viernes, 30 de diciembre de 2011

« La décision d’attaquer la Syrie a été prise lors d’une réunion à Camp David le 15 septembre 2001 »

Nous reproduisons dans nos colonnes l’interview que Thierry Meyssan a accordé à nos confrères du quotidien Algérien La Nouvelle République. Alors qu’en Occident les journalistes s’empressent de relayer la propagande de guerre contre la Syrie, une autre interprétation des événements se fait jour dans les pays dont la presse n’est pas tenue de s’aligner sur la ligne éditoriale impériale.



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La Nouvelle République : Vous étiez en Syrie. Quel constat avez-vous fait ? La réalité du terrain reflète-t-elle les propos avancés par les médias occidentaux concernant les manifestations massives, les tirs à balles réelles qui ont fait au moins 5 000 morts, la constitution d’une « armée syrienne libre » déjà forte de 1 500 hommes et ce début de « guerre civile » avec notamment 1,5 million de Syriens pris au piège qui souffriraient de la faim ?

Thierry Meyssan : Une expression française affirme que « lorsqu’on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage ». En l’occurrence, lorsque les puissances occidentales veulent envahir un état, leurs médias disent que c’est une dictature barbare, que leurs armées peuvent protéger les civils et qu’elles doivent renverser le régime et apporter la démocratie. La vérité, nous l’avons vue en Irak et en Libye : les puissances coloniales ne se préoccupent aucunement du sort des populations, elles dévastent le pays et le pillent. Il n’y a jamais eu de manifestations de masse contre le régime syrien, et par conséquent, il n’a pas été possible de les réprimer à balles réelles. Il y a eu au cours des derniers mois environ 1 500 morts, mais pas du tout dans les circonstances décrites. Il y a bien une « armée syrienne libre », mais elle est basée en Turquie et au Liban, et ne compte au grand maximum que quelques centaines de soldats que l’on exhibe devant les caméras. Enfin, la Syrie est autosuffisante au plan alimentaire et, malgré les difficultés de distribution, il n’y a aucun problème de pénurie. La version des médias occidentaux est une pure fiction. La vérité sur place, c’est que les Occidentaux livrent une guerre non conventionnelle contre la Syrie. Ils ont envoyé des combattants arabes et pachtounes, recrutés par le prince saoudien Bandar bin Sultan et encadrés par les forces spéciales françaises et allemandes. Ces combattants ont d’abord tenté de proclamer des émirats islamiques, puis ils ont organisé de vastes embuscades contre les convois militaires syriens. Aujourd’hui, ils sont commandés par un émir d’Al-Qaïda, le Libyen Abdelhakim Belhaj. Ils ont renoncé aux grandes opérations et mènent des actions commando au cœur des villes pour y semer la terreur en espérant provoquer une guerre civile confessionnelle. Leur dernier fait d’armes est ce double attentat à Damas.

La Nouvelle République :Dans l’un de vos articles, vous vous posez la question sur les accusations avancées par l’Observatoire syrien des droits de l’homme, basé à Londres, que des institutions comme le Haut Commissariat des droits de l’homme de l’ONU reprennent sans les vérifier. D’après-vous, à quel jeu se prêtent les instances onusiennes ?


Thierry Meyssan : L’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH) a surgi soudainement sur la scène médiatique. Cette association n’a aucun passé dont elle puisse se prévaloir et seul un de ses membres est connu. C’est un cadre des Frères musulmans syriens, disposant de trois passeports, syrien, britannique et suédois. Ce monsieur annonce chaque jour le nombre de « victimes de la répression », sans étayer ses dires. Ses affirmations sont invérifiables et donc sans valeur. Elles sont pourtant reprises par tous ceux que cela arrange. La Haut commissaire aux droits de l’homme a désigné trois commissaires pour enquêter sur les événements en Syrie. Leur mission outrepasse les compétences de l’ONU, qui prévoient des inspections régulières que la Syrie reçoit conformément aux traités. Comme dans l’affaire Hariri, les Nations unies partent du principe que les autorités locales (libanaises ou syriennes) sont incapables ou malhonnêtes et qu’il faut leur substituer des enquêteurs étrangers. Dans ces conditions, elles ne peuvent pas exiger raisonnablement la coopération des autorités locales. Elles ont donc travaillé depuis la Suisse et la Turquie. La désignation des trois commissaires n’offre aucune garantie d’impartialité. Ils sont tous trois ressortissants d’État qui militent pour l’intervention militaire contre la Syrie. Leur méthode n’est pas plus acceptable : sous la pression de la commissaire turque, qui est une militante engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, la commission a considéré que les témoignages à charge n’avaient pas besoin d’être recoupés et vérifiés : ce serait aux accusés de faire la preuve de leur innocence lorsqu’on les déférera devant un tribunal. Cette procédure inquisitoriale permet d’accuser n’importe qui de n’importe quoi, mais ne démontre rien du tout. Les enquêteurs ont entendu plus de 200 personnes qui disent disposer d’informations et affirment parfois avoir été témoins, voire victimes d’exactions. Conformément à la procédure, le nom des témoins reste secret à ce stade de l’enquête. Mais contrairement à la procédure, les noms des victimes sont également secrets. La Haut commissaire affirme doctement qu’il y a plus de 5 000 victimes de la répression, mais elle n’avance que deux noms. Pas de chance, ces deux cas, qui ont été largement médiatisés par Al Jazeera, ont fait l’objet de multiples investigations. Le premier correspond à un enfant tué dans la rue par des tireurs inconnus en voiture ; le second est un adolescent qui a été recruté par une bande armée pour participer à l’attaque d’une résidence militaire et qui est mort la kalachnikov à la main. Cela n’a rien à voir avec une répression de manifestation pacifique. Nous attendons donc de la Haut commissaire qu’elle publie le nom des victimes pour que nous puissions vérifier le bien-fondé de ses accusations. De nombreuses instances de l’ONU ont perdu leur crédibilité. En premier lieu, on ne devrait pas accepter de confier des responsabilités à des experts qui n’ont pas le statut de fonctionnaires internationaux, mais sont des fonctionnaires nationaux détachés par leurs États. On ne devrait pas pouvoir agir au nom de l’ONU si l’on reste tenu d’obéir à sa hiérarchie nationale.

La Nouvelle République : En Syrie comme en Libye, certains observateurs avancent que les rebelles sont en fait des escadrons de la mort, des mercenaires étrangers. Quel constat avez-vous fait à ce propos ?


Thierry Meyssan : Dans les deux cas, il y a des nationaux qui participent à la lutte armée, mais ils sont minoritaires par rapport aux combattants étrangers. En Libye, des groupes issus de tribus précises se sont joints aux mercenaires étrangers pour la sécession de la Cyrénaïque. Mais ils ont refusé d’aller se battre en Tripolitaine pour renverser Kadhafi. Il a fallu déployer les troupes d’Al-Qaïda, puis faire débarquer 5 000 commandos incorporés dans l’armée régulière du Qatar pour mener les combats au sol. Dans les derniers jours de la Jamahiriya, la tribu des Misrata a rejoint l’Otan et elle est entrée dans Tripoli lorsque les bombardements et la bataille au sol ont cessé. Les seuls Libyens qui se sont battus de bout en bout contre le régime sont ceux d’Al Qaida et un groupe de soldats qui avaient fait défection avec le général Abdel Fatah Younes. Or, le général Younes avait été chargé dans le passé par le colonel Kadhafi de réprimer la rébellion d’Al-Qaïda. C’est pourquoi ses alliés d’Al-Qaïda l’ont assassiné pour se venger dès qu’ils ont pu se passer de lui. En Syrie, il y a des insurgés, ce sont des Frères musulmans et des takfiristes. Il y a surtout des combattants étrangers qui recrutent des voyous et les payent grassement pour tuer leurs concitoyens. Le problème de l’Otan, c’est que, à la différence de la Libye, la Syrie est une nation historique. Il n’y a pas de fracture régionale comme entre la Cyrénaïque et la Tripolitaine. La seule division possible est sur une base confessionnelle, mais elle ne fonctionne pas pour le moment, bien que l’on ait assisté à quelques affrontements de ce type à Banyias et à Homs. L’arrivée officielle des Libyens pour installer un quartier général en Turquie et intégrer des déserteurs syriens dans le dispositif parachève le tout.

