martes, 27 de septiembre de 2011

Estrasburgo confirma que España deberá indemnizar a Otegi


El tribunal considera que la condena de un año de cárcel por injurias al rey fue "desproporcionada" y rechaza el recurso del Gobierno

El Tribunal Europeo de Derechos Humanos informó hoy que ha rechazado el recurso presentado por el Gobierno español para que la Gran Sala de la Corte reexamine la sentencia del pasado 15 de marzo, por la que condenó a España a indemnizar con 23.000 euros a Arnaldo Otegi.

La Sala que dictó la sentencia señaló que los tribunales españoles habían impuesto a Otegi una condena "desproporcionada", consistente en un año de cárcel por un delito de injurias graves al Rey en 2003.

El 26 de febrero de 2003 Otegi dijo en rueda de prensa que el rey "es el jefe supremo del Ejército español, es decir, el responsable de los torturadores y quien protege la tortura e impone su régimen monárquico a nuestro pueblo gracias a la tortura y a la violencia".

La sentencia de la Corte de Estrasburgo consideró que "una pena de prisión impuesta por una infracción cometida en el terreno del discurso político no es compatible con la libertad de expresión garantizada por el artículo 10 del Convenio Europeo de Derechos Humanos".

Según confirmaron fuentes del Tribunal de Estrasburgo, ya se ha informado a las partes -los abogados de Otegi, Didier Rouget y Jone Goiricelaia, y la Abogacía del Estado- de que el Colegio de cinco jueces del Tribunal ha decidido no aceptar el recurso del Gobierno.

De este modo, la Gran Sala compuesta por 17 jueces -frente a los 7 de la Sala- no revisará la sentencia, que se convierte en firme, ni celebrará una vista sobre la misma.


domingo, 25 de septiembre de 2011

Three KGB hit teams were involved in terrorist attack on Chechens in Turkey


On the photo: Russian KGB killer Alexander Zharkov (left) and his accomplice Nadim Ayupov (right)

Investigation continues into the massacre of three Chechens in Istanbul on September 16.

It is to be recalled that the Turkish security forces got on trail of the alleged killer Alexander Zharkov, after they had captured the crime weapon and a set of spy accessories during the raid on a hotel room, where the killer stayed.

According to Turkish media, which refer to sources in police investigation departments, the killer used a 9 mm pistol of Russian GRU special troops "Groza 3" (pistol "Groza 1" with 7.62 mm bullets was used in the murder of Musa Atayev in 2009).

It was also established that there had been 3 Russian teams involved , each of them consisting of two or three persons , who had been have involved in the slaughter and direct execution of the terrorist attack.

The name of another Russian terrorist, Nadim Ayupov, who seems to have acted in team with Alexander Zharkov, leaked to the press.

The killer group rented 6 cars in total. Two squads conducted surveillance and logistics, the third one, apparently the squad of Zharkov, was involved in the direct killing.

Some Turkish media write that some members of the killer group of killers, which included 7 to 9 people in total, were probably able to leave Turkey before the massacre.

Meanwhile, a press statement from several human rights and public Turkish organizations was published, which accuses Russia of unleashing bloody terror in Turkey and calls on the government to take rapid and effective measures to prevent Russians from further terrorist attacks.

The statement says:

***


The aggression of Russia has resulted in the deaths of 250,000 people in Chechnya in front of the world's public opinion.

In the present situation there is, on one hand the aggressors' collaborating Chechen government which is claiming legitimacy with its propaganda, especially in Muslim public opinion, and on the other hand they have developed an elimination policy against the dissident population.

A part of the dissident people, who are opposed to the collaborator Kadyrov's regime, took refuge in Turkey only seeking safety, as has happened in many other countries.


While today the winds of freedom are blowing all over the world and democratization is occurring in a push to terminate autocratic governments, our demand from the government, law enforcement and judicial powers is below:

The only entity responsible for the safety of the people, which includes both life and property, who are in the country as refugees, is the government and the state of the Republic of Turkey.


The investigation into and judicial process for both the previously committed murders, which still are not solved, as well as the recent attack which resulted in the deaths of three Chechen asylum seekers, should be carried out urgently and sensitively; and the necessary security measures against probable future attacks should be taken.

We present this matter to the attention of those who are concerned in the public arena.


Caucasus Foundation
Caucasus-Chechen Solidarity Association
United Caucasus Association
MAZLUMDER Istanbul branch

***

Department of Monitoring

Kavkaz Center

jueves, 22 de septiembre de 2011

Révélations sur l’assassinat des moines de Tibhirine : "Plus que l'ombre d'un soupçon sur l'armée algérienne"



Canal + diffuse lundi 19 septembre le documentaire de Jean-Baptiste Rivoire, « Le crime de Tibhirine ». Un livre paraît, sous le même titre, jeudi 22 septembre, aux éditions La Découverte. Après dix-huit mois d’enquête, le journaliste spécialiste des affaires algériennes a réuni de nouveaux témoignages qui accusent la sécurité militaire algérienne d’avoir enlevé, puis fait exécuter, les sept trappistes français, au printemps 1996 en Algérie.

Entretien

Au printemps 1996, sept trappistes français sont enlevés du monastère de Tibhirine en Algérie, avant d’être exécutés, quelques semaines plus tard. Un communiqué attribué au Groupe islamique armé (GIA) revendique cet assassinat. Mais votre enquête accuse la sécurité militaire algérienne. Pourquoi aurait-elle monté une telle opération ?
Il faut rappeler que dans les années quatre-vingt-dix, l’Algérie était en pleine guerre civile. Or, pendant cette période, les moines ont soigné discrètement les insurgés islamistes qui avaient pris le maquis autour de Tibhirine. Et cela va même plus loin : des témoins nous affirment que les religieux les laissaient parfois se « planquer » (dans l’enceinte de la propriété).

> Vous dites que les moines ont été complices des islamistes ?
Non! Ils étaient en empathie avec les familles du secteur. On disait à ces insurgés : «Venez (au dispensaire) avec les autres mais discrètement». Du point de vue des moines, c’était de l’humanitaire, de la charité et cela n’avait rien d’un soutien idéologique : pendant la guerre d’Algérie (entre 1954 et 1962), le monastère avait soigné de la même manière des combattants du FLN (Front de Libération Nationale). Mais pour l’armée algérienne, cette attitude «humanitaire» (avec les islamistes) était très difficile à accepter, selon les repentis de la sécurité militaire que nous avons rencontrés.

> Mais n’y avait-il pas plus simple que d’organiser un enlèvement ?
Les autorités algériennes ont convoqué à plusieurs reprises le prieur du monastère, Christian de Chergé. Toutes les demandes officielles pour que les moines partent – y compris celle adressée au Vatican – sont restées vaines. Donc, d’après les témoins interviewés, le général Lamari (ex-directeur de la sécurité intérieure, décédé en 2007) a envisagé de faire enlever les religieux par un commando militaire mais il y a renoncé car cela n’aurait pas été très discret. D’où un second scénario : il a demandé à trois agents infiltrés de monter une opération d’enlèvement, avec un commando mixte composé notamment de quinze islamistes qui n’étaient au courant de rien. Selon ce qu’expliquent les témoins, il ne s’agissait pas de tuer les moines mais, premièrement, de les faire partir pour qu’ils arrêtent de soigner des islamistes; deuxièmement, de discréditer les islamistes; et troisièmement, d’obtenir les remerciements de la France – les religieux auraient ensuite été relâchés et expulsés. L’Algérie se débarrassait ainsi de témoins gênants.

> Cela peut paraître tortueux…
Non, cela paraît assez cohérent. En 1993, des Français, les époux Thévenot, avaient été enlevés à Alger. Le scénario avait été le même : un faux enlèvement islamiste destiné à faire monter la pression en France. Les otages avaient été traités très correctement et relâchés après acceptation des demandes algériennes. Ils avaient été envoyés aux îles Fidji. On n’y avait vu que du feu.

