domingo, 29 de abril de 2012

Ce que dit un document officiel libyen Sarkozy-Kadhafi: la preuve du financement

L'ambassade des Etats-Unis a Paris a fourni a Mediapart la lettre des services libyens confirmant le financement illegal de la campagne présidentielle de 2007 de Sarkozy. Les raisons pour lesquelles l'administration Obama attaque Sarkozy sont qu'elle croit d'une part que la DCRI va utliser le terrorisme pour faire passer Sarkozy le 6 mai et la seconde est que Brzezinsky tente d'acheter l'opposition algerienne en Europe, dont le Dr Mourad Dhina, prisonnier politique de Sarkozy, sans succes. 

Ce que dit un document officiel libyen Sarkozy-Kadhafi: la preuve du financement

 Par Mediapart.fr,
Le régime de Mouammar Kadhafi a bien décidé de financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Mediapart a retrouvé un document officiel libyen qui le prouve. Cette note issue des archives des services secrets a été rédigée il y a plus de cinq ans. L’en-tête et le blason vert de la Jamahiriya préimprimés s’effacent d’ailleurs légèrement. Ce document, avec d’autres, a échappé aux destructions de l’offensive militaire occidentale. D’anciens hauts responsables du pays, aujourd’hui dans la clandestinité, ont accepté de le communiquer à Mediapart ces tout derniers jours.
La note signée Moussa Koussa. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.La note signée Moussa Koussa. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
La traduction intégrale du document est à lire sous l'onglet "Prolonger" de cet article


Dès 2006, le régime libyen avait choisi « d’appuyer la campagne électorale» de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007, et ce pour un « montant de cinquante millions d’euros » : c’est ce qu’indique en toutes lettres cette note datée du 10 décembre 2006, signée par Moussa Koussa, l’ancien chef des services de renseignements extérieurs de la Libye.
Un accord « sur le montant et les modes de versement » aurait été validé quelques mois plus tôt par Brice Hortefeux, alors ministre délégué aux collectivités locales, en présence de l’homme d’affaires Ziad Takieddine, qui a introduit dès 2005 en Libye les proches du ministre de l’intérieur, notamment Claude Guéant, et Nicolas Sarkozy lui-même. Le directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Bachir Saleh, alors à la tête du Libyan African Portfolio (LAP, soit l'un des fonds d'investissement financier du régime libyen), aurait de son côté été chargé de superviser les paiements.
 
MM. Kadhafi et SarkozyMM. Kadhafi et Sarkozy© Reuters
« Mon client n'était pas présent à la réunion indiquée dans le document, nous a indiqué MeSamia Maktouf, l’avocate de M. Takieddine. En revanche, il pense que ce document est crédible, vu la date et les personnes qui apparaissent dans ce document outre lui-même. »
 
