros casos, han caído, una detrás de otra, por movilizaciones populares sin que existiera Internet”.
Dejemos Internet aparte. Vayamos al nudo. No se ve por qué el profesor Navarro duplica la referencia en su lista -el muro de Berlín y los países del este de Europa- pero es aún menos evidente que después del régimen corrupto y asesino del Sha de Persia se citen a continuación países y sistemas políticos que no tuvieron nada que ver con aquella infamia criminal. Más bien lo contrario, se manifestaron contrarios a aquella abyección y, en la medida de sus fuerzas, abonaron y ayudaron a partidos de la resistencia contra el Sha, entre ellos, y destacadamente, el partido comunista iraní. Nazanin Amirian ha hablado con detalle de esto último.
No sólo eso. Sin sentir nostalgia alguna por lo que no debe ser motivo de ella, ¿fueron dictaduras, así, sin más, los sistemas políticos que rigieron a lo largo de más de cuatro décadas en la República Democrática Alemana, en Hungría, en Polonia, en Checoslovaquia, en Rumanía, en la misma URSS, incluso en Yugoslavia, si queremos añadir un país que no participó en el Pacto de Varsovia? No diré desde luego que fueran destacados ejemplos de socialismo democrático y crítico (no, desde luego, después de Hungría en el 56, Praga en el 68 y el neoestalisnimo) pero no sé si se piensa bien aquel período histórico que duró durante más de 40 años y que tuvo, desde luego, aspectos netamente positivos, colocándoles urbi et orbe la etiqueta “dictaduras”. Parece muy simplificador, incluso lenguaje oficial del adversario. Con ello descalificamos sin matiz, y colocamos en el mismo saco la URSS de Kruschev, la Yugoslavia de Tito o la Checoslovaquia de Dubcek, por ejemplo, con dictaduras al servicio del Capital, estas sí, muy reales, con muchos muertos a sus espaldas y muy al servicio de intereses minoritarios y de las estrategias del Imperio, como las del Sha de Persia, la Nicaragua somocista, la Grecia de los coronales o el salazarismo portugués, por no hablar del Chile de Pinochet o la Argentina de Videla. La lista puede ampliarse desde luego.
El socialismo “realmente existente” (el concepto fue y es nefasto), que no actúo nunca en un escenario limpio y sin límites sino que estuvo siempre muy condicionado por el marco abonado de la guerra fría-caliente, no fue, desde luego, un socialismo que permitiese avanzar siempre hacia mayores metas de igualdad, poder obrero-ciudadano y humanidad. Los errores son conocidos y se acumularon crecientemente. Pero no era fácil asaltar los cielos socialistas en aquellas condiciones. Lo intentaron en ocasiones y les faltó poco. Por otra parte, basta pensar en la forma en que los dirigentes de la República Democrática de Alemania dejaron el poder para darse cuenta de que cualquier comparación o cualquier inclusión en una lista común con el Sha de Persia es simplemente la construcción de un sistema abigarrado o un descuido político.
Sea como fuere, aquel “socialismo real” no fue un estercolero; el régimen del Sha, un régimen apoyado y codirigido desde las de la Casa Blanca, sí lo fue. Es bueno dudar de todo, señaló Marx tomando pie en Bacon, pero no de lo esencial contrastado.
Notas:
[1] http://www.rebelion.org/noticia.php?id=122628`
[2] Los trabajadores egipcios han reanudado sus protestas con dos objetivos esenciales: mejoras salariales e inicio de investigaciones a los sospechosos de corrupción, sus dos primeras exigencias. La factoría de Misr Spinning and Weaving, en Mahallah al Koubra, el lugar donde se iniciaron las protestas obreras en 2008, está en huelga. Los trabajadores del sector agropecuario de El Cairo también han abandonado sus puestos de trabajo y se han concentrado en el aeropuerto internacional exigiendo mejoras salariales (Público, 18 de febrero de 2011, p. 15).
[3] Un ejemplo de cómo ora et labora esta Administración, la de Obama-H.Clinton, no la de aquel nido de víboras encabezado en apariencia por Bush II (tomo pie en el artículo de G. Fourmont, “Bahrein aplasta a sangre y fuego la revuelta de los chiíes”, Público 18 de febrero de 2011, p. 12). Bahrein es un reino del Golfo Pérsico, la cuna de la minoría chií de Arabia Saudí. Pequeño pero de importancia estratégica. A su cabeza, Hamad bin Isa al Jalifa, el jefe de Estado del Reino “constitucional” de Bahrein. El pasado lunes un millar de personas quisieron convertir la plaza de la Perla, en el centro de Manama, en su plaza Tahrir, en su espacio de liberación. Al Jalifa no dudó y envió al ejército a desalojar la plaza. Al menos seis personas murieron, según Al Yazira, y otras 300 resultaron heridas. Nada más saber lo ocurrido, la secretario de Estado estadounidense, la Dominatrix, llamó al jefe de Exteriores de Bahrein para mostrar su “profundo interés”, no para dar un toque, presionar o llamar a una matanza por su nombre verdadero. ¿Y por qué? ¿Falta de humanidad acaso? Porque el pequeño reino es un fiel aliado, clave incluso, de USA en la zona. ¿Y por qué es tan necesario? Porque Bahrein sirve de base a la V flota de la Marina de USA y es, además, un gran comprador de armas estadounidenses, probablemente las que han servido para “aplastar” la revuelta y matar o herir a unos cuantos ciudadanos. Bahrein debe ser estable, señala la diplomacia estadounidense. ¿Por qué esa estabilidad? Pues porque debe serlo y porque la V Flota está donde está para asegurar la fluidez del estrecho de Ormuz. Ni que decir tiene que por ese estrecho pasan raudos, cargados y veloces los petroleros, la sal de la economía desarrollista y suicida.