> Sauf que dans l’affaire de Tibhirine, les otages ont été tués..
Parce que tout ne s’est pas passé comme prévu et que les militaires auraient eu peur d’être démasqués. D’abord, deux moines avaient été « oubliés » au monastère au cours de l’opération d’enlèvement : il y avait le risque qu’ils parlent, d’autant plus que le chef des islamistes dans la région du monastère, Ali Benhadjar, avait diffusé un communiqué où il disait en gros : « je ne suis pour rien dans l’enlèvement, et tout ça, ça sent mauvais les services algériens ». Fin avril 1996, les responsables des ravisseurs apprennent que la France a envoyé un de ses agents pour essayer de négocier avec Djamel Zitouni (suspecté de collaborer avec les militaires, il est un chef du Groupe islamique armé (GIA) dont un communiqué avait revendiqué l’enlèvement des moines-NDLR). C’est là que les responsables des ravisseurs auraient décidé de l’exécution, dans une caserne secrète à Blida.

> Justement, il existait des rivalités entre islamistes. L’enlèvement des moines peut très bien avoir été orchestré par certains insurgés pour affaiblir le camp d’Ali Benhadjar dans la mesure où ses hommes se faisaient soigner au monastère.
Cette hypothèse est actuellement relayée par la sécurité militaire algérienne, car elle présente l’avantage de tenir compte de la proximité désormais avérée entre Benhadjar et les moines. Et, de fait, le groupe GIA de Djamel Zitouni s’opposait alors aux hommes de Benhadjar depuis plusieurs mois dans la région de Tibhirine. Seul problème, cette hypothèse omet un fait essentiel ; entre octobre 1994 et juillet 1996, le GIA de Djamel Zitouni est contrôlé, au niveau de sa direction, par la sécurité militaire et plus précisément par le général Smain Lamari. Certaines notes confidentielles laissent supposer que Zitouni était utilisé pour « éclaircir le terrain » et « éliminer des groupes concurrents ». Alger continue à laisser entendre aux journalistes que les moines furent tués par Zitouni, mais sur la base de quels témoignages, de quelles sources, de quels indices ? Aucun, sinon une version officielle jamais documentée et comprenant de nombreuses failles. Pour ma part, après dix-huit mois d’enquête, je n’accorde plus aucune crédibilité à la version officielle d’Alger, celle du « crime islamiste ». Il y a plus que l’ombre d’un soupçon sur l’armée algérienne.

> La décision d’exécuter les moines peut laisser supposer que ceux-ci connaissaient la véritable identité des ravisseurs.

Avaient-ils compris que c’était une histoire de manipulation, une affaire d’Etat? C’est une vraie question. Je pense souvent aux hésitations de frère Luc, sur la bande sonore diffusée par les ravisseurs : « Je suis en otage par… comment ça s’appelle, la… Jemma… Islamiya ». ça, ça m’a toujours intrigué. Certains des moines parlaient arabe depuis trente ans, ce n’est pas neutre. Selon Karim Moulay (repenti de la sécurité militaire), ses chefs craignaient que les religieux aient compris des choses.

> Seules les têtes des moines ont été retrouvées. Pourquoi les corps n’ont-ils pas été rendus ?
Parce qu’il existait un risque d’autopsie qui aurait pu venir contredire la version officielle.

> Karim Moulay, l’un des témoins que vous interrogez, affirme que les moines ont été torturés – et que c’est pour cette raison que les corps n’auraient pas été rendus, car cela aurait pu mettre sur la piste de l’armée. Mais ce point soulève un gros doute. Pourquoi donc l’armée aurait-elle torturé des moines ?

Vous avez raison, on peut se poser la question. C’est un point que je n’ai pas trop voulu développer, par respect pour les familles. Cependant, l’hypothèse évoquée à ce stade par Karim Moulay, c’est que l’armée aurait fait appel à un escadron pour être sûr qu’aucun militaire ne parle. Et ces escadrons, dit-il, étaient capables de tout.

> Ce qui est embarrassant, c’est que nous n’avons pas, dans votre enquête, la version des autorités algériennes. Vous dites qu’elles n’ont pas répondu à vos sollicitations. Comment l’expliquez-vous ?
Nous avons envoyé des fax très polis en leur disant que nous étions très embêtés, car d’anciens officiers algériens mettaient en cause des gens très précis. Nous voulions confronter ces accusations avec leur point de vue. Mais il n’y a eu aucune réaction. Je ne comprends pas que les autorités algériennes puissent laisser publier de telles choses. Ce régime est assez autiste dès lors qu’il est question d’évoquer de possibles turpitudes de l’armée.

> Je vais faire de la provocation mais est-ce que vous « rêvez » d’un procès en diffamation pour connaître leur point de vue ?
Je ne rêve pas que l’on me fasse des procès. Pour le livre, comme pour le documentaire sur Canal +, nous avons évidemment fait attention (à la formulation). Je ne crois pas du tout que le général Mohamed Mediene, dit « Toufik », qui dirige la sécurité militaire depuis vingt et un ans en Algérie, fera un procès. Il n’en a jamais fait et ne s’est quasiment jamais exprimé. A Alger, le niveau de paranoïa est pire qu’à l’époque de la République démocratique allemande avec la Stasi.

> Dans votre enquête, vous faites témoigner anonymement « Rachid », un membre présumé du commando auteur de l’enlèvement des moines. Quelle garantie que cette personne et d’autres ne vous manipulent pas ?
Il y a eu un très gros travail de vérification en posant des questions piège. Nous avons mis trois mois à nous procurer des cartes d’état-major algériennes, dont la diffusion est interdite en France, pour vérifier point par point le parcours du commando auteur de l’enlèvement. Nous avons d’autres informations, que nous ne donnons pas, pour préserver la vie de ce témoin. J’en sais plus que ce que je dis – sur ses accointances, sur ce qu’il faisait et sur ordre de qui. Je connais la composition du commando et je vois la place qu’il y occupait. Mais si je dis un mot de trop sur lui, demain, il a une balle dans la tête. Si la justice française lui donnait un statut protégé, il parlerait davantage. Il aurait des chances d’être mis en cause et de faire de la prison. Mais il ne m’a pas donné l’impression de se rendre compte de la gravité de ses actes.

> Est-ce lui qui est venu frapper à votre porte ou vous qui êtes allé le chercher ?

Aucun des deux. Et c’est ce qui a pesé dans la balance de leur crédibilité. Lui, comme les autres témoins, sont des personnes qui ont contacté des organisations des droits de l’Homme, et pas forcément pour parler des moines au départ : « Rachid » avait des choses à dire sur le Groupe islamique armé, Karim Moulay, ex-membre de la sécurité militaire, voulait parler de l’assassinat d’un recteur de la faculté en 1994. Si quelqu’un était venu me voir pour cette enquête, je me serais méfié. J’ai toujours peur qu’ « on » m’envoie un faux témoin, et qu’« on » me glisse des peaux de banane sous les pieds.

> Dans votre documentaire, les ex-membres de la sécurité militaire parlent à visage découvert. Cela peut alimenter des doutes sur leur sincérité.
S’ils parlent sans se cacher, c’est pour sortir de ce système étouffant. Le printemps arabe les incite à le faire davantage : ils espèrent que les choses vont tourner. A un moment, ils ont vécu tellement de crimes, qu’ils se disent : « c’est trop ». Ils ont fui il y a plusieurs années en Europe et il faut bien comprendre qu’ils ont tout perdu : leurs familles, leurs amis. Donc, ils n’ont aucun intérêt à témoigner, si ce n’est pour se mettre en danger de mort. Karim Moulay est réfugié en Ecosse et il existe un risque qu’il soit assassiné, même si les autorités britanniques veillent de près à ce qu’il ne lui arrive rien. Moulay annonce la sortie d’un livre dans lequel il pourrait donner les noms des quatre qui auraient fait partie du commando d’élimination des moines. Le juge français Marc Trévidic (chargé de l’instruction) peut entendre ce témoin qui souhaite parler à la justice.