« Ce document prouve qu'on est en présence d'une affaire d'Etat, que ces 50 millions d'euros aient été versés ou non,a lui-même commenté M. Takieddine, rencontré par Mediapart vendredi 27 avril. L'enquête sera difficile parce que beaucoup d'intervenants sont morts pendant la guerre en Libye, mais c'est déjà important de rendre public ce document. » Cette réponse de Ziad Takieddine – malgré son hostilité exprimée de multiples fois à notre égard – est celle d’un acteur clé de la lune de miel franco-libyenne, qui a secrètement conseillé Claude Guéant jusqu’à la veille de la guerre, comme en attestent de nombreuses notes publiées par Mediapart.
L’une d’entre elles, rédigée le 6 septembre 2005 par Ziad Takieddine et adressée à Claude Guéant, affirmait ainsi que certains pourparlers franco-libyens devaient « revêtir un caractère secret ». « L’autre avantage : plus d'aise pour évoquer l'autre sujet important, de la manière la plus directe...», précisait le document, mystérieusement.
L’élément nouveau que nous publions aujourd’hui vient désormais confirmer les accusations portées par les principaux dirigeants libyens eux-mêmes peu avant le déclenchement de la guerre sous l'impulsion de la France, en mars 2011. Mouammar Kadhafi, son fils Saïf al-Islam et un ancien chef des services secrets, Abdallah Senoussi, avaient en effet tous trois affirmé publiquement détenir des preuves d'un financement occulte du président français. La découverte de la note de M. Koussa exige désormais que s’engagent des investigations officielles – qu’elles soient judiciaires, policières ou parlementaires – sur cet épisode sombre et occulte des relations franco-libyennes.
La face cachée de l’arrivée de Nicolas Sarkozy sur la scène libyenne, en 2005, puis en 2007, apparaissait déjà en filigrane dans le dossier des ventes d’armes à l’Arabie saoudite et au Pakistan instruit par les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, en particulier à travers l’activité de lobbying déployée par M. Takieddine en faveur de l’ancien ministre de l’intérieur auprès de Tripoli. Or l’enquête entre leurs mains vient d’être élargie par un réquisitoire supplétif, le 5 avril dernier, à tous les faits de blanchiment présumés apparus jusqu’à ce jour.
Les investigations visent l’intermédiaire, mais aussi plusieurs proches du chef de l’Etat, Thierry Gaubert, Brice Hortefeux, Nicolas Bazire ou encore plus indirectement Jean-François Copé. Echappée des secrets de la dictature déchue, la note décisive que nous reproduisons ci-dessus – et dont la traduction intégrale est sous l'onglet Prolonger – vient en outre confirmer les propos de l'ancien médecin de M. Takieddine, qui avait suivi alors les déplacements de l'homme d'affaires, notamment en Libye, et avait rapporté des projets de financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par la Libye.
Selon des connaisseurs du régime libyen à qui nous l'avons soumis, ce document, dont le signataire et le destinataire appartenaient au premier cercle de Kadhafi, est conforme, jusque dans son style, aux habitudes bureaucratiques du régime. Outre celle du calendrier grégorien, la deuxième date qui y figure conforte son authenticité : elle n'est pas celle du calendrier musulman habituel, mais de celui imposé par le dictateur, qui part de l'année du décès du prophète Mahomet, l'an 632.