La Nouvelle République : Le Conseil national syrien s’est formé sous l’égide de la France à Paris. Quelle lecture peut-on faire de cet événement ? La France va-t-elle prendre les devants de la scène comme en Libye avec notamment son « émissaire » BHL, ou opter pour une autre stratégie ?


Thierry Meyssan : D’abord, chacun voit bien que les institutions françaises sont en partie pilotées par des personnalités illégitimes, comme Bernard Henry Levy, qui exercent des responsabilités sans droit, ni titre. Ensuite, certains élus, comme le président Sarkozy, ne servent pas les intérêts nationaux, mais ceux du système impérial US. Sous leur autorité, la France s’est déjà engagée dans un conflit en Côte d’Ivoire qui servait les intérêts de quelques multinationales françaises, puis elle s’est engagée en Libye de manière à étendre à l’Afrique du Nord le projet néo-conservateur de remodelage du « Moyen-Orient élargi ». La France n’a plus de contentieux avec la Syrie, ainsi que l’a montré la réception du président Al-Assad à Paris, lors du sommet de la Méditerranée. À la rigueur, on pourrait considérer que le vieux conflit des années 80 (notamment l’assassinat de l’ambassadeur français à Beyrouth) est passé par pertes et profits sans avoir été soldé, et l’on pourrait le réactiver. Mais je ne suis pas sûr du tout que, dans cette affaire, les torts français ne soient pas plus importants que ceux des Syriens. Bref, Paris n’a aucune raison d’attaquer Damas. Nous savons tous que la vraie question est ailleurs : la domination et l’exploitation de cette région dépendent de l’alliance des États-Unis et d’Israël d’une part, avec la Turquie et les monarchies pétrolières d’autre part. Cette alliance se heurte à un axe de résistance comprenant le Hamas, le Liban, la Syrie, l’Irak et l’Iran, appuyés par la Russie et la Chine. Au plan régional, deux pôles se sont formés, l’un est exclusivement sunnite, l’autre est multiconfessionnel (et non pas chiite comme le prétendent les néo-conservateurs pour imposer la fitna). La France est devenue le « proxy » des États-Unis. Elle peut à tout moment entrer en guerre contre la Syrie. Cependant, elle n’en a pas la capacité seule, ni même avec la Grande-Bretagne. Et le sommet du 2 décembre qui devait instituer une alliance à trois avec l’Allemagne a été annulé faute d’accord au plan financier. En pleine crise de l’euro, les Européens n’ont pas les moyens de leur impérialisme.

La Nouvelle RépubliqueLa Nouvelle République : La Ligue arabe a décidé, dans une mesure inattendue, de suspendre la Syrie de toutes ses institutions, et ce, avant même que n’expire le délai de 15 jours accordé à la direction syrienne pour mettre en œuvre le plan arabe de règlement de la crise. Quelle lecture pourrait-on faire de cette décision contraire aux statuts de la Ligue qui exige l’unanimité moins un vote pour ce type de mesure ?


Thierry Meyssan : Les organisations internationales, que ce soit la Ligue arabe ou l’ONU, n’appartiennent pas aux États qui les forment, mais à ceux qui les financent. La Ligue est devenue un jouet aux mains des monarchies pétrolières. Des gens qui n’ont pas même de Constitution chez eux ne pensent pas à respecter les statuts des organisations qu’ils ont achetées. Au-delà de ce constat, la décision prise par la Ligue d’assiéger économiquement la Syrie ne sont pas des « sanctions » pour une faute commise, mais le début d’une guerre conventionnelle.

La Nouvelle République : Le même scénario se dessine comme celui constaté en Libye. Allons-nous assister aux mêmes péripéties en Syrie, où le contexte est différent, ou allons-nous assister à une autre situation ?


Thierry Meyssan : Le contexte et les protagonistes sont différents. La Libye était un État isolé. Le colonel Kadhafi a soulevé beaucoup d’espoir et a beaucoup déçu. Il était anti-impérialiste, mais multipliait les arrangements secrets avec Washington et Tel-Aviv. Il a été l’allié de tous et a négligé, voire trahi chacun. Son pays n’avait pas de diplomatie, ni de politique d’alliance, hormis celle de ses investissements pour le développement de l’Afrique. La Libye s’est donc trouvée isolée face à l’Otan. Au contraire, la Syrie est une vieille nation qui a toujours cultivé ses alliances, y compris dans son choix de résistance aux côtés des Palestiniens, des Libanais, des Irakiens et des Iraniens. Sa diplomatie est si forte qu’elle a pu obtenir en quelques jours le double veto russe et chinois au Conseil de sécurité. Toute guerre contre la Syrie est appelée à s’étendre à l’ensemble de la région, voire à dégénérer en guerre mondiale si l’Iran ou la Russie interviennent directement. En outre, les Libyens sont 5 millions quand les Syriens sont 23 millions. La Libye n’avait d’autre expérience militaire que la guerre du Tchad, quand la Syrie est habituée à vivre depuis 60 ans dans une région en guerre permanente. Les experts du lobby pro-guerre à Washington affirment que l’armée syrienne est mal équipée et mal entraînée. Ils promettent qu’une intervention internationale sera une promenade de santé. C’est amusant car les mêmes experts affirmaient en 2006 qu’Israël devait éviter une nouvelle guerre avec la Syrie ; parce qu’elle serait trop dangereuse.

La Nouvelle République : Certains avancent que ce qui se passe en Syrie n’est que le prolongement de ces « révolutions arabes », alors que la Syrie figure depuis l’ère Bush sur l’agenda américain, selon les déclarations du général Wesley Clark ; d’après-vous, quelle échappatoire pour Bachar Al-Assad pour déjouer cette conspiration ?


Thierry Meyssan : Comme vous le rappelez, la décision d’attaquer la Syrie a été prise lors d’une réunion à Camp David, le 15 septembre 2001, juste après les attentats de New York et Washington. L’administration Bush avait planifié une série de guerre : Afghanistan et Irak, Libye et Syrie, Soudan et Somalie, pour finir par l’Iran. En 2003, juste après la chute de Baghdad, le Congrès a adopté le Syrian Acountability Act qui ordonne au président des États-Unis d’entrer en guerre dès que possible contre la Syrie. Ce que le président Bush n’a pas eu le temps de faire incombe désormais à son successeur Barack Obama. Le général Wesley Clark a révélé cette stratégie il y a plusieurs années déjà, pour mieux s’y opposer. Il a joué un rôle très important durant la guerre de Libye qu’il a vainement tenté d’arrêter avec l’aide de nombreux généraux d’active.Ensemble, ils représentent un courant non négligeable d’officiers supérieurs qui refusent de voir mourir leurs hommes dans des aventures extérieures qui ne servent pas les intérêts des États-Unis, mais ceux de quelques idéologues proches d’Israël. Ils feront donc tout pour empêcher une guerre en Syrie et ils disposent de plus de leviers qu’on ne le croit pour influer la politique mondiale. Le président Bachar Al-Assad n’est pas comme son père. Ce n’est pas un autocrate. Il gouverne avec une équipe. La stratégie de son gouvernement consiste d’une part à préserver la paix civile face aux tentatives de déstabilisation et de division confessionnelle ; et d’autre part à renforcer ses alliances, principalement avec l’Iran, la Russie et la Chine.

La Nouvelle République : Un constat qui s’impose dans ces troubles que connaît le monde arabe, que ce soit en Tunisie, en Égypte, en Libye et maintenant en Syrie, c’est cette « réconciliation » de l’Occident avec les mouvances islamistes pourtant combattues. D’après vous, quels sont les tenants et les aboutissants dans ce nouveau jeu occidental ?