> Des islamistes peuvent avoir intérêt à salir l’armée algérienne…
Non. Il y a eu des lois d’amnistie après la guerre. Benhadjar par exemple, l’ex-chef islamiste de la région de Tibhirine qui témoigne dans cette enquête, vit aujourd’hui tranquillement à Médéa. Il a toujours dit que de vrais islamistes faisaient partie du commando qui a enlevé les moines. Il ne cherche pas à dédouaner son camp.

> Nous sommes en 2011. Les moines ont été assassinés il y a plus de quinze ans et on ne connaît toujours pas avec certitude les vrais responsables. Pourquoi la recherche de la vérité est-elle aussi longue?
Cela ne devrait pas être aux journalistes de creuser pour retrouver les coupables. Notre travail est une enquête journalistique qui n’est pas une vérité judiciaire. Nous ne sommes pas là pour dire que tel ou tel témoin a raison, mais qu’il est nécessaire que, pour ceux qui ne l’ont pas encore été, ces témoins soient entendus par la justice d’une manière honnête. Dans cette affaire, la justice française n’a pas enquêté avant 2003, quand une famille des moines et Armand Veilleux, ex-procureur général des Trappistes, ont porté plainte. Cela fait quinze ans que la France officielle protège les assassins de Tibhirine. Pourquoi? Je ne peux pas répondre à cette question. Je peux simplement faire des suppositions. Une coopération étroite existait entre les services français et algériens pendant la « sale guerre » pour une bonne raison : lutter contre islamistes – ce qui a été en partie efficace. Quand la France s’est aperçue que les services algériens eux-mêmes avaient pu organiser des attentats ou opérations pour faire pression sur elle, on a préféré couvrir cette affaire de Tibhirine d’un voile pudique… Le résultat, c’est que l’ensemble des Algériens portent indistinctement ce crime. Souvenons-nous de ce que le prieur de Tibhirine, Christian de Chergé, avait écrit dans son Testament spirituel : « Je ne vois pas comment je pourrais me réjouir que ce peuple que j’aime soit indistinctement accusé de mon meurtre ». Quand un crime est commis, les personnes impliquées doivent répondre de leur crime.

Entretien réalisé par Nicolas Ballet (nicolas.ballet@leprogres.fr)

> Pour aller plus loin, notre dossier sur Tibhirine (mars 2011), avec le témoignage du frère Jean-Pierre, dernier moine rescapé du drame

> NOTE
« Le crime de Tibhrine» : un documentaire de Jean-Baptiste Rivoire diffusé ce lundi 19 septembre à 22h35 sur Canal + (en crypté). Cette enquête paraît jeudi 22 septembre sous le même titre aux éditions La Découverte (328 pages, 20 euros).

viernes, 16 de septiembre de 2011

Le trader suisse Alexandre Wohlwend craint une débâcle à la BNS (vidéo)

La semaine dernière, la BNS (Banque Nationale Suisse) annonçait avec surprise le plafonnement de l’Euro à 1.20 pour 1.00 Chf (franc suisse). Nous avons donc demandé l’avis d’un spécialiste en la matière; Alexandre Wohlwend, banquier, trader et CEO de Arabesque Wealth Management.

Un document indispensable, réalisé en partenariat avec nos amis dOTVQTV, pour comprendre les enjeux de la crise de la dette.

Mecanopolis

martes, 13 de septiembre de 2011

11 de Septiembre del 2001: el día en que Mortadelo y Filemón tomaron el control de los Estados Unidos

Ya en 1993, mientras Mortadelo y Filemón hacían de las suyas, el avión se estrellaba contra las Torres...

esulta que una panda de malísimos árabes, armados de peligrosísimos cortauñas burlaron todos los servicios de seguridad y consiguieron hacerse con el control de cuatro sofisticadísimas aeronaves, a pesar de que no habían llegado a aprender a pilotar ni un aeroplano.
Resulta que, pese a que todas las agencias del mundo habían avisado a la CIA de que iba a suceder tal atentado y que hasta personajes famosos como Benjamin Netanyahu, John Ascroft (entonces fiscal general) o Salman Rushdie (entre un largo etcétera) habían sido avisados de que no volaran a Nueva York aquel día, y no bastando con ello, cientos de judíos y altos ejecutivos de sus respectivas empresas recibieron sus correspondientes SMS de la empresa Odigo avisándoles de que no fueran a trabajar a las torres gemelas aquella mañana. Con todos esos datos y miles de otros, Mortadelo y Filemón, que habían cambiado el servicio de la española TIA a la CIA, no pudieron evitarlo.

Tras una hora de vuelo en sentido contrario al planeado, el primer avión se estrelló contra el mayor centro financiero del Planeta sin que los agentes capitaneados por Mortadelo y Filemón se dieran por enterados. Pero es que pasó otra media hora hasta que se estampara el segundo, sin que Mortadelo y Filemón fueran capaces de interceptar a los agresores.

No bastando con esto, una hora después, un tercer avión capitaneado por los maléficos barbudos se acercó, como si tal cosa, sobre el Pentágono, posiblemente, el lugar más inexpugnable del Planeta, y volvió a hacer blanco sin que ni uno sólo de los sistemas de seguridad que lo protegen se dignara a aparecer, y eso que ya habían impactado los aviones contra las torres gemelas. (Nos podemos imaginar las escenas de los agentes españoles apretando botones y poniéndolo todo del revés).

Aquel día, decididamente, la realidad de Mortadelo y Filemón se apoderó del Planeta. La broma más absurda que una cabeza podría imaginar, se hizo realidad.

Los medios de comunicación de todo el Planeta se creyeron de cabo a rabo esta gilipollez supina. Y la mayor parte de la población. Incluidos algunos de vosotros. Durante años.

Evidentemente, aquellos que idearon esta broma satánica son responsables de lo que ocurrió. Y también, todos los periodistas que, durante años, han faltado al primer axioma del Periodismo. CONTRASTAR LA NOTICIA. Dudar de ella. Dar voz a los que no piensan como la mayoría.

Ellos son responsables. Pero es hora de que cada persona que durante un tiempo se creyó la versión oficial, revise en qué estaba pensando durante todos esos días, semanas, meses y años en los que vivió la Realidad de un tebeo de Mortadelo y Filemón. El sentido de la Verdad de todas las personas que han creído, por un tiempo, una tontería tan grande, estaba claramente distorsionado, casi que enfermizamente, por lo que realmente estaban viviendo en una Realidad delirante.

Es cierto que vivimos en una sociedad enferma, capaz de creerse una gilipollez de este calibre, pero cada uno debe revisar su conciencia y ver en qué otras tonterías mayúsculas está creyendo.

De momento, es lo único que podemos hacer: revisar todas y cada una de nuestras creencias y, sobre todo, dar marcha atrás en el túnel de nuestra memoria y recapitular cómo fue posible que te pudieras creer semejante mentira, quién estaba gobernando la nave de tu mente. Generar una gran catarsis colectiva.

Aunque en España se han publicado este año al menos tres reportajes sobre la versión no oficial (El Mundo, Publico y ABC), los que viven en el delirio siguen teniendo el control de la nave.

Evidentemente, así nos va.

http://www.rafapal.com/?p=11336

miércoles, 7 de septiembre de 2011

La contrarrevolución en Medio Oriente

Un clan de Arabia Saudita, los Sudairi, es el eje a la ola contrarrevolucionaria que Estados Unidos e Israel han desencadenado en el Medio Oriente. En una amplia síntesis, publicada por episodios en el más importante diario de lengua rusa, Thierry Meyssan nos ofrece, desde Damasco, un panorama general de las contradicciones que estremecen esa región.

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Esta imagen provocó un verdadero escándalo en Estados Unidos: en la reunión del G20, el presidente estadounidense Barack Obama se inclina ante el soberano saudita y besa su mano.

En unos meses, 3 gobiernos prooccidentales han sido derrocados en el mundo árabe: en Líbano el parlamento expulsó del poder al gobierno de Saad Hariri y los movimientos populares derrocaron a Zine el-Abbidine Ben Ali en Túnez y, en Egipto, a Hosni Mubarak, posteriormente arrestado.