Un document authentique, selon Ziad Takieddine

Depuis plusieurs mois, nous avons entrepris des recherches pour retrouver des dépositaires d’archives du régime déchu, en rencontrant à Paris et à l’étranger plusieurs représentants de factions libyennes, dont certaines avaient conservé des documents et d’autres s’en étaient emparés, en marge des affrontements armés. Ainsi, Mediapart a publié ici, dès le 10 avril dernier, des documents des services spéciaux libyens demandant des mesures de surveillance d’opposants toubous domiciliés en France.
M. KoussaM. Koussa© Reuters
Le document décisif que nous publions aujourd’hui, sous la signature de Moussa Koussa, a été adressé, le 10 décembre 2006, à un ancien homme clé du régime libyen, Bachir Saleh, surnommé le “caissier de Kadhafi”. Directeur de cabinet du “guide” déchu, M. Saleh était aussi le responsable du Libyan African Portfolio (LAP), le puissant fonds souverain libyen crédité de plus de 40 milliards de dollars. Sous l’ère Kadhafi, le LAP a servi à d’innombrables opérations d’investissement. Certaines avouables (tourisme, pétrole, agriculture, télécommunications…). Et d’autres moins, comme l’ont confirmé plusieurs sources libyennes concordantes. Contacté sur son numéro de téléphone portable français, M. Saleh n’a pas donné suite à nos sollicitations.
Connu pour avoir été l’un des plus proches collaborateurs de Mouammar Kadhafi et le mentor de deux de ses fils (Motassem et Saïf al-Islam), Moussa Koussa a quant à lui été le patron pendant plus de quinze ans, entre 1994-2011, des services secrets extérieurs libyens (l’équivalent de la DGSE française), avant de devenir le ministre des affaires étrangères de la Libye.
Notons que l’auteur de cette note et son destinataire ont vécu, à l’heure de la chute du régime Kadhafi, des destins similaires. Moussa Koussa vit actuellement au Qatar, sous protection, après avoir fui la Libye en guerre, en mars 2011, ralliant d’abord Londres, puis quelques semaines plus tard Doha. Bachir Saleh, emprisonné brièvement par les rebelles du Conseil national de transition (CNT) avant d’être relâché en août dernier, a été exfiltré et accueilli par les Français. Comme l'a rapporté Le Canard enchaîné, lui et sa famille bénéficient toujours de la protection des autorités françaises qui leur ont accordé un titre de séjour provisoire.
Les deux paragraphes écrits par Moussa Koussa sont sans équivoque sur le sujet explosif abordé. « En référence aux instructions émises par le bureau de liaison du comité populaire général concernant l’approbation d’appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, Monsieur Nicolas Sarkozy, pour un montant d’une valeur de cinquante millions d’euros », peut-on d'abord y lire. Puis M. Koussa affirme transmettre et confirmer « l’accord de principe sur le sujet cité ci-dessus ». Le montant pharaonique promis par les Libyens est à rapprocher des 20 millions d’euros officiellement dépensés par Nicolas Sarkozy lors de sa campagne présidentielle de 2007.
Bachir SalehBachir Saleh
L’ancien chef des services secrets extérieurs de Mouammar Kadhafi ajoute dans sa note que l’accord évoqué est formulé « après avoir pris connaissance du procès-verbal de la réunion tenue le 6. 10. 2006, à laquelle ont participé de notre côté le directeur des services de renseignements libyens(Abdallah Senoussi, ndlr) et le président du Fonds libyen des investissements africains (Bachir Saleh, ndlr), et du côté français Monsieur Brice Hortefeux et Monsieur Ziad Takieddine ». Ce serait « au cours » de cette entrevue qu’« un accord a été conclu pour déterminer le montant et le mode de paiement ». Le document ne précise cependant pas le lieu de cette réunion, qui s’est tenue un an jour pour jour après une visite de Nicolas Sarkozy en Libye.
Ziad Takieddine, rencontré par Mediapart en présence de ses avocats, vendredi 27 avril, n’a pas contesté l’authenticité du document que nous lui avons présenté, tout en précisant comme MeSamia Maktouf, son avocate, qu’il n’avait pas été présent, le jour indiqué, à cette réunion.
« Je n'ai pas assisté à cette réunion, mais elle a certainement pu avoir lieu, nous a indiqué M. Takieddine. Votre document reflète un accord signé par Moussa Koussa pour soutenir la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, et Brice Hortefeux a été effectivement là-bas à cette date ainsi qu'à d'autres dates, ça, c'est sûr. M. Moussa Koussa et les autres personnes citées étaient effectivement des relais avec la France. »
Selon M. Takieddine, Claude Guéant, l’ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, et « son correspondant en matière de renseignement d'Etat », Bernard Squarcini, étaient parallèlement en lien étroit avec M. Koussa. « Cela se passait nécessairement en secret, vu la sensibilité des relations entre les services de renseignement », précise-t-il, tout en confirmant l’implication, côté libyen, de Béchir Saleh, comme représentant du LAP, et Abdallah Senoussi lui-même « dans les relations de la Libye avec la France ».