Thierry Meyssan : Je ne pense pas que les islamistes aient jamais été vus comme des ennemis par l’Occident. Historiquement, tous les empires ont eu besoin d’eux pour limiter les résistances nationales. C’était le cas avec les Ottomans, comme avec les Français et les Anglais. Souvenez-vous que la France n’a jamais appliqué la loi de séparation de l’Église et de l’État (1905) en Algérie. Elle s’est au contraire appuyée sur les mosquées pour asseoir son autorité. Les Anglo-saxons ont toujours fait de même. Plus encore, les États-Unis ont créé des mouvements islamiques dans les années 80 avec l’espoir de provoquer un conflit de civilisations entre le monde musulman et l’Union soviétique. C’était la stratégie de Bernard Lewis, mise en œuvre par Zbigniew Brzezinski, et théorisée pour le grand public par Samuel Huntington. Cela a donné Al-Qaïda. Ces gens ont défendu les intérêts de l’empire américain en Afghanistan, en Yougoslavie, en Tchétchénie, et plus récemment en Irak, en Libye et maintenant en Syrie. Abdelhakim Belhaj, qu’Ayman Al-Zawahiri avait nommé numéro 3 Al-Qaïda lorsque le Groupe islamique combattant en Libye a été absorbé par Al-Qaida, est aujourd’hui gouverneur militaire de Tripoli et commandant de l’armée syrienne libre. Il s’affiche sans complexe comme l’homme de l’Otan et exige que le MI6 qui l’a torturé lui rende des comptes. Quant aux Frères musulmans que Washington porte aujourd’hui au pouvoir en Tunisie, en Libye et en Égypte, et qu’il voudrait installer en Syrie, ils sont historiquement liés au MI6. Ils avaient été conçus par Hassan Al-Banna pour combattre les Anglais, mais ils ont été utilisés par les Anglais pour combattre Nasser. Aujourd’hui, ils croulent sous les subventions du Conseil de coopération du Golfe, ce qui n’est pas un signe d’indépendance.

La Nouvelle République : Si demain le régime de Bachar Al-Assad venait à chuter, quelles en seraient les répercussions sur l’axe de la résistance Téhéran-Hezbollah-Hamas ?


Thierry Meyssan : Les États-uniens ne font pas mystère que, s’ils parvenaient à détruire la Syrie – je dis à « détruire la Syrie », car la question de la résistance va bien au-delà de la personne du président Al-Assad – ils poursuivraient la guerre en attaquant immédiatement l’Iran. Par conséquent, la chute de la Syrie ouvrirait une période de grande instabilité susceptible de dégénérer en conflit mondial.

La Nouvelle République : Dans ce conflit syrien, la Turquie a pris parti et adhéré totalement aux thèses de l’opposition syrienne pro-occidentale. Bannissant le régime syrien, le présentant comme étant en train de tuer son peuple, refusant de voir les manifestations de soutien au président syrien, dénigrant la dimension armée de la contestation, et allant même jusqu’à refuser aux opposants de l’intérieur le statut de représentants du peuple syrien, le réservant à ceux du Conseil national syrien. D’après-vous, comment expliquer ce revirement ?


Thierry Meyssan : Nous avions tous oublié que la Turquie est membre de l’Otan. L’armée turque est supplétive de celle des États-Unis. Par le passé, c’est d’ailleurs elle qui a sauvé les États-Unis en Corée. La Turquie abrite des bases états-uniennes et vient d’accepter que le Pentagone transfère sur son territoire les bases de l’Otan actuellement stationnées en Espagne, et installe de nouveaux radars destinés à surveiller l’Iran. Depuis un siècle, les dirigeants turcs multiplient les erreurs politiques. Erdogan espère devenir le gendarme de la région comme l’avaient fait avant lui le shah Reza Pahlevi et Saddam Hussein. L’Histoire a montré comment les États-Unis traitent ceux qui les servent : ils les utilisent, puis les éliminent.

http://www.voltairenet.org/La-de%CC%81cision-d-attaquer-la-Syrie

Thomas a los Sionistas: “No Tenéis Derecho a Confiscar Todo un País”

La decana de los periodistas en la Casa Blanca, Helen Thomas (91 años), ha reiterado su posición hostil al sionismo y el papel del lobby pro-israelí en EEUU.

En una entrevista con el diario israelí Yediot Ahranot, Thomas dijo: “He criticado duramente a los presidentes de EEUU, pero sólo cuando se habla en contra de Israel, se pierde el trabajo. Es difícil convivir con el poder ilimitado del lobby sionista aquí.”

Y agregó: “No estoy en contra de la religión judía, sino del sionismo. Yo sigo diciendo que los judíos deben devolver todo lo que no es suyo a sus legítimos dueños. El derecho a existir no les da, en modo alguno, el derecho a confiscar una tierra que no es suya.”

Ella calificó de “vacías” las palabras del corresponsal del diario que había dicho que “la tierra de Palestina perteneció a los judíos antes de que fuera de los palestinos”. Thomas dijo que los palestinos han vivido mucho tiempo en su tierra, y que nadie tiene derecho a expulsarles de ella. “¿Qué hacéis después de haber sufrido? Expulsar a otra gente que no había hecho nada contra vosotros de su tierra”, señaló.

“EEUU mantiene una guerra injusta, al lado de Israel, contra los palestinos”, dijo.

Al comentar sobre la victoria de Hamas en las elecciones, la decana de la prensa de la Casa Blanca reiteró que Hamas fue elegido democráticamente. “No sé por qué es tan difícil para Israel entender por qué el pueblo palestino eligió a Hamas. Estoy en contra de la violencia, pero entiendo el deseo palestino de recuperar lo que le ha sido arrebatado”.

Helen Thomas renunció después de realizar comentarios en contra de los sionistas a los que pidió que abandonaran Palestina y regresaran a sus países de origen en Europa. Así fue como el gobierno de Obama la obligó a dejar su puesto a pesar de su larga experiencia y su origen judío.

http://www.almanar.com.lb/spanish/adetails.php?eid=9956&cid=23&fromval=1&frid=23&seccatid=30&s1=1

Los medios adscritos al Poder que esclaviza a la Humanidad se defienden de la acusaciones de Chávez por el evenenamiento de presidentes sudamericanos

Completamente lógico. Admitir que el Poder que rige el Mundo es el del Mal, implicaría que ellos (sus periódicos y TVs) trabajan para ese mismo Mal.
Por ello, el diario español El Mundo intenta contarnos que es muy normal que 6 presidentes enfermen de cáncer simultáneamente
y la TV catalana dice algo sobre que Chávez “ve fantasmas”.
No es extraño: a todos los que han visto la Realidad los han calificado de esquizofrénicos. Estados Unidos, por supuesto, hace el papel de psiquiatra.
PD: ¿Alguna TV o periódico se le ocurre investigar, ya que es tan “normal”, la enorme epidemia de cáncer que padece la Humanidad? ¡Y nos siguen metiendo miedo con el sida, 30 años después, mientras el mundo se muere de cáncer! ¡Já!

cancer en los mandatarios de latino america/ la manipulacion mediatica de tv3



FUENTE: http://www.rafapal.com/

viernes, 16 de diciembre de 2011

OBAMA ORDENA CONSTRUCCIÓN DE "CAMPOS ÁRTICOS DE LA MUERTE" PARA ENCARCELAR A LOS TRAIDORES ESTADOUNIDENSES

Diciembre 11,2011.

Un preocupante reporte redactado por el Estado Mayor General Ruso dirigido al Presidente Medvedev alerta el día de hoy que el acuerdo para la Zona de Seguridad Norteamericana firmado la semana pasada entre el Presidente Estadounidense Obama y el Primer Ministro Canadiense, Stephen Harper está fusionando, de facto, a esas dos naciones y esto les permite a los Estadounidenses comenzar a construir uno de los más grandes sistemas Gulag (campos de trabajo forzado) en la historia moderna de la humanidad.

Según ese informe, este nuevo convenio entre los Estados Unidos y el Canadá acerca mucho más a lograr la Unión Norteamericana entre esas dos naciones y México, y que fue propuesta por primera vez por el Presidente Ronald Reagan el 13 de noviembre de 1979.

Lo más espantoso sobre este nuevo convenio, dicen los expertos militares Rusos en dicho reporte, es que aparte de que Canadá tiene que proporcionarle a los Estados Unidos información personal de millones de ciudadanos Canadienses, los Estadounidenses ya tiene el control completo para comenzar a construir su largamente buscado sistema de campos de trabajo forzado en el Ártico Canadiense ideado para retener a un millón de sus ciudadanos, a los que el Presidente considere “traidores”.