Estos cambios de régimen se acompañan de manifestaciones contra la dominación estadounidense y el sionismo. Favorecen, en el plano político, al eje de la resistencia conformado, en el plano estatal, por Irán y Siria, y en el plano infraestatal por los movimientos Hezbollah y Hamas.

Para imponer la contrarrevolución en la región, Washington y Tel Aviv han recurrido a su mejor apoyo: el clan de los Sudairi, que representa mejor que cualquier otra fuerza el despotismo al servicio del imperialismo.

Los Sudairi

Aunque es posible que el lector nunca haya oído hablar de ellos, los Sudairi son desde hace varias décadas la organización política más rica del mundo.
Los Sudairi son 7 de los 53 hijos del rey Ibn Saud –el fundador de Arabia Saudita. Son específicamente los 7 hijos de la princesa Sudairi. Su cabecilla fue el conocido rey Fahd, cuyo reinado se extendió de 1982 a 2005. Desde la muerte de Fahd, sólo quedan 6 Sudairi.
El mayor es el príncipe Sultan, ministro de Defensa desde 1962, de 85 años. El más joven, con 71 años, es el príncipe Ahmed, ministro adjunto del Interior desde 1975. Desde los años 1960, es el clan de los Sudairi el que ha venido organizando, estructurando, financiando los regímenes títeres prooccidentales del «Medio Oriente ampliado».

En este punto se hace indispensable un recuento histórico.

Arabia Saudita es una entidad jurídica que los británicos crearon para debilitar el Imperio Otomano durante la Primera Guerra Mundial. A pesar haber sido el inventor del concepto de «nación árabe», Lawrence de Arabia nunca logró convertir el nuevo país en una nación, y menos aún en un Estado. Arabia Saudita era, y sigue siendo, una propiedad privada de la familia Saud. Como se demostró a través de la investigación judicial británica que tuvo lugar durante el escándalo Al-Yamamah, ya en pleno siglo XXi, no existen hoy en día cuentas bancarias ni presupuesto del reino. Son las cuentas de la familia real las que se utilizan para administrar lo que sigue siendo la posesión privada de los Saud.

Al término de la Segunda Guerra Mundial, el Reino Unido ya no contaba con los medios necesarios para mantener su imperialismo, así que el territorio de Arabia Saudita pasó a depender de Estados Unidos. El presidente Franklin D. Roosevelt concluyó entonces un acuerdo con el rey Ibn Saud: la familia Saud se comprometía a garantizar el aprovisionamiento de petróleo a Estados Unidos a cambio de la ayuda militar necesaria para que los Saud pudieran mantenerse en el poder. Esa alianza se conoce como el Acuerdo del Quincy por haberse firmado a bordo del navío del mismo nombre. Se trata de un acuerdo, no de un tratado, porque no fue firmado entre dos Estados sino entre un Estado y una familia.

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El Acuerdo del Quincy ata Estados Unidos a la familia Saud.

El rey fundador, Ibn Saud, tuvo 32 esposas y 53 hijos, lo cual rápidamente dio lugar a graves rivalidades entre los potenciales candidatos a la sucesión. Ya tardíamente se decidió, por lo tanto, que la corona no pasara de padre a hijo sino de medio hermano a medio hermano.

Cinco hijos de Ibn Saud han ocupado el trono hasta el momento. El actual rey, Abdalá I, de 87 años, es un hombre más bien de mente abierta, aunque totalmente desconectado de las realidades contemporáneas. Conciente de que el actual sistema dinástico conduce a la catástrofe, el rey Abdalá quiere reformar las reglas de sucesión. El soberano sería designado entonces por el Consejo del Reino, o sea por una serie de representantes de las diversas ramas de la familia real, lo cual pudiera poner el poder en manos de una generación más joven.

Pero a los Sudairi no les conviene esta sabia iniciativa. Como resultado de varias renuncias al trono, ya sea por razones de salud de los renunciantes o por sibaritismo, los tres próximos aspirantes son miembros de ese clan: el ya mencionado príncipe Sultan, ministro de Defensa, de 85 años; el príncipe Nayef, ministro del Interior, de 78 años, y el príncipe Salman, gobernador de Riad, de 75 años. Si llegara a aplicarse, la nueva regla dinástica perjudicaría a estos personajes.

Lo anterior explica por qué los Sudairi, que nunca han sentido demasiado cariño por su medio hermano, el rey Abdalá, actualmente lo odian.
También explica por qué han decidido utilizar todas sus fuerzas en la actual batalla.

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El príncipe Bandar y su «hermano» George W. Bush.

El regreso de Bandar Bush

A fines de los años 1970, el futuro rey Fadh dirigía el clan de los Sudairi. Y se fijó en las raras cualidades de uno de los hijos de su hermano Sultan: el príncipe Bandar. Lo envió a negociar contratos de armamento en Washington y le gustó la manera como Bandar logró comprar el consentimiento del entonces presidente de Estados Unidos James Carter.

Al llegar al trono, en 1982, el rey Fadh convirtió al príncipe Bandar en su hombre de confianza. Lo nombró agregado militar y posteriormente embajador en Washington, puesto que Bandar ocupó hasta el fin del reinado de Fahd y el momento en que se produjo su brutal expulsión por parte del rey Abdalá, en 2005.

Hijo del príncipe Sultan y de una esclava libia, el príncipe Bandar es una personalidad brillante y carente de escrúpulos que ha sabido imponerse en el seno de la familia real, a pesar del deshonor inherente al origen de su madre. Bandar es actualmente el brazo ejecutor de los gerontócratas del clan Sudairi. Durante su larga estancia en Washington, el príncipe Bandar se hizo amigo de la familia Bush, en particular de George Bush padre, a tal punto que ambos llegaron a ser ambos inseparables. George Bush padre llega incluso a presentar al príncipe Bandar como el hijo que le hubiese gustado tener, al extremo que en Washington llegaron a llamarlo «Señor Bandar Bush». Lo que despierta el agrado de George Bush padre –ex director de la CIA y posteriormente presidente de Estados Unidos– es la inclinación del príncipe Bandar por la acción clandestina.

El «Señor Bandar Bush» se integró a la alta sociedad estadounidense. Es al mismo tiempo administrador vitalicio del Aspen Institute y miembro del Bohemian Grove. El público británico descubrió su existencia a través del escándalo Al-Yamamah: el contrato armamentista más grande de la historia, y también el mayor caso de corrupción.
Durante unos 20 años (desde 1985 hasta 2006), British Aerospace, rápidamente rebautizada como BAE Systems, vendió armamento por 80 000 millones de dólares a Arabia Saudita mientras que depositaba discretamente parte de esa fortuna en las cuentas bancarias de políticos sauditas y probablemente de políticos británicos. Dos mil millones de dólares engrosaron así la fortuna del príncipe Bandar.

El asunto es que Su Alteza tiene muchos gastos. El príncipe Bandar dio empleo a muchos de los combatientes árabes reclutados en la época de la guerra fría por los servicios secretos de Arabia Saudita y Pakistán para luchar contra el Ejército Rojo en Afganistán, a pedido de la CIA y del MI6. Por supuesto, la figura más conocida en ese medio no era otro que el millonario anticomunista convertido en gurú yihadista Osama Ben Laden.

Es imposible decir con exactitud de cuántos hombres dispone el príncipe Bandar. A lo largo de los años, su mano se perfila en numerosos conflictos y actos de terrorismo a través de todo el mundo musulmán, desde Marruecos hasta el Xinkiang chino. A modo de ejemplo, basta con citar el pequeño ejército que había implantado en un campamento de refugiados palestinos en el Líbano, en Nahr el-Bared, bajo el nombre de Fatah al-Islam.