http://www.rebelion.org/noticia.php?id=122716
Libye, Bahrein, Yémen … Des dictatures plus violentes et contestées que jamais
Les forces de répression en Libye ont assassiné des dizaines de manifestants pro-démocratie lors des manifestations exigeant l’éviction de Mouammar Kadhafi, l’antique dirigeant du pays [plus 40 ans de dictature - N.d.T].
Un médecin de Benghazi, la deuxième ville du pays, a déclaré à Al Jazeera qu’il avait vu 70 corps à l’hôpital principal ce vendredi, après une des plus violentes mesures de répression prises contre des manifestants pacifiques à ce jour.
« Je l’ai vu sur mes propres yeux : au moins 70 corps à l’hôpital », a déclaré Wuwufaq al-Zuwail, un médecin. Il a ajouté que les forces de répression ont empêché les ambulances d’atteindre le lieu des manifestations du vendredi.
Human Rights Watch affirme de son côté que les forces [dites] de sécurité libyennes ont abattu 84 personnes au cours des trois derniers jours.
Le gouvernement libyen a également bloqué la chaîne Al Jazeera dans le pays, et les internautes ont signalé que le site Web d’Al Jazeera était devenu inaccessible.
Manifestants abattus
Les manifestants suivant les funérailles des personnes tuées dans la deuxième ville de la Libye, auraient essuyé des tirs des forces de répression, alors que les protestations dans ce pays nord-africain exportateur de pétrole sont entrées dans leur cinquième jour.
Mohamed el-Berqawy, un ingénieur de Benghazi, a déclaré à Al Jazeera que la ville avait été le théâtre d’un « massacre » et que quatre manifestants ont été tués vendredi.
« Où est l’Organisation des Nations Unies … où est (le président américain Barack) Obama, où est le reste du monde, des gens meurent dans les rue », dit-il. « Nous sommes prêts à mourir pour notre pays. »
Les informations en provenance de Libye sont difficiles à vérifier depuis que les protestations ont commencé, à cause des restrictions imposées à l’entrée des journalistes dans le pays et à cause des limitations appliquées par le gouvernement à Internet et aux accès de téléphonie mobile. Mais Human Rights Watch a signalé qu’au moins 84 manifestants ont été tués jusqu’à présent.
Des dizaines de milliers de manifestants anti-gouvernementaux qui cherchent à renverser Kadhafi sont descendus dans les rues à travers toute la Libye, jeudi, dans ce que les organisateurs ont appelé « le jour de colère » calqué sur des manifestations similaires en Tunisie et en Egypte et qui ont renversé les dirigeants de longue date de ces deux pays. Kadhafi contrôle la Libye depuis 1969.
Les funérailles des personnes tuées, prévues dans les deux Benghazi et la ville de Bayda ce vendredi, peuvent avoir servi de catalyseur pour de plus amples protestations.
Des partisans pro-gouvernementaux ont également été vus dans les rues de Tripoli vendredi matin, selon la télévision d’Etat libyenne, qui diffusait des images portant la mention « en direct » et qui montraient des hommes scandant des slogans de soutien à Kadhafi.
Affrontements meurtriers jeudi
Des affrontements meurtriers ont éclaté dans plusieurs villes ce jeudi, après que l’opposition ait appelé à des manifestations dans une rare initiative de défiance inspirée par les soulèvements dans d’autres Etats arabes et le renversement des présidents-dictateurs Hosni Moubarak en Egypte et Zine El Abidine Ben Ali en Tunisie.
Les plus graves affrontements semblent avoir eu lieu dans la région orientale de Cyrénaïque, et particulièrement dans la ville de Benghazi, où le soutien à Kadhafi a toujours été plus faible que dans d’autres parties du pays.
Le journal libyen officiel Quryna a indiqué que le chef de la sécurité régionale avait été démis de ses fonctions après la mort de manifestants dans Bayda. Des groupes de l’opposition libyenne en exil ont affirmé que les citoyens de Bayda s’étaient joints aux forces de police local pour prendre en charge Bayda et lutter contre les milices soutenues par le gouvernement, dont les rangs seraient comblés par des recrues en provenance d’autres pays africains.
Les adversaires de Kadhafi disent vouloir la liberté politique, le respect des droits de l’homme et la fin de la corruption.
Le gouvernement Kadhafi a proposé le doublement des salaires des employés du gouvernement et a relâché 110 personnes accusées d’activités anti-gouvernementales – des tactiques semblables à celles adoptées par d’autres régimes arabes face à des protestations de masse.
Kadhafi a également rencontré les chefs tribaux pour solliciter leur appui.
19 février 2011 - Al Jazeera
Traduction : Info-palestine
http://www.mecanopolis.org/