« J'ai les éléments et je n'hésiterai pas à les sortir »

Les relevés des voyages de M. Takieddine, dont la justice française détient la copie depuis plusieurs mois, montrent toutefois que l’homme d’affaires était à Tripoli le 9 décembre 2006, soit la veille de la rédaction de la note de Moussa Koussa. Il était également en Libye quelques jours plus tôt, les 20 et 21 novembre.
Dans un entretien accordé le 25 avril à l’hebdomadaire Jeune Afrique, M. Takieddine déclare avoir été informé en mars 2011 par Saif al-Islam Kadhafi de l’existence d’un « versement d’argent »pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
« Lors de ma dernière rencontre avec Seif al-Islam que j'ai interrogé, il m'avait bien dit : “J'ai les éléments et je n'hésiterai pas à les sortir”, explique M. Takieddine à Mediapart. En réalité, il ne pensait pas que Nicolas Sarkozy irait jusqu'au bout. On peut penser que c'est pour cette raison que le système a protégé Bachir Saleh (exfiltration et production d'un passeport diplomatique) et qu'ils ont essayé par tous les moyens de tuer Saif al-Islam qui a été à l'origine de ces révélations. Par ailleurs, cela explique l'accueil que Monsieur Claude Guéant m'a réservé dès mon retour de Libye, en m'arrêtant à l'aéroport (ndlr, le 5 mars 2011), car il pouvait penser que j'étais moi-même en possession de ces documents, pour pouvoir les subtiliser. »
 
MM. Hortefeux et Takieddine, en 2005MM. Hortefeux et Takieddine, en 2005© dr
 
Ce n’est pas la première fois que le nom de Brice Hortefeux est associé à l’arrière-plan financier des relations franco-libyennes. Mais le haut responsable de l’UMP, intime de Nicolas Sarkozy, a toujours démenti. « Je n'ai jamais rencontré Moussa Koussa et Bachir Saleh, a déclaré M. Hortefeux à Mediapart, le 27 avril. J'ai déjà rencontré Abdallah Senoussi, qui connaissait beaucoup de monde, mais nous n'avons jamais eu de discussion sur un financement électoral. Je suis allé en Libye une seule fois dans ma vie, en 2005. J'oppose donc un démenti catégorique et vérifiable. »
Comme Mediapart l’avait rapporté (ici), les confessions de l’ancien médecin de M. Takieddine, couchées sur papier le 20 décembre 2006 par le directeur d’une société de renseignements privés suisse, Jean-Charles Brisard, évoquaient déjà le nom de M. Hortefeux dans un schéma de financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par la Libye en 2007. En des termes plus télégraphiques : « MODALITES FIN CAMPAGNE NS », « FIN LIB 50 ME », « MONTAGE INCLUT SOC BH PAN + BANQUE SUISSE (ND) » et « FIN CAMPAGNE TOTALEMENT REGLE ». Le mémo Brisard avançait aussi le chiffre de 50 millions d’euros affectés à la campagne de M. Sarkozy.
« C'est grotesque », avait réagi Nicolas Sarkozy sur le plateau de TF1, le 12 mars dernier. « S'il (Kadhafi, ndlr) l'avait financée (la campagne, ndlr), je n'aurais pas été très reconnaissant », avait ironisé le président-candidat, en référence à l’intervention militaire française en Libye. Contacté vendredi 27 avril, l'Elysée n'a pas souhaité faire de nouveaux commentaires.
L’actuel ministre de l'intérieur français, Claude Guéant, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy place Beauvau, en 2006, a lui-même admis ses contacts répétés avec Moussa Koussa, début 2007, devant la commission d'enquête parlementaire sur la libération des infirmières bulgares. La sollicitude de la France vis-à-vis de Bachir Saleh pourrait aujourd’hui trouver son explication par sa connaissance des lourds secrets franco-libyens. Et des circuits financiers qu'il a lui-même supervisés.
A. SenoussiA. Senoussi© Reuters
Quant à Abdallah Senoussi, également cité dans la note de décembre 2006, comme ayant participé aux réunions préparatoires avec Brice Hortefeux, au sujet du financement de la campagne électorale de 2007, il aurait été arrêté il y a quelques semaines en Mauritanie, mais aucune image n’est venue confirmer une telle affirmation. Il est réclamé par la Libye, mais également par la Cour pénale internationale (CPI), et la France, ayant été condamné par contumace à Paris dans l’affaire de l’attentat contre le DC-10 d’UTA.
Une chose est en revanche certaine : les forces de l’Otan ont bombardé le 19 août 2011, à 5 heures du matin, la maison d’Abdallah Senoussi, située dans le quartier résidentiel de Gharghour, à Tripoli. Un cuisinier indien avait trouvé la mort dans le raid et une école avait été détruite. « C'est un quartier résidentiel. Pourquoi l'Otan bombarde ce site ? Il n'y a pas de militaires ici », avait alors dénoncé un voisin, Faouzia Ali, cité par l’Agence France-Presse.
La réponse se trouve peut-être dans les secrets qui lient M. Senoussi à la France. « C'est le principal témoin de la corruption financière et des accords qui ont impliqué de nombreux dirigeants et pays, dont la France », a affirmé en mars dernier à l'agence Reuters une source « haut placée dans le renseignement arabe »