La misión de aquellos hombres consistía en sublevar a los refugiados palestinos, mayoritariamente sunnitas, proclamar un emirato independiente y combatir al Hezbollah chiíta. Pero aquello salió mal porque los salarios de los mercenarios no se pagaron a tiempo. Así que, en 2007, los hombres del príncipe Bandar se atrincheraron en el campamento palestino, 30 000 refugiados tuvieron que huir de allí y el ejército libanés tuvo que librar una batalla de 2 meses para retomar el campamento.

Aquella operación costó la vida a 50 mercenarios así como a 32 civiles palestinos y 68 soldados libaneses.

A principios de 2010, el príncipe Bandar fomentó un golpe de Estado para derrocar al rey Abdalá y poner en el trono a su propio padre, el príncipe Sultan. El complot se descubrió y Bandar cayó en desgracia, aunque sin perder por ello sus títulos oficiales. Pero a fines de 2010, los problemas de salud del rey y las operaciones quirúrgicas a las que tuvo que someterse permitieron a los Sudairi recuperar su influencia e imponer el regreso de Bandar, con el respaldo de la administración Obama.

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Saad Hariri, quien ostenta la doble ciudadanía saudita y libanesa, estableció una alianza con los Sudairi. Después de presentar su renuncia como primer ministro libanés, hace 3 meses que Saad Hariri viene bloqueando la formación de un nuevo gobierno y, mientras tanto, se mantiene en el cargo.

Fue después de una visita al rey, cuando este se encontraba hospitalizado en Washington, y habiendo llegado erróneamente a la conclusión de que el monarca estaba agonizando, que el primer ministro libanés Saad Hariri se alió a los Sudairi. Nacido en Riad, Saad Hariri es saudita pero tiene la doble ciudadanía libanesa. Heredó la fortuna de su padre, que se había enriquecido gracias a los Saud. Saad Hariri tiene por lo tanto una deuda con el rey Abdalá y se convirtió en primer ministro libanés debido a la presión del monarca, aunque el Departamento de Estado abrigaba dudas en cuanto a su capacidad para ocupar el cargo.

Durante su periodo de obediencia al rey Abbalá, Saad Hariri se esforzó por reconciliarse con el presidente sirio Bachar el-Assad. Retiró las acusaciones en contra de este último que lo vinculaban al asesinato de su padre, el ex primer ministro libanés Rafik Hariri, y se disculpó por haberse dejado manipular para crear una tensión artificial entre el Líbano y Siria. Pero al aliarse a los Sudairi, Saad Hariri dio un giro político de 180 grados. De la noche a la mañana renegó de la política de conciliación del rey Abdalá hacia Siria y el Hezbollah y emprendió una ofensiva contra el régimen de Bachar el-Assad para obtener el desarme del Hezbollah y un compromiso con Israel.

Pero el rey Abdalá salió de su estado semicomatoso y no demoró en pedirle cuentas. Sin el indispensable apoyo del monarca saudita, Saad Hariri y su gobierno fueron expulsados del poder por el parlamento libanés, que decidió poner en el cargo de primer ministro a Najib Mikati, otro millonario con doble nacionalidad pero menos aventurero. Como castigo para Saad Hariri, el rey Abdalá abrió una investigación fiscal sobre la principal empresa de la familia Hariri en Arabia Saudita y detuvo a varios de sus colaboradores por fraude.

Las legiones de los Sudairi

Los Sudairi han decido desencadenar la contrarrevolución en todos los sentidos.

En Egipto, país donde financiaban a los Mubarak con una mano y a los Hermanos Musulmanes con la otra, los Sudairi impusieron ahora una alianza entre los Hermanos Musulmanes y los militares proestadounidenses.

Ya reunidos, los miembros de esta nueva coalición egipcia no han hecho otra cosa que repartirse los cargos, excluyendo del poder a los líderes de la revolución de la plaza Tahrir. La coalición se niega a convocar una Asamblea Constituyente y no ha hecho más que agregar algunas enmiendas a la Constitución ya existente.

En primer lugar, la nueva coalición ha proclamado el Islam como religión oficial del Estado egipcio, en detrimento de la minoría cristiana copta –a la que pertenece el 10% de la población– que, oprimida por Hosni Mubarak, se había movilizado contra su régimen. El doctor Mahmud Izzat, el segundo dirigente más importante de los Hermanos Musulmanes, llamó además a la rápida instauración de la charia y al restablecimiento de los castigos islámicos.

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El vocero de los Hermanos Musulmanes en Egipto, Essam Helarían no ha enfocado su campaña electoral en la abrogación de los Acuerdos de Camp David sino en la criminalización de la homosexualidad. Afirma que, aunque la mayoría de la población no se oponga a ese « vicio », un Estado musulmán tiene la obligación reprimirlo en virtud de la charia.

Al joven Wael Ghoneim, quien había desempeñado un papel de primer plano en el derrocamiento de Mubarak, se le prohibió subir a la tribuna en la manifestación de la victoria del 18 de febrero, en la que participaron casi 2 millones de personas. Por el contrario, el predicador estrella de los Hermanos Musulmanes, Yussef al-Qardawi, de regreso en Egipto después de 30 años de exilio en Qatar, se le permitió arengar a la multitud todo lo que quiso. Este personaje, al que Gamal Abdel Nasser había retirado la nacionalidad egipcia, se ha erigido en símbolo de la nueva era: la de la charia y la coexistencia pacífica con el régimen sionista de Tel Aviv.

El premio Nóbel de la Paz Mohamed el-Baradei –al que los Hermanos Musulmanes habían escogido durante la revolución como vocero para ofrecer una imagen de apertura– fue agredido físicamente por los mismos Hermanos Musulmanes durante el referéndum constitucional y ha sido apartado de la escena política.

Los Hermanos Musulmanes han anunciado su propia entrada en la escena política con la creación de un nuevo partido, llamado Libertad y Justicia, que cuenta con el apoyo de la National Endowment for Democracy (NED) y que imita la imagen del AKP turco. También están aplicando la misma estrategia en Túnez, con el Partido del Renacimiento.

En ese contexto, se han cometido actos de violencia contra las minorías religiosas, como la quema de dos iglesias cooptas. Lejos de castigar a los agresores, el primer ministro les ha ofrecido garantías al destituir al gobernador que él mismo acababa de nombrar en la provincia de Qenna, el respetado general Imad Michael… simplemente por ser cristiano copto en vez de musulmán sunnita.

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El Consejo de Cooperación del Golfo (CGC) pidió la intervención de la OTAN en Libia y envió el ejército de Arabia Saudita y la policía emiratí a aplastar las protestas en Bahrein.

En Libia, los Sudairi enviaron hombres armados a Cirenaica antes de que franceses y británicos dieran la señal para el comienzo de la revuelta contra el poder de Tripolitania. Fueron ellos quienes distribuyeron armas y las banderas de las listas roja, negra y verde con la estrella y la media luna, símbolo de la monarquía sanusita, protectora histórica de los Hermanos Musulmanes. El objetivo de los Sudairi en Libia era acabar con el agitador Kadhafi y poner al príncipe Mohamed en el trono de lo que fue en otros tiempos el Reino Unido de Libia.

El Consejo de Cooperación del Golfo fue el primero en pedir una intervención armada contra el gobierno de Trípoli. Y, en el seno del Consejo, fue la delegación de Arabia Saudita la que dirigió las maniobras diplomáticas para lograr que la Liga Árabe aprobara el ataque de los ejércitos occidentales contra Libia.

Por su parte, el coronel Kadhafi había declarado en varios discursos que no había ninguna revolución en Cirenaica sino que su país estaba enfrentando una operación de desestabilización de Al-Qaeda, palabras que provocaron sonrisas –equivocadamente– y que fueron confirmadas por el comandante del US AfriCom en persona. Basta con recordar la inquietud del general Carter F. Ham, quien dirigió las primeras operaciones militares estadounidenses antes de la entrega de esa responsabilidad a la OTAN. El general Carter F. Ham se sorprendió, en efecto, de tener que designar sus blancos terrestres basándose en informaciones proporcionadas por espías conocidos por haber combatido contra las fuerzas aliadas en Afganistán, en otros palabras conocidos como hombres de Ben Laden.