Virtualmente desconocida por las masas del pueblo Estadounidense es la facultad de su Presidente de catalogar a quien sea que él escoja de “terrorista” o “traidor” lo que le da el poder de entregar a esos ciudadanos al control de fuerzas militares que los podrán tener prisioneros sin cargos ni juicios por siempre.

Todavía peor, y como ya lo habíamos reportado anteriormente, se están aprobando nuevas leyes en los Estados Unidos que ahora designan a su suelo patrio como “campo de batalla” y a los ciudadanos ordinarios que se oponen al régimen Obama como “enemigos del estado”.

No contento con estos pavorosos poderes dictatoriales que ya posee, nuevos informes procedentes de los Estados Unidos ya están señalando que el Presidente Obama está amenazando con poner veto a leyes mucho más duras que no le dan el control total para entregar a quien sea que él escoja para ser encarcelado por las fuerzas militares Estadounidenses.

Los analistas militares jurídicos Rusos en ese informe detallan, también, que la necesidad de Obama para establecer estos “Campos Árticos de la Muerte” en Canadá es para mantener prisioneros a los “traidores” Estadounidenses para que no puedan tener acceso al sistema legal mientras son torturados, igual que el sistema de las prisiones secretas de la CIA y del ejército Estadounidense establecido alrededor del mundo en la década pasada durante su llamada “Guerra Contra el Terror

En lo que respecta al tipo de vida que pueden esperar esos Estadounidenses en esos “Campos Árticos de la Muerte”, fue descrito hace poco por periodistas investigadores Alemanes que descubrieron una de esas prisiones secretas en Rumania y que, en parte, dijeron:

Según funcionarios Estadounidenses, entrevistados anónimamente, durante su primer mes de detención, a los detenidos se les privó de sueño, al estarlos mojando con agua, se les obligó a estar de pie en posiciones dolorosas y fueron abofeteados. Hay un término conveniente y descriptivo para este tipo de trato que los lectores en países “civilizados” pudieran encontrar útil – tortura.

Un detalle extraño sobre la prisión congela la sangre más que nada. Las seis celdas fueron montadas sobre muelles de forma que siempre se estén balanceando un poco. Aparentemente, es una buena manera de mantener a la gente desorientada por largos períodos de tiempo. Sabrá Dios de donde la CIA recluta a esa clase de gente que puede soñar con este tipo de cosas- desde las filas de una milicia clandestina fuertemente armada o tal vez hasta del Ku Klux Klan”.

Escalofriantes reportes que llegan de los Estados Unidos señalan que el ejército Estadounidense ha comenzado a entrenar a sus tropas para que trabajen en esos “Campos Árticos de la Muerte” bajo una Especialidad Ocupacional Militar (MOS) diseñada para enseñarles como tratar a los detenidos civiles y han comenzado ya a preguntarles a las tropas de su Guardia Nacional si podrían dispararles y matar a sus conciudadanos Estadounidenses.

En cuanto a los tipos de Estadounidenses que el régimen Obama catalogue como “terroristas”, el Senador Estadoounidense, Ron Paul, advirtió la semana pasada que incluía a quien sea que haya perdido sus dedos, a quien sea que tenga armas y a quien sea que tenga municiones impermeables y a quien sea que tenga provisiones de alimentos para más de siete días en sus casas. (Video AQUÍ).

Tan preocupado está el régimen de Obama sobre todo aquel ciudadano Estadounidense que tenga alimento para más de siete días, nuevos informes de los Estados Unidos están diciendo que los agentes del gobierno federal ya están ordenándoles a las compañías de alimentos que les proporcionen la lista de todo aquel que esté comprando alimento con miras a tiempos difíciles o para desastres.

Cualquier Estadounidense que crea que él no es terrorista, debe pensarlo otra vez pues como lo informó ya InfoWar.com, los documentos secretos del gobierno que ellos consiguieron, dicen también que esa gente es enemiga del estado si apoya al Congresista Ron Paul, tiene oro en su poder u ondea la bandera Estadounidense.

La fecha para el inicio de esta represión masiva contra sus ciudadanos del régimen de Obama, fue revelada, espantosamente, esta semana cuando se publicaron nuevos documentos que muestran su presión para abrir lo que llaman campos de detención de la FEMA en todos los 50 estados lo más pronto posible.

La razón detrás de la preparación del régimen de Obama para desatar su brutal poderío contra sus propios ciudadanos fue, igualmente, advertida la semana pasada por el analistas de tendencias Gerald Celente, que durante una entrevista con Russia Today (video AQUÍ) señaló que los Estados Unidos se preparaban para establecer una “Ley Marcial Económica” poco después del Año Nuevo.

Tristemente para el pueblo Estadounidense, cuya marcha hacia la servidumbre comunista se va acelerando con cada día que pasa, fue el haber ignorado las palabras del Primer Ministro Putin que advirtió los peligros de todo país que seguía el sendero del Comunismo al declarar que: “La concentración de bienes de plus valía en manos del estado es un aspecto negativo de las medidas anti-crisis en virtualmente toda nación. En el siglo 20, la Unión Soviética tomó el rol absoluto del estado. A la larga, esto convirtió totalmente incompetente a la economía Soviética. Esta lección nos costó muy caro. Estoy seguro que nadie quiere ver que se repita”.

Y en lo que solamente se puede describir como la ironía más déspota de todas, mientras el Occidente ha dedicado casi toda su atención a las protestas Rusas que vieron casi 300 arrestos, aún se niegan a reportar las Protesta de “Ocupar” (Indignados) que han sacudido a sus países y que han dado por resultado el trato brutal a los manifestantes pacíficos y han visto el encarcelamiento de más de 5,000 de ellos.
http://sorchafaal-en-espanol.blogspot.com/

sábado, 10 de diciembre de 2011

"Y tú, todavía rey franquista, aún protegido como estás por la larga mano del dictador" "¿Por que te callas ahora? Le pregunta un Coronel del ejército

Por Amadeo Martinez Inglés, coronel del ejército español
Recordando la famosísima frase que le dirigiera el monarca español al Presidente venezolano Hugo Chávez, "¿Por qué no te callas?", el coronel del ejército español, Martinez Inglés, se la devuelve ahora al monarca en relación con el affair de presunta estafa multimillonaria protagonizada por su yerno Iñaki Urdangarin.

"Y tú, todavía rey franquista, aún protegido como estás por la larga mano del dictador"
"¿POR QUÉ TE CALLAS AHORA?" LE PREGUNTA UN CORONEL DEL EJÉRCITO AL REY

Sí, sí, regio suegro del atlético Urdanga; divino monarca enviado por el Espíritu Santo a este bendito país para velar por la democracia, la felicidad, la salud y el bienestar de sus sufridos ciudadanos; rey sin par que crees provenir del testículo derecho del emperador Carlomagno cuando en realidad lo haces de la pérfida bocamanga del genocida Franco.


Sí, tú, último representante en España de la banda de borrachos, puteros, idiotas, descerebrados, cabrones, ninfómanas, vagos y maleantes que a lo largo de los siglos han conformado la foránea estirpe real borbónica culpable del atraso, la ignorancia, la degradación, la pobreza, el odio y la miseria generalizada de centenares de generaciones de españoles; presunto (estamos en un Estado de derecho aunque no lo parezca) malversador de fondos públicos para pagar francachelas sexuales; corrupto máximo en un país donde, desgraciadamente, la corrupción se mama desde la cuna; impune muñidor de una descomunal fortuna personal que nadie en este país sabe de donde ha salido; vil autogolpista castrense en aquél recordado 23-F que organizaste in extremis para salvaguardar tu detestable corona franquista; fratricida confeso (o presunto asesino) en tu juventud; reo de un delito de alta traición a la nación española al pactar en 1975 con el Departamento de Estado norteamericano, ostentando interinamente la Jefatura del Estado español por enfermedad del dictador Franco, la entrega vergonzante a Marruecos de la totalidad de la antigua provincia española del Sahara Occidental (territorio bajo administración española, según la ONU) en evitación egoísta de una guerra con ese país que hubiera puesto en peligro tu tambaleante corona; corresponsable, en consecuencia, del espantoso genocidio posterior (más de tres mil víctimas) cometido por el rey alauí, Hassan II, para dominar el inmenso territorio abandonado por España... tú que mandas callar a voz en grito a jefes de Estado extranjeros.