lunes, 23 de abril de 2012

Las amistades peligrosas del rey, Kayali, organizador de la cacería de elefantes

Sus empresas Euroamykasa y Casa Al Riyad reparten sus bienes entre Marbella y Madrid
Kayali, organizador de la cacería del Rey, tiene 150 propiedades en España
Gestiona el patrimonio inmobiliario del príncipe saudí Salman biz Abdulaz

Mohamed Eyad Kayali, el empresario de origen sirio instalado en España desde los años setenta que patrocina y acompaña al Rey Juan Carlos en sus cacerías, tiene más de 150 propiedades de lujo distribuidas por España a su nombre, el de sus empresas Euroamykasa y Casa Al Riyadh al de sus hijos.

Dentro de su impresionante patrimonio inmobiliario, el empresario amigo del Rey posee viviendas y mansiones de más 2.000 metros cuadrados de superficie, solares para parkings, puertos de atraque de 400 metros, casi un centenar de plazas de garaje distribuidas entre Madrid y Marbella (Málaga) y terrenos urbanos edificables en las zonas más exclusivas de la capital de la Costa del Sol con superficies que superan con los 1.500 metros cuadrados.

Todas estas propiedades forman parte del imperio inmobiliario de los Kayali, que incluye al menos 30 chaléts, 20 amplios pisos, además de otra veintena de terrenos y fincas y 86 plazas de garaje.

La mayoría de las viviendas está ubicada en localidades del Norte de Madrid -La Moraleja, Boadilla del Monte, Soto de la Moraleja y El Encinar de los Reyes- y en urbanizaciones de Marbella (Málaga) o en el propio Puerto Banús, meca del lujo en la capital marbellí y zona de residencia de reyes y príncipes saudíes.

Compañías

Sus dos empresas más importantes están domiciliadas en el parque empresarial de Alcobendas (Madrid), dentro de la elitista zona de Soto de la Moraleja. Allí están ubicadas Euroamykasa y Casa Al Riyadh, de las que es presidente y administrador único, respectivamente.

La primera mercantil se constituyó en 1962, cuenta en la actualidad con 50 empleados y se centra en servicios técnicos de arquitectura de lujo, decorando mansiones y chalés a jeques árabes y empresarios.

También realiza trabajos de decoración en hoteles de alto standing y edificios en Londres y trabaja para otras importantes empresas repartidas por España y Europa.

La mercantil Casa Al Riyadh se creó en diciembre de 1995, da trabajo a 60 personas y se centra en el alquiler inmobiliario.

Embajada en Madrid

Sin embargo, a pesar de ser un empresario de éxito, su popularidad y sus relaciones con la realeza y empresarios de renombre vienen motivadas por su vinculación con la casa real de Arabia Saudí, de la que es asesor desde hace 40 años, cuando trabajaba en la Embajada de dicho país en Madrid.