En cuanto a Bahrein, se trata de un territorio que desde 1971 se presenta como un reino independiente. Pero en realidad sigue siendo territorio gobernado por los británicos. En su momento, los británicos designaron al príncipe Khalifa como primer ministro y lo mantuvieron en ese puesto durante 40 años consecutivos, desde la independencia ficticia hasta hoy en día, continuidad que no es nada desagradable para los Sudairi.

El rey Hamad de Bahrein entregó a Estados Unidos una concesión que permitió la instalación del cuartel general naval de Central Command y de la V Flota estadounidense en el puerto de Juffair. En ese contexto, el reclamo popular por una monarquía constitucional significaría el acceso a una verdadera independencia, el fin del tutelaje británico y la retirada de las tropas estadounidenses. Todo ello afectaría a Arabia Saudita y pondría en peligro las bases mismas del sistema.

Así que los Sudairi convencieron al rey de Bahrein de que había que ahogar en sangre las esperanzas populares.

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Garante del orden establecido, el príncipe Nayef es el inflexible ministro del Interior y de Información de Arabia Saudita desde hace 41 años.

El 13 de marzo de 2011, el secretario estadounidense de Defensa Robert Gates llegó a Manama para coordinar las operaciones, que comenzaron al día siguiente con la entrada de tropas especiales sauditas. Conocidas como «las águilas de Nayef» esas fuerzas especiales están bajo el mando directo del príncipe Nayef.

En unos días fueron destruidos todos los símbolos del movimiento de protesta, incluyendo el monumento de la Plaza de la Perla. Cientos de personas fueron muertas o están desaparecidas. La tortura, casi abandonada desde hace una decena de años, se generalizó nuevamente en Bahrein. Los médicos y enfermeras que socorrieron a los manifestantes heridos han sido arrestados en sus hospitales, encarcelados y mantenidos incomunicados, para ser finalmente enviados a los tribunales militares.

Lo más importante de esta terrible represión es, sin embargo, la voluntad de presentar como un conflicto sectario lo que en realidad es la clásica lucha de clases entre un pueblo entero y un grupo de privilegiados vendido al imperialismo extranjero. Como la mayoría de la población de Bahrein es chiíta, mientras que la familia reinante es sunnita, el chiísmo –vehículo del ideal revolucionario del ayatola Komeiny– ha sido designado como blanco. En un mes, las «Águilas de Nayef» han arrasado 25 mezquitas chiítas y dañado otras 253.

Un tribunal de excepción juzgará próximamente a 21 de los principales líderes de las protestas populares, que corren el riesgo de ser condenados a muerte. Más aún que contra los chiítas, la monarquía se ensaña actualmente con Ibrahim Cherif, presidente del partido Waed (izquierda laica), al que acusa de no respetar el orden confesional a pesar de ser sunnita.
A falta de poder desestabilizar Irán, los Sudairi están concentrando sus ataques contra Siria.

La desestabilización de Siria

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Las revoluciones que gozan del favor de los medios tienen incluso sus membretes. Este es el que identifica «The Syrian Revolution 2011» en Facebook.

A principios de febrero de 2011, en momentos en que no había en Siria ningún tipo de manifestación, apareció en Facebook una página titulada The Syrian Revolution 2011. En dicha página se convocaba a un «Día de la cólera» que debía tener lugar el viernes 4. Aunque Al-Jazzera se hizo eco de la convocatoria, esta no encontró seguidores en ninguna parte. El canal de televisión qatarí deploró tal ausencia de reacción y denigró a Siria, calificando ese país de «reino del silencio» (sic).

La denominación misma The Syrian Revolution 2011, en inglés, ya es algo que da que pensar por ser característica de las frases publicitarias. Además, ¿qué verdadero revolucionario pensaría que si no logra concretar su ideal en 2011 no le queda más que regresar a su casa y taparse la cabeza?

Más extraño aún es el hecho que el mismo día de su creación, esa página Facebook registró más de 80 000 amigos. La aparición en tan pocas horas de tantos seguidores virtuales sin que esos seguidores aparecieran después en las calles hace pensar en una manipulación llevada a cabo con el uso de programas informáticos de creación de cuentas, sobre todo si se agrega el hecho que los sirios hacen un uso moderado de Internet y que sólo desde el 1º de enero cuentan con conexiones ADSL.

Los desórdenes comenzaron un mes más tarde en Derra, una pequeña localidad que se encuentra en la frontera con Jordania y a pocos kilómetros de Israel. Desconocidos pagaron a grupos de adolescentes para que pintaran consignas antigubernamentales en las paredes de la localidad. La policía local arrestó a los jóvenes y los trató como criminales, provocando así la cólera de las familias. Las personalidades locales que trataron de interceder pero fueron maltratadas por el gobernador. Los jóvenes recibieron palizas.

Sus enfurecidos familiares atacaron la comisaría para liberarlos. La policía respondió con más brutalidad aún y varias personas resultaron muertas.
El presidente Bachar el-Assad intervino entonces para imponer sanciones a los policías y al gobernador –uno de sus primos que él mismo había enviado a Deraa, lejos de la capital, precisamente para que sacarlo de la circulación.
Se abrió una investigación destinada a aclarar aquel caso de abuso policial, los funcionarios responsables de la violencia fueron acusados y detenidos. Varios ministros viajaron al lugar de los hechos para presentar las excusas y condolencias del gobierno a las familias de las víctimas, excusas y condolencias que fueron públicamente aceptadas.

Todo debía entonces volver a la normalidad. Pero, inesperadamente, desde varios techos, francotiradores enmascarados comenzaron a disparar simultáneamente sobre la multitud y la policía sumiendo la ciudad en el caos. Aprovechando la confusión, individuos armados aparecieron fuera de la ciudad y atacaron un edificio público donde radican los servicios de inteligencia encargados de la observación del territorio sirio del Golan ocupado por Israel. Los servicios de seguridad abrieron fuego en defensa del edificio y de sus archivos. Hubo bajas de ambas partes.

No fue este el único enfrentamiento de ese tipo. Las personalidades locales solicitaron entonces la protección del ejército contra los elementos que estaban atacando la ciudad. Tres mil hombres y fuerzas blindadas fueron desplegados para proteger a los habitantes. En definitiva, entre los infiltrados y el ejército sirio se produjo una batalla muy similar a la que tuvo que librar el ejército libanés en Nahr el-Bared. La diferencia es que, en el caso de Siria, la prensa internacional está deformando los hechos y acusa al ejército sirio de haber atacado a la población de Deraa.

Mientras tantos, varios enfrentamientos se produjeron en Latakia. Mafias especializadas en el contrabando marítimo existen desde hace mucho tiempo en esa ciudad portuaria de Siria. Dichas mafias recibieron armas y dinero provenientes del Líbano y emprendieron actos de vandalismo en el centro de la ciudad. La policía intervino. Por orden del presidente, las fuerzas policiales sólo portaban bastones, o sea no portaban armas. Los gángsteres sacaron entonces sus armas de guerra y mataron a decenas de policías desarmados.

Lo mismo sucedió en la vecina localidad de Banias, una ciudad de menor importancia pero mucho más estratégica ya que en ella se encuentra la principal refinería de petróleo de Siria. En este caso, las fuerzas del orden hicieron uso de sus armas y el enfrentamiento se convirtió en una verdadera batalla.

Finalmente, en Homs, importante ciudad del centro de Siria, varios individuos se presentaron en una mezquita integrista y llamaron a los fieles a manifestar contra «el régimen que está matando a nuestros hermanos en Latakia».
En reacción ante los desórdenes, la población siria salió masivamente a las calles para expresar su apoyo a la República.

Gigantescas manifestaciones, como nunca se habían visto anteriormente en toda la historia de Siria, reunieron repetidamente a cientos de miles de personas en Damasco, Alepo e incluso en Latakia. Los manifestantes coreaban «¡Dios, Siria, Bachar!».