¿Por qué callas ahora? ¿Por qué no hablas, y cuanto antes, a los españoles? Primero ¡faltaría más! de las andanzas presuntamente delictivas (los jueces hablarán próximamente) de tu deportivo yerno, ese caradura integral que se ha valido de su matrimonio (con el, seguramente, también delictivo consenso de su gentil esposa) y de la impunidad casi absoluta de que ha gozado hasta ahora la llamada familia real española, para apropiarse de millones de euros del erario público. Con la gentil colaboración de políticos y altos cargos de las derrochadoras y detestables administraciones públicas de este país (central y autonómicas).

Y en segundo lugar, supremo líder de la ya amortizada monarquía franquista del 18 de julio, y ya va siendo hora, háblanos de todas las irregularidades y presuntos delitos cometidos por tu regia persona, algunos de los cuales acabo de señalar y que este humilde mortal (o plebeyo, como quieras) ha denunciado repetidas veces en los últimos años ante las Cortes Españolas, única institución que puede entender de los mismos en base a la absoluta impunidad constitucional de la que gozas gracias a tu amado generalísimo, el tercer dictador más sanguinario de la historia europea después de Hitler y Stalin. Presuntos delitos de los que más tarde o más temprano tendrás que responder ante el pueblo español y que, no te quepa la menor duda, ocuparán algún día páginas y páginas en la triste historia de este país de la modélica transición y gaitas parecidas.

Porque, amigo monarca, ya conoces los populares dichos: "A todo cerdo le llega su San Martín" y "El tiempo coloca a cada uno en su lugar". Y a ti, y a toda tu familia y parentela más o menos cercana de enchufados, vagos y maleantes de toda laya, parece ser que está a punto de llegaros esa suculenta y tradicional onomástica de ancestral raíz gastronómica a la vez que el justiciero "devenir temporal de la historia" os arrincona sádicamente contra vuestro propio latrocinio y contra vuestra y escandalosa corrupción; decidido a bajaros a todos a las negras profundidades del infierno político y social.

El largo tiempo del vino (Vega Sicilia, naturalmente) y las rosas de palacios y lujosas residencias veraniegas (más de siete lustros), gastándoos a espuertas el escaso dinero de los amados y tontorrones súbditos, toca a su fin. Y todos, absolutamente todos los componentes de esa tu despreciable familia real, tendréis que comparecer algún día ante la justicia; unos, como el atlético y descerebrado deportista de elite que creyó que le había tocado la bonoloto cuando la infantita de marras le eligió como dulce esposo de su particular cuento de hadas, muy pronto, porque las pruebas son irrefutables y porque, aunque torpe y lenta, la bella diosa ciega celtibérica de la balanza de oro, no podrá esta vez mirar para otro lado y tendrá que castigar como se merece tanto derroche, tanto latrocinio y tanta vagancia familiar e institucional; otros, como las infantitas borbónicas casadas o separadas temporalmente de sus parejas, que se dejan querer cobrando espectaculares sueldos millonarios de grandes empresas españolas y multinacionales y que, con tribunales o sin ellos, pronto tendrán que renunciar a tanta bicoca; y tú, todavía rey franquista de todos los españoles, aún protegido como estás por la larga mano del dictador y por la nefasta herencia constitucional de unos cuantos pelotas de intramuros del régimen (padres de la patria, qué risa) que parieron una Carta Magna a tu medida haciéndote divino e inviolable... no te confíes demasiado que el horno no está para bollos y muy pronto pintarán bastos en las calles y avenidas de muchas ciudades españolas.

¡Deja ya de hacerte el muerto! ¡Deja ya de emplear medios del Estado (aviones militares y demás) para acudir a grandes premios de Fórmula I o torneos internacionales de tenis a la par que eludes con total desvergüenza las escasas y ridículas obligaciones de tu medieval cargo...y habla! Cuéntanos a los españoles si conocías o no las presuntamente delictivas andanzas de tu todavía yerno, el Urdanga ése, y por qué te hiciste el sueco si, como es de cajón, las conocías. Y, también, nos pones al corriente de a cuanto asciende a día de hoy tu amañada fortunita, de como se desarrollaron (sin entrar en detalles morbosos, desde luego) tus pícaras alegrías amatorias con cargo a los fondos reservados del Estado español, de como transcurrió el tortuoso día (23-F del 81) en el que salvaste a todos los españoles... y de todas las demás guarrerías personales y familiares cometidas en tu ya largo reinado. Así los españoles nos iremos enterando de todo ello sin tener que acudir a Internet y los jueces y los diputados electos del Partido Popular del hoy "muy asustado y mudo Rajoy" podrán ir tomando nota. Para cuando haga falta, naturalmente...
(De Kaosenlared)

VIDEO DE DENUNCIA DEL CORONEL MARTINEZ INGLES SOBRE LA ENTREGA DEL SAHARA A MARRUECOS Y LA PARTICIPACION DEL REY EN AQUELLOS HISTORICOS ACONTECIMIENTOS



http://canarias-semanal.com/not/807/_por_que_te_callas_ahora__le_pregunta_un_coronel_del_ejercito_al_rey/

jueves, 8 de diciembre de 2011

China Joins Russia, Orders Military To Prepare For World War III

A grim Ministry of Defense bulletin issued to Prime Minister Putin and President Medvedev today states that President Hu has “agreed in principal” that the only way to stop the West’s aggression led by the United States is through “direct and immediate military action” and that the Chinese leader has ordered his Naval Forces to“prepare for warfare.”

Hu’s call for war joins Chinese Rear Admiral and prominent military commentator Zhang Zhaozhong who, likewise, warned this past week that “China will not hesitate to protect Iran even with a Third World War,” and Russian General Nikolai Makarov who grimly stated last week, “I do not rule out local and regional armed conflicts developing into a large-scale war, including using nuclear weapons.”

The raising of global tensions between the East and West was exploded this past fortnight when Russian Ambassador Vladimir Titorenko and two of his aides retuning from Syria were brutally assaulted and put in hospital by Qatar security forces aided by CIA and British MI6 agents attempting to gain access to diplomatic pouches containing information from Syrian intelligence that the United States was flooding Syria and Iran with the same US-backed al Qaida mercenaries who toppled the Libyan government.

Further evidence in these diplomatic pouches, this bulletin says, reveals that the United States is preparing an “ultimate solution” to the Middle East Crisis should nuclear war break out by attacking Syria and Iran with lethal biological agents intended to kill tens of millions of innocent civilians.

The discovery of the biological agent to be used by the West was revealed a fortnight ago by Dutch virologist Ron Fouchier of the Erasmus Medical Centre in the Netherlands who lead a team of scientists that discovered that a mere five mutations to the avian flu virus was sufficient to make it spread far more easily and would make it the most lethal killer of mankind ever invented.

Should the US begin an attack utilizing this deadly virus, this bulletin continues, its most likely method of delivery would be via its RQ-170 Sentinel Drone which is operated by the CIA.

These frightening assessments of future US actions against its enemies were revealed in this bulletin based upon Russian intelligence analysts examination of the RQ-170 Sentinel Drone brought down over Iranian territory last week by the Russian made Avtobaza ground-based electronic intelligence and jamming system used against this unmanned aerial vehicle with little damage and that showed it be equipped with a sophisticated aerosol delivery system.

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viernes, 2 de diciembre de 2011

Intelectual norteamericano denuncia desde Damasco: «la CIA, el MI6 y el Mossad operan juntos contra Siria»

FOTO: El embajador de EEUU en Siria, Robert S. Ford (izquierda) es, según fuentes fidedignas, el funcionario norteamericano clave del Departamento de Estado que ha sido el responsable de reclutar árabes terroristas para crear los «escuadrones de la muerte» generalmente con activistas afiliados a Al Qaeda (y que la CIA financió) a estas mismas unidades en Afganistán, Irak, Yemen y Chechenia para que luchen ahora contra el ejército sirio y la policía en Siria para generar una guerra civil en este país.]