Mientras se recrudecían los enfrentamientos en las localidades afectadas, las fuerzas del orden lograron arrestar a algunos implicados en los combates. Estos confesaron en televisión que fueron reclutados, armados y pagados por un diputado partidario de Hariri e identificado como Jamal Jarrah.

Jamal Jarrah, quien desmiente esas acusaciones, es un amigo del príncipe Bandar. Su nombre aparece vinculado a lo sucedido en el Líbano con el grupo Fatah al-Islam en el campamento de Nahr el-Baraed. Jamal Jarrah es primo de Ziad Jarrah, un yihadista que el FBI señala como responsable del secuestro del vuelo UA93 que se estrelló en Pensilvania el 11 de septiembre de 2001.
También es primo de los hermanos Ali y Youssouf Jarrah, arrestados por el ejército libanés en noviembre de 2008 por espionaje a favor de Israel.

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Desde Londres y París, Ali Saad-al-din Bayanuni (secretario general de la sección siria de los Hermanos Musulmanes) y Abdel-Halim Khaddam (ex vicepresidente de Siria) llaman al derrocamiento del presidente sirio Bachar el-Assad.

Jamal Jarrah desmiente a quienes lo acusan de pertenecer en secreto a los Hermanos Musulmanes. En 1982, los Hermanos Musulmanes trataron de tomar el poder en Siria. Pero fracasaron y fueron entonces objeto de una terrible represión en masa. Ese doloroso suceso parecía olvidado desde la amnistía proclamada por el presidente Bachar el-Assad. Pero no es así porque esa rama de los Hermanos Musulmanes está recibiendo ahora el financiamiento de los Sudairi, que anteriormente rechazaban a los mismos Hermanos Musulmanes. El papel de los Hermanos Musulmanes en los enfrentamientos de Banias es ahora públicamente reconocido.

Jamal Jarrah también parece haber utilizado militantes libaneses de Hizb ut-Tahrir, una organización islamista que tiene su base en Londres y que actúa esencialmente en Asia Central. Hizb ut-Tahrir, que dice ser una organización no violenta, está acusada de haber organizado numerosos atentados en el valle de Fergana, Uzbekistán. Fue precisamente para combatir esa organización que China inició su acercamiento a Rusia en el marco de la Organización de Cooperación Shanghai.

A pesar de varios debates en la Cámara de los Comunes, los responsables de Hizb ut-Tahrir en Londres nunca han tenido problemas con las autoridades británicas y ocupan todos altos cargos en varias transnacionales anglo-estadounidenses.

El Hizb ut-Tahrir abrió una sección en Líbano el año pasado. Allí organizó en aquel momento un congreso al que invitó una serie de personalidades extranjeras, entre las que se encontraba un intelectual ruso de renombre internacional. En el transcurso de los debates, los organizadores exhortaron a la instauración de un Estado islámico y precisaron que, a su entender, los chiítas y los drusos libaneses –e incluso ciertos sunnitas– no son verdaderos musulmanes. Estupefacto ante declaraciones tan extremistas, el invitado ruso rápidamente concedió varias entrevistas a la televisión para distanciarse de aquellos fanáticos.

En un primer momento, las fuerzas sirias de seguridad parecieron desconcertadas ante los acontecimientos. Entrenados en la antigua URSS, los oficiales superiores recurrieron a la fuerza sin preocuparse demasiado por las consecuencias que aquello podía tener para la población. Pero la situación ha ido invirtiéndose poco a poco. El presidente Bachar el-Assad retomó el control, cambió el gobierno, abrogó el estado de urgencia y disolvió la Corte de Seguridad del Estado.

También concedió la ciudadanía siria a los miles de kurdos históricamente privados de ella desde la realización de un censo que había sido cuestionado.
El presidente tomó además una serie de medidas a favor de diferentes sectores de la población, como la abrogación de las multas por retrasos de pagos a las empresas públicas, como la electricidad, etc. Bachar el-Assad satisfizo así las principales demandas populares que servían de alimento a la oposición. Durante el «día de desafío», el viernes 6 de mayo, la suma de manifestantes no llegó a las 50 000 personas en todo el país, a pesar de que Siria cuenta 22 millones de habitantes.

Lo más importante es que el nuevo ministro del Interior, Mohamad al-Sha’ar, llamó a todo el que se hubiera dejado arrastrar a participar en los desórdenes a presentarse espontáneamente a la policía para obtener una amnistía total a cambio de información. Más de 1 100 personas respondieron a su llamado. En pocos días, las autoridades desmantelaron las principales redes y ocuparon numerosos escondites de armas. Al cabo de 5 semanas de violencia, casi todas las ciudades afectadas regresan lentamente a la calma.

Entre los cabecillas identificados y arrestados se encuentran varios oficiales israelíes o libaneses, así como un político libanés vinculado a Saad Hariri. Este intento de desestabilización tendrá, por lo tanto, consecuencias.

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Los Sudairi aprovecharon la enfermedad del rey Abdalá para marginarlo en el seno del gobierno saudita. Con ayuda de Estados Unidos e Israel, pusieron fin al acercamiento entre el soberano saudita y el presidente sirio El-Assad y están supervisando la contrarrevolución árabe.

Un abierto complot

Lo que originalmente fue un complot para derrocar a las autoridades sirias se convirtió en un chantaje público que recurría a la desestabilización como medio de presión. Al comprobar que la revuelta no prosperaba, los diarios árabes antisirios comenzaron a hablar abiertamente y sin el menor pudor de las propuestas que se estaban manejando.

Relataron así los viajes de los negociadores que presentaron las exigencias de los Sudari a las autoridades de Damasco. Según esos periódicos, la violencia terminará sólo cuando Bachar el-Assad obedezca dos órdenes:
- romper con Irán
- y suspender el apoyo sirio a la resistencia en Palestina, Líbano e Irak.

La propaganda internacional

Los Sudairi quieren una intervención militar occidental que acabe con la resistencia siria, como la actual agresión contra Libia. Para ello, han movilizado cierto número de especialistas en propaganda.

Para sorpresa general, la cadena de televisión satelital Al-Jazeera ha cambiado bruscamente su línea editorial. Es un secreto a voces que Al-Jazeera fue creada por voluntad de los hermanos David y Jean Frydman, dos millonarios franceses que fueron consejeros de Yitzakh Rabin y de Ehud Barak. Los hermanos Frydman querían crear un medio de prensa que permitiera un debate entre israelíes y árabes, debate prohibido por la ley en cada uno de los países implicados.

Para conformar el canal recurrieron al emir de Qatar, que al principio sirvió de cobertura. El equipo de redacción fue reclutado entre los miembros del servicio árabe de la BBC, de manera que la mayoría de los periodistas que lo iniciaron son agentes del MI6 británico.

Pero el emir de Qatar tomó el control político del canal, que se convirtió en el brazo ejecutor de su gobierno. Durante años, Al-Jazeera desempeñó efectivamente un papel como elemento de moderación, favoreciendo el diálogo y la comprensión en la región. Pero también ha ayudado a banalizar el apartheid impuesto por el régimen israelí, como si la violencia que practica el ejército del Estado hebreo no fuera otra cosa que deplorables excesos de un régimen finalmente aceptable, cuando en realidad constituyen la esencia misma del sistema.

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Obligado a huir de su país, el ex-presidente dictador tunecino Ben Ali encontró refugio en Arabia Saudita, gracias al príncipe Nayef.

Al-Jazeera, cuya cobertura de las revoluciones en Túnez y Egipto puede calificarse de excepcional, cambió bruscamente de línea editorial en el caso de Libia para convertirse en vocero de los Sudairi. Este giro de 180 grados merece una explicación. El ataque contra Libia es originalmente resultado de un plan franco-británico concebido en noviembre de 2010, o sea antes de la «primavera árabe», plan al que se integró Estados Unidos. París y Londres tenían intenciones de ajustarle las cuentas a Trípoli y de defender sus propios intereses coloniales.

En efecto, en 2005-2006, la NOC [National Oil Corporation, la compañía nacional del petróleo de Libia.] había lanzado 3 licitaciones internacionales para la exploración y la explotación de las reservas libias, las más importantes de África. El coronel Kadhafi impuso entonces sus reglas del juego. Las compañías occidentales firmaron varios acuerdos, ciertamente ventajosos, pero no lo suficiente en opinión de los occidentales. Eran incluso los contratos menos favorables a las transnacionales en todo el mundo. A lo anterior se agregaban diferentes contenciosos vinculados a la anulación de jugosos contratos en materia de equipamiento y de armamento.

Desde los primeros días del supuesto levantamiento de Benghazi, París y Londres instauraron un Consejo Nacional de Transición que Francia reconoció oficialmente como legítimo representante del pueblo libio. Este Consejo creó una nueva compañía petrolera, la LOC, reconocida por la comunidad internacional durante la Cumbre de Londres como entidad con pleno derecho a explotar los hidrocarburos libios. En medio de ese robo a mano armada se decidió que el petróleo libio robado por la LOC se comercializara a través de… Qatar, y que el grupo de contacto de los Estados miembros de la coalición actuante contra Libia se reuniera en lo adelante en Doha.

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Yusef al-Qardawi considera que la liberación de Palestina es importante… pero no tanto como la instauración de la charia.

Inmediatamente, Yusef al-Qardawi, el consultor religioso de Al-Jazeera, comenzó a exhortar diariamente a derrocar al presidente libio Bachar el-Assad. Al-Qardawi preside la Unión Internacional de Ulemas y el Consejo Europeo para la Investigación y la Fatwa. Es el inspirador de los Hermanos Musulmanes, el Islam que predica es una mezcla de «democracia de mercado» al estilo estadounidense y de oscurantismo al estilo saudita y admite el principio de la elección de los dirigentes, a condición de que estos últimos se comprometan a aplicar la charia en su interpretación estrecha.

A Yusef al-Qardawi se unió el ulema saudita Saleh El-Haidane, quien ha exhortado a «matar a un tercio de los sirios para que vivan los otros dos tercios» (sic). ¿Matar a un tercio de la población siria? Eso significa asesinar a los cristianos, los judíos, los chiítas, los alauitas y los drusos. ¿Para que vivan dos tercios? O sea, para instaurar un Estado sunnita antes de que este proceda a depurar su propia comunidad.

Hasta este momento, la única rama de los Hermanos Musulmanes que parece refractaria al poder de seducción de los petrodólares de los Sudairi es la rama palestina, o sea el movimiento Hamas. Su jefe, Khaled Mechaal, confirmó, luego de un breve momento de vacilación, su intención de mantenerse exilado en Damasco así como su respaldo al presidente el-Assad. Con ayuda de este último, el jefe del Hamas actuó para contrarrestar los planes imperialistas y sionistas negociando un acuerdo con al-Fatah, la organización de Mahmud Abbas.

Desde el mes de marzo, Al-Jazeera, la BBC en árabe y el canal de televisión France24 en árabe se han convertido en órganos de propaganda masiva. A golpe de falsos testimonios y de imágenes manipuladas, han venido divulgando acontecimientos fabricados para atribuir a la República Árabe de Siria los mismos estereotipos del régimen tunecino de Ben Ali.

Los mencionados medios de prensa tratan de hacer creer que el ejército sirio es una fuerza represiva comparable a la policía tunecina y que no vacila en disparar sobre pacíficos ciudadanos que luchan por su libertad. Esos mismos medios anunciaron incluso la muerte de un joven soldado supuestamente torturado hasta la muerte por sus superiores por haberse negarse a disparar contra sus conciudadanos. El hecho es que el ejército sirio es una fuerza conformada por reclutas, y el joven soldado cuyos documentos fueron publicados en realidad estaba de permiso. El propio joven lo explicó personalmente a la televisión siria y expresó su deseo de defender su país contra los mercenarios extranjeros.

Los mencionados canales de televisión vía satélite han tratado también de presentar a varias personalidades sirias como personas que lucraban con su posición, al igual que la familia de la esposa del ex primer ministro tunecino Ben Ali. Han concentrado sus críticas en Rami Makhluf, el hombre más rico del país, primo del presidente el-Assad, afirmando que, como en Túnez, Makhluf exigía partes de todas las empresas extranjeras que deseaban implantarse en Siria.

La acusación resulta totalmente infundada en el contexto sirio. En realidad, Rami Makhluf gozó de la confianza del presidente el-Assad para obtener la concesión de la telefonía móvil. Y, al igual que todos los empresarios del mundo que han obtenido ese tipo de concesión, se hizo millonario. La verdadera cuestión es saber si se aprovechó o no de su situación para enriquecerse a costa de los consumidores. La respuesta es negativa. ¡Syriatel propone las tarifas de telefonía móvil más baratas del mundo!

En definitiva, el premio de la mentira se lo lleva Al-Jazeera. La cadena qatarí llegó a transmitir imágenes de una manifestación de 40 000 moscovitas que reclamaban el fin del apoyo ruso a Siria. En realidad eran imágenes de la manifestación anual del 1º de mayo, en la que Al-Jazeera introdujo varios actores para realizar entrevistas falsas.

La reorganización de las redes del príncipe Bandar y de la administración Obama

El dispositivo contrarrevolucionario de los Sudairi está enfrentando un obstáculo. Hasta ahora, los mercenarios del príncipe Bandar peleaban bajo la bandera de Osama Ben Laden, lo mismo en Afganistán que en Bosnia, Chechenia o en otros países.

Considerado inicialmente como un anticomunista, Ben Laden se había convertido poco a poco en un antioccidental. Su movimiento parecía confirmar la ideología del choque de civilizaciones, enunciada por Bernard Lewis y popularizada por su discípulo Samuel Huntington. Conoció su era de gloria con los atentados del 11 de septiembre y la guerra contra el terrorismo: los hombres de Bandar implantaban la violencia en cualquier lugar donde Estados Unidos deseara intervenir.

El periodo actual exige un cambio de imagen para los yihadistas. Se les invita ahora a luchar del lado de la OTAN, como lo hicieron en Afganistán del lado de la CIA y contra el Ejército Rojo. Es conveniente, por lo tanto, volver al discurso prooccidental de antaño y buscarle otro contenido que reemplace el anticomunismo. Esa será la misión ideológica de Yusef al-Qardawi.

Para facilitar ese cambio de look, Washington acaba de anunciar la muerte oficial de Osama Ben Laden. Con la desaparición de esa figura tutelar, los mercenarios del príncipe Bandar podrán movilizarse bajo una nueva bandera. Esta redistribución de los papeles se acompaña de un importante movimiento de personal en Washington.

El general David Petraeus, quien desde su puesto de comandante del CentCom se ocupaba de los tratos con los hombres de Bandar, se convierte ahora en director de la CIA. Esto presagia una retirada acelerada de las tropas de la OTAN que se encuentran en Afganistán y una mayor participación de los hombres de Bandar en las operaciones secretas de la agencia.

Leon Panetta, el director saliente de la CIA, pasa ahora al puesto de secretario de Defensa. Según el acuerdo interno de la clase dirigente estadounidense, dicho puesto debía reservarse a un miembro de la Comisión Baker-Hamilton. El demócrata Panetta, al igual que el republicano Gates, fue miembro de dicha Comisión. En caso de nuevas guerras, Panetta se encargaría de limitar el despliegue de tropas terrestres, con excepción de las Fuerzas Especiales.

En Riad y en Washington ya están haciendo el acta de defunción de la «primavera árabe».
Los Sudairi pueden decir del Medio Oriente lo mismo que el Gatopardo decía de Italia: «Todo tiene que cambiar para que nada cambie y que sigamos siendo los amos».

Fuente
Komsomolskaïa Pravda



Redactado a finales de abril, este texto ha sido completado y actualizado en su edicion francesa para explicar mejor los ultimos acontecimientos que han tenido lugar en el Medio Oriente].

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