Los países occidentales están haciendo todo lo posible para desestabilizar la paz civil en Siria, ha denunciado el escritor y periodista norteamericano Webster Tarpley (Red Voltaire) desde Damasco, capital de Siria a la televisión RT (Russia Today). Según él, los civiles sirios tienen que hacer frente a escuadrones de la muerte y a un terrorismo ciego, lo cual es típico de las acciones secretas de sabotaje y de desestabilización que utiliza la CIA.

«¿Qué cantidad promedio de ciudadanos sirios de todos los grupos étnicos reunidos saben que están siendo atacados por francotiradores? La gente se quejó de que hay francotiradores terroristas que están disparando contra los civiles, el terrorismo ciego, simplemente con el propósito de desestabilizar el país y hacer enfrentarse los diferentes grupos étnicos. Yo no llamaría a esto una guerra civil —que es un término muy engañoso hablando de Siria—. Lo que está pasando aquí es que las poblaciones civiles están siendo agredidas por escuadrones de la muerte profesionales, se trata de comandos terroristas, lo que es un típico método de la CIA, y qué nadie sabe cómo han aparecido. En este caso se trata de una acción secreta conjunta y planificada de la CIA, el MI6, el Mossad, financiado con el dinero procedente de Arabia Saudita, los Emiratos Árabes Unidos y Qatar», explicó Webster.

El profesor Webster señala que la sociedad siria es la sociedad más tolerante en el Medio Oriente, el único lugar donde todo tipo de personas y etnias pueden vivir juntas en una notable harmonía, musulmanes y cristianos de todo tipo.

«Siria representa un modelo de coexistencia pacífica entre los diferentes grupos étnicos. Lo que busca la política de EEUU es justamente atacar ese punto para romper y generar caos en el Medio Oriente y para ello es indispensable atacar a las líneas étnicas, para que estas se enfrenten en una guerra fratricida», agregó.

La reglas impuestas por el presidente sirio Assad y su desempeño como gobernante son cada vez más llamados de ilegítimos por los Occidentales.
Sin embargo, los EEUU y Europa no parecen estar preocupados que deshacerse del presidente sirio podría provocar aún más violencia, como se vio en Egipto, cree Tarpley.

«Después de la “ayuda humanitaria” de la OTAN a Libia que fue más bien un baño de sangre, con 150,000 muertos y ahora con Egipto, donde la gente recién se está dando cuenta lo que era desde un principio —no hubo ninguna revolución allí—, fue un completo fracaso y ahora la gente está empezando a entender ese engaño. Sin embargo, la señora Clinton y la señora Rice (sic) continúan impulsando y promoviendo ese fracasado modelo de sublevaciones, es decir la revolución de color, pero está vez con el respaldo de tropas terroristas, mercenarios —la gente de Al-Qaeda y la Hermandad Musulmana—. Hay un movimiento cada vez más importante y creciente dentro de la sociedad musulmana que dice: "“Nosotros queremos la reconciliación, queremos la ley y el orden, y queremos sobre todo la legalidad”», precisa el profesor Webster Tarpley.

lunes, 28 de noviembre de 2011

Mensonges et vérités sur la Syrie

Depuis huit mois, les dirigeants occidentaux et certains médias publics font campagne pour une guerre en Syrie. Les accusations d’une extrême gravité qu’ils portent contre Bachar el-Assad intimident ceux qui s’interrogent sur le bien-fondé d’une nouvelle intervention militaire. Tous ? non, car —avec l’appui du Réseau Voltaire— certains sont venus vérifier sur place et ont pu mesurer l’ampleur de la propagande de l’OTAN. Thierry Meyssan fait le point sur l’état de la guerre médiatique.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie)
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Formé à Paris sous l’égide de la France, le Conseil national syrien entend renverser le régime du président Bachar el-Assad. Il est présidé par Burhan Ghalioun, professeur de sociologie à l’université de la Sorbonne (ici avec Alain Juppé, le 23 novembre 2011).

En 1999, lors de la guerre du Kosovo, le Réseau Voltaire s’indigna de ce que la France puisse entrer dans le conflit aux côtés de l’OTAN sans vote de l’Assemblée nationale avec la complicité passive des présidents de groupes parlementaires. Nous considérâmes que le refus du président de la République et du Premier ministre d’organiser un authentique débat augurait de l’opacité avec laquelle cette guerre serait conduite. Aussi, nous prîmes l’initiative de publier un bulletin quotidien sur le conflit. Les sites internet du gouvernement serbe ayant été immédiatement détruits par l’Alliance atlantique, nous ne pouvions avoir accès à la version serbe des événements. À défaut, nous avons souscrit des abonnements aux agences de presse de la région (croate, bosniaque, grecque, chypriote, turc, hongroise etc. ). Tout au long du conflit, nous avons présenté chaque jour un résumé de la conférence de presse de l’OTAN à Bruxelles et un résumé du témoignage des journalistes des pays riverains ; des pays ayant parfois de lourds contentieux avec la Serbie, mais dont les gouvernements partageaient entre eux une même narration des événements. Au fur et à mesure du temps qui passait, la version de l’OTAN et celle des journalistes locaux s’écartèrent jusqu’à ne plus avoir aucun point commun. À la fin, il s’agissait de deux histoires radicalement différentes. Nous n’avions aucun moyen de savoir qui mentait et si l’une des deux sources disait vrai. Nos lecteurs avaient l’impression de devenir schizophrènes, d’autant que les médias ouest-européens ne relayaient que la version de l’OTAN et que, par conséquent, nos lecteurs n’étaient confrontés aux deux versions parallèles qu’en nous lisant. Nous avons continué cet exercice de style durant les trois mois de combats. Lorsque les armes se sont tues et que des confrères et des amis ont pu se rendre sur place, ils ont constaté avec stupeur qu’il n’y avait pas eu « de la propagande des deux côtés ». Non : la version de l’OTAN était entièrement fausse, tandis que celle des journalistes locaux était entièrement vraie. Dans les mois qui suivirent, des rapports parlementaires dans plusieurs États membres de l’Alliance établirent les faits. Plusieurs ouvrages parurent sur la méthode mise au point par le conseiller en communication de Tony Blair qui permit à l’OTAN de manipuler la totalité de la presse occidentale : le « story telling ». Il est possible d’intoxiquer la totalité des journalistes occidentaux et de leur masquer les faits, si on leur raconte un conte pour enfants, à la condition de ne jamais interrompre la narration, de la charger de références réveillant de lointaines émotions, et de lui conserver sa cohérence.

Je n’avais pas eu le réflexe de courir en Serbie avant la guerre et je n’ai pas pu le faire lorsque les armes parlèrent. Par contre, ami lecteur, je suis aujourd’hui en Syrie où j’ai pris le temps d’enquêter et où j’écris cet article. C’est en pleine connaissance de cause que je peux affirmer que la propagande de l’OTAN est aujourd’hui en action à propos de la Syrie comme elle le fut à propos de la Serbie.

L’Alliance a commencé à raconter une histoire déconnectée de la réalité, dont le but est de justifier une « intervention militaire humanitaire », selon l’oxymore blairien. Le parallèle s’arrête là : Slobodan Milosevic était un criminel de guerre que l’on cherchait à présenter comme un criminel contre l’humanité pour pouvoir dépecer son pays ; Bachar el-Assad est un résistant à l’impérialisme et au sionisme qui a soutenu le Hezbollah lorsque le Liban était attaqué et soutient le Hamas et le Jihad islamique dans leur quête pour la libération de la patrie palestinienne.

Quatre mensonges de l’OTAN

- 1. Selon l’OTAN et ses alliés du Golfe, des manifestations de masse auraient lieu depuis huit mois en Syrie pour réclamer plus de libertés et le départ du président Bachar el-Assad.

C’est faux. Il y a bien eu, dans quelques villes des manifestations contre le président Bachar el-Assad à l’appel de prédicateurs saoudiens et égyptiens s’exprimant sur Al-Jazeera, mais elles n’ont rassemblé au total, au grand maximum, que 100 000 personnes. Elles ne réclamaient pas plus de libertés, mais l’instauration d’un régime islamique. Elles exigeaient le départ du président el-Assad, non pas à cause de sa politique, mais parce que ces manifestants se réclament d’un courant sectaire du sunnisme, le takfirisme, et accusent Bachar el-Assad d’être un hérétique (il est alaouite) usurpant le pouvoir dans un pays musulman qui, selon eux, ne peut être gouverné légitimement que par un sunnite de leur école théologique.

- 2. Selon l’OTAN et ses alliés du Golfe, le « régime » aurait répondu en dispersant les foules par des tirs à balles réelles, faisant au moins 3 500 morts depuis le début de l’année.

C’est faux. D’abord, il ne peut pas y avoir de répression de manifestations qui n’ont pas existé. Ensuite, dès le début des événements, les autorités ont compris que l’on cherchait à provoquer des affrontements confessionnels dans un pays où la laïcité est la colonne vertébrale de l’État depuis le VIIIe siècle. Le président Bachar el-Assad a donc interdit aux forces de sécurité, polices et armée, de faire usage d’armes à feu dans toute circonstance où des civils pourraient être blessés. Il s’agit d’empêcher que des blessés, voire des morts, de telle ou telle confession, soient instrumentés pour justifier une guerre de religion. Cette interdiction est respectée par les forces de sécurité au péril de leur vie, comme nous le verrons plus loin. Quant aux morts, ils sont moitié moins nombreux. La plupart ne sont pas des civils, mais des soldats et des policiers, ainsi que j’ai pu le constater en visitant des hôpitaux et morgues civils et militaires.

- 3. Après que nous ayons réussi à briser le mur du silence et à obtenir que de grands médias occidentaux rapportent la présence en Syrie d’escadrons de la mort venus de l’étranger, tendant des embuscades contre l’armée, et assassinant des civils au cœur des villes, l’OTAN et ses alliés du Golfe ont communiqué sur la présence d’une armée de déserteurs. Selon eux, des militaires (mais pas de policiers) qui auraient reçu l’ordre de tirer sur la foule se seraient rebellés. Ils auraient pris le maquis et constitué l’Armée syrienne libre, déjà forte de 1 500 hommes.

C’est faux. Les déserteurs ne sont que quelques dizaines, ayant fui en Turquie où ils sont encadrés par un officier du clan Rifaat el-Assad/Abdel Hakim Khaddam publiquement lié à la CIA. Il y a par contre de plus en plus d’insoumis, de jeunes gens qui refusent de faire leur service militaire, souvent plus sous la pression de leur famille que par décision personnelle. En effet, les militaires qui se trouvent pris dans une embuscade n’ont pas le droit de faire usage de leurs armes à feu pour se défendre si des civils se trouvent sur les lieux. Ils doivent donc faire le sacrifice de leur vie s’ils ne parviennent pas à fuir.

- 4. Selon l’OTAN et ses alliés du Golfe, le cycle révolution/répression aurait laissé la place à un début de « guerre civile ». 1,5 million de Syriens, pris au piège, souffriraient de la faim. Il conviendrait donc d’organiser des « couloirs humanitaires » pour acheminer une aide alimentaire et permettre aux civils qui le souhaitent de fuir les zones de combat.

C’est faux. Au regard du nombre et de la cruauté des attaques par les escadrons de la mort venus de l’étranger, les déplacements de population sont peu nombreux. La Syrie est autosuffisante en matière agricole et la production n’a pas baissé de manière significative. Par contre, la plupart des embuscades ayant lieu sur les grands axes routiers, ceux-ci sont fréquemment interrompus. En outre, lorsque des attaques ont lieu au centre des villes, les commerçants ferment immédiatement leurs boutiques. Il en résulte de graves problèmes de distribution, y compris en matière d’alimentation. Le fond du problème est ailleurs : les sanctions économiques ont provoqué un désastre. Alors que la Syrie avait au cours de la décennie une croissance de l’ordre de 5 % par an, elle ne peut plus vendre ses hydrocarbures en Europe occidentale tandis que son industrie touristique est sinistrée. Beaucoup de gens ont perdu leur emploi et leurs revenus. Ils font des économies sur tout. Le gouvernement les prend en charge et procède à des distributions gratuites de mazout (pour le chauffage) et de nourriture. Dans ces conditions, il conviendrait plutôt de dire que si le gouvernement el-Assad n’intervenait pas, 1,5 million de Syriens souffriraient de malnutrition du fait des sanctions occidentales.

En définitive, alors que nous n’en sommes au stade que de la guerre non conventionnelle, avec l’envoi de mercenaires et de forces spéciales pour déstabiliser le pays, la narration par l’OTAN et ses alliés du Golfe s’est déjà considérablement éloignée de la réalité. Ce fossé va se creuser de plus en plus.

Pour ce qui vous concerne, ami lecteur, vous n’avez aucune raison de me croire plus que l’OTAN, n’étant pas vous-même sur place. Vous avez cependant plusieurs éléments qui devraient vous mettre la puce à l’oreille.

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Bernard-Henry Lévy, qui se flatte d’avoir embarqué la France dans la guerre de Libye dans l’intérêt d’Israël, annonce dans « Le Parisien » qu’il a une liste de cibles.

Quatre évidences soigneusement cachées par l’OTAN

- 1. On pourrait croire que les imputations sur la prétendue répression et sur le nombre de victimes ont été soigneusement vérifiées. Pas du tout. Elles ne proviennent que d’une seule et même source : l’Observatoire syrien des Droits de l’homme, basé à Londres, dont les responsables requièrent l’anonymat. Que valent des accusations de cette gravité si elles ne sont pas recoupées et pourquoi des institutions comme le Haut-Commissariat des Droits de l’homme de l’ONU les reprennent-elles sans les vérifier ?

- 2. La Russie et la Chine ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité ouvrant la voie à une intervention militaire internationale. Les responsables politiques de l’OTAN nous expliquent, désolés, que les Russes protègent leur base navale militaire de Tartous et que les Chinois feraient n’importe quoi pour racler quelques barils de pétrole. Devons-nous accepter l’idée manichéenne que Washington, Londres et Paris sont guidés par de bons sentiments tandis que Moscou et Pékin seraient essentiellement égoïstes et insensibles au martyre d’un peuple ? Comment ne pas remarquer que la Russie et la Chine ont bien moins d’intérêt à défendre la Syrie que les Occidentaux n’en ont à la détruire ?

- 3. Il y a une certaine étrangeté à observer la coalition des États soi-disant bien intentionnés. Comment ne pas remarquer que les deux principaux contributeurs de la Ligue arabe et promoteurs de la « démocratisation » de la Syrie, l’Arabie saoudite et le Qatar, sont des dictatures vassales des États-Unis et du Royaume-Uni ? Comment ne pas se demander si les Occidentaux —qui viennent de détruire successivement l’Afghanistan, l’Irak et la Libye, tuant plus de 1,2 million de personnes en dix ans et montrant le peu de cas qu’ils font de la vie humaine— sont bien crédibles en brandissant l’étendard humanitaire ?

- 4. Surtout, pour ne pas se laisser manipuler à propos des événements en Syrie, il convient de les replacer dans leur contexte. Pour l’OTAN et ses alliés du Golfe —dont les armées ont envahi le Yémen et le Bahrein pour y écraser les manifestations dans le sang—, la « révolution syrienne » est le prolongement du « printemps arabe » : les peuples de la région aspirent à la démocratie de marché et au confort de l’American Way of Life. Au contraire, pour les Russes et les Chinois, comme pour les Vénézuéliens ou les Sud-Africains, les événements de Syrie sont la continuation du « remodelage du Moyen-Orient élargi » annoncé par Washington qui a déjà fait 1,2 million de morts et que toute personne soucieuse de la vie humaine se doit d’arrêter. Ils se souviennent que le 15 septembre 2001, le président George W. Bush programma sept guerres. La préparation de l’attaque de la Syrie débuta officiellement le 12 décembre 2003 avec le vote du Syrian Accountability Act dans la foulée de la chute de Bagdad. Depuis ce jour, le président des États-Unis —aujourd’hui Barack Obama— a pour ordre du Congrès d’attaquer la Syrie et est dispensé de venir devant les assemblées pour ouvrir le feu. Dès lors, la question n’est pas de savoir si l’OTAN a trouvé une divine justification pour entrer en guerre, mais si la Syrie trouvera un moyen de se sortir de cette situation comme elle est parvenue à échapper à toutes les accusations diffamatoires et à tous les pièges précédents, tel que l’assassinat de Rafik Hariri ou le raid israélien contre une imaginaire centrale nucléaire militaire.

Des médias mainstream occidentaux témoignent

Au terme de cet article, je voudrais vous indiquer, ami lecteur, que le Réseau Voltaire a facilité un voyage de presse organisé à l’initiative du Centre catholique d’information des chrétiens d’Orient, dans le cadre de l’ouverture aux médias occidentaux annoncée par le président el-Assad à la Ligue arabe. Nous avons aidé des journalistes mainstream à voyager dans les zones de combat. Nos collègues ont d’abord mal vécu notre présence à leurs côtés, à la fois parce qu’ils avaient un a priori négatif à notre égard et parce qu’ils pensaient que nous cherchions à leur bourrer le crâne. Par la suite, ils ont pu constater que nous sommes des gens normaux et que le fait de choisir notre camp ne nous a pas fait renoncer à notre esprit critique. En définitive, bien qu’ils soient intimement persuadés de la bienveillance de l’OTAN et ne partagent pas notre engagement anti-impérialiste, ils ont vu et entendu la réalité. Avec honnêteté, ils ont restitué dans leurs reportages l’action des bandes armées qui terrorisent le pays. Certes, ils se sont abstenus de contredire ouvertement la version atlantique et ont essayé de concilier ce qu’ils avaient vu et entendu avec elle, ce qui les a parfois conduits à des contorsions autour du concept de « guerre civile » opposant l’armée syrienne à des mercenaires étrangers. Quoi qu’il en soit, les reportages de la Radio Télévision Belge (RTBF) ou de La Libre Belgique, pour ne citer qu’eux, montrent que, depuis huit mois, l’OTAN masque l’action des escadrons de la mort et impute mensongèrement leurs crimes aux autorités syriennes.

lunes, 7 de noviembre de 2011

L'Oréal, Calvin Klein y Ferrero le exige a la modelo Vanessa Hessler hablar bien de al-qaeda en Libia si quiere seguir trabajando con ellos

Yo, seré la primera que NO COMPRARÉ NADA DE ESTAS MARCAS. NO SE PUEDE EXIGIR A NADIE QUE ACEPTE EL TERRORISMO ISLAMICO POR MI VENTAJOSO QUE SEA ECONÓMICAMENTE.

Hoy he leido ésta información en el diario español El País:

"Hessler necesitará algo de tiempo para borrar su mala imagen, si quiere volver a protagonizar campañas como las que ha hecho hasta ahora para grandes firmas como L'Oréal, Calvin Klein y Ferrero."


Esto es inaceptable!! L'Oréal, Calvin Klein y Ferrero está obligando a Vanessa Hessler a reconocer COMO BUENO Y DEMOCRÁTICO A ESTOS GRUPOS TERRORISTAS QUE HAN TOMADO EL PODER EN LIBIA:

Cómo llegó Al-Qaida a gobernar en Trípoli

Lucho en Afganistán junto a Abu Laith al-Libi, ahora es aliado de OTAN, el héroe de los rebeldes libios es un emir de al-qaeda

AL QAEDA PLANTS ITS FLAG IN LIBYA

Las banderas de Al-Qaeda en Libia ondean en la demostración de fuerza de Benghazi exigiendo la aplicación de la sharia
(¡¡Precaución!!: FORO DE LOS JIHADISTAS DE AL-QAEDA FUENTE: http://muslm.net/vb/showthread.php?t=457921 )

Sheikh Hamed Al-Ali hace un llamamiento a todos los musulmanes y jihadistas para construir una nueva Libia sin Gadafi

(Video de Al-Qaeda en el Mnagreb a vencedores de Libia¡¡Precaución!!: FORO DE LOS JIHADISTAS DE AL-QAEDA FUENTE: http://www.shamikh1.info/vb/showthread.php?t=133212)

Analista: al-Andalus Media presents a new video message from Shaykh al-Ḥasan Rashīd al-Bulaydī of al-Qā’idah in the Islamic Maghrib: “Open Letter to the Muslims in Libya”

domingo, 6 de noviembre de 2011

Libia y Gadafi, la verdad que se supone NO debes conocer + Video (Red Voltaire)

Gadafi en carroEstá circulando en Internet varios documentales e informaciones de cineastas o video-realizadores que muestran una verdad muy distinta de la vehiculada por la prensa comercial respecto a Libia. Esto demuestra también la indignación de la opinión pública ante el silencio de la prensa comercial ante las masacres de la OTAN en Libia. El video a continuación que lleva el título de «Libia y Gadafi, la verdad que se supone NO debes conocer» insulta a la OTAN a la Unión Europea, y aunque no compartirmos esa actitud, le mostramos el video para que juzguen Uds. mismos lo que está circulando.
La redacción.

Texto E Imágenes Tomadas De La Web

En 1951 antes que Gadafi llegara, Libia era el país mas pobre del mundo.Después de cuatro décadas de Gadafi y antes de la invasión de la OTAN el 2011, (por EUA, Francia, Italia, Alemania, etc), Libia tenía el nivel de vida más alto de …África, más alto que Rusia, Brasil y Arabia Saudita.

1 – La electricidad era gratis para todos

2 – En Libia la casa es considerada un Derecho de la humanidad.

3 – Recién casados reciben el equivalente a $50 mil dólares para comprarse una casa.

4 – Todos los préstamos de cualquier clase son con 0% de interés por ley.

5- Gaddafi prometió una casa a todos antes de poner una casa para su padre y mantuvo su promesa: su padre murió sin casa.

6 – Sólo un 5% de Libia antes de Gadafi podía leer y escribir.

7- Ahora con Gadafi la educación es gratis y de alta calidad y el nivel de alfabetismo es de 83%.

8- La atención médica es gratis para todos y de alta calidad.

9 – Si los libios no pueden hallar educación o atención médica del nivel adecuado que necesitan, el gobierno les da los fondos necesarios para conseguirlos fuera del país.

10-Si los libios compran un coche, el gobierno paga el 50%.

11-El precio de la gasolina es 14 centavos de dólar el galón.

12-Cualquier libio que quiera ser agricultor recibe gratis, tierra, una casa, animales, equipo de agricultura y semillas.

13-El 01 de julio de 2011, 1.7 millones de libios marcharon en la Plaza Verde de Trípoli para protestar por el bombardeo de la OTAN. Esto es el 95% de la población de Trípoli. Libia sólo tiene cinco millones de habitantes.

14-El banco central de Libia pertenece a Libia, no como en la mayoría del mundo occidental que pertenecen a una organización de Rothchild.

15-El banco de Libia lanza moneda sin deuda.

16-Gadafi pedía pago del petróleo en otra moneda y ya no en dólares. Es en dinars africanos respaldado en oro. A esto Sarkozy, el presidente de Francia, lo llamó “un peligro para las finanzas del mundo”.

17-El primer acto de los rebeldes fue crear un nuevo banco central de propiedad del grupo europeo Rothchild. La familia Rothchild es propietaria de la mitad de la riqueza del mundo. Ese banco crea dinero de la nada, sin respaldo, para venderlo con grandes intereses y que los préstamos no se puedan pagar. Hasta nuestros hijos serán esclavos de esas deudas.

18 -Gaddafi no vendió a su gente a los bancos de Rothchild como lo hizo Obama en EUA, Sarkozy en Francia y Cameron en Inglaterra. Libia no tenía ninguna deuda con nadie.

19-¿Quién está detrás del bombardeo contra Libia? Los libios tenían mucho más que los ciudadanos de EUA, Inglaterra , Francia etc. Los libios tenían un líder que velaba por sus intereses con integridad y coraje, no obedecía los intereses de los banqueros.

20-Libia compartía su tesoro con otros países de África. Sin la tiranía de los bancos de Rothchild todos podemos vivir libres sobre la Tierra sin cargar enormes deudas con grandes intereses. Los bancos y sus políticos comprados están robando trillones de dólares, euros y libras todos los años. Fuimos globalmente esclavizados. Ahora Libia será esclavizada.

21-Se estima que más de 30 mil libios ya han sido asesinados por los bombardeos de la OTAN y por los rebeldes.

22-Gaddafi cree en la democracia directa que está en su Libro Verde….

Fuente