Gracias a su don de gentes y a su buen hacer, poco a poco se fue ganando la confianza de los diplomáticos del Estado árabe en la capital de España y, con ello, la confianza del príncipe Salman bin Abdulaziz, cuyas múltiples propiedades inmobiliarias, repartidas fundamentalmente en Marbella, empezó a gestionar.

Euroamykasa es una sociedad de marcado carácter familiar, ya que aparece como consejero delegado su hijo Yawan Kayali Fernández.

También ejercen de consejeros en la empresa sus hijos Aida, Samir y Soraya, repartiéndose los siete hermanos el accionariado de la sociedad, con un 13,93% cada uno. El jefe de la familia tiene una pequeña proporción del accionariado, en comparación con sus descendientes.

Uno de los sitios donde más trabajos realiza Euramykasa es en Marbella, donde Kayali tiene una casa próxima a la del príncipe saudí Salman, amigo personal del Rey Juan Carlos y el tercero en la línea de sucesión.

AVE Medina-La Meca

El príncipe Salman ha sido uno de los principales artífices para que el polémico AVE que unirá Medina con La Meca, un proyecto presupuestado en 6.736 millones de euros, lo construya un grupo de empresas españolas entre las que se encuentran las públicas Adif, Renfe e Ineco, y las privadas OHL, Indra, Cobra (ACS), Consultrans, Copasa, Imathia, Dimetronic, Inabensa y Talgo.

Todas estas firmas copan el 88% del consorcio adjudicatario, que se completa con dos firmas locales, Al Shoula y Al Rosan. El contrato consiste en el montaje de la línea ferroviaria, de 450 kilómetros de longitud.

http://www.periodistadigital.com/economia/empresas/2012/04/19/kayali-organizador-de-la-caceria-del-rey-tiene-150-propiedades-en-espana.shtml

viernes, 20 de abril de 2012

Amadeo Martinez Inglés pide como testigos en el juicio a Tejero, Bárbara Rey, Armada y Mario Conde

http://canarias-semanal.com

El coronel del ejército español Amadeo Martínez Inglés, imputado por el artículo publicado en Canarias Semanal: “¿Por qué te callas ahora?”, dedicado a Juan Carlos de Borbón, se dirige ahora al magistrado de la Audiencia Nacional ante el que tendrá que comparecer el próximo lunes. Lejos de amilanarse por la condena que la acusación por un presunto “delito contra la Corona” podría acarrearle, Martínez Inglés se reafirma en cada una de las denuncias sobre el monarca español planteadas en su polémico artículo. El oficial también propone al magistrado de la AN que llame a declarar como testigos de su caso a la actiz y ex vedette Bárbara Rey, a Antonio Tejero Molina, a Alfonso Armada, José María Ruiz Mateos o el banquero Mario Conde.

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Don Amadeo Martínez Inglés, coronel del Ejército diplomado de Estado Mayor, escritor e historiador militar, se dirige a VS en relación con la cédula de citación recibida en su domicilio con fecha 23-03-2012 en base a las diligencias previas que, en providencia de 21.03.12, ha abierto ese Juzgado por un presunto delito CONTRA LA CORONA, exponiéndole las siguientes consideraciones:

PRIMERA.- Como coronel de Estado Mayor, historiador militar y profesor de esta última materia en la Escuela de Estado Mayor del Ejército español me he dedicado durante más de treinta años, concretamente desde mediados de los años ochenta del pasado siglo, a estudiar e investigar la vida del actual rey de España Juan Carlos I tanto en su ámbito personal como en el público e institucional.

SEGUNDA.- Como consecuencia de esas investigaciones y estudios profesionales pronto llegarían a mi conocimiento abundantes indicios racionales de la comisión por parte del monarca español de variados presuntos delitos tales como (por orden cronológico): “homicidio imprudente” o “fratricidio premeditado” (esta disyuntiva nunca la han dilucidado los jueces que deberían haberlo hecho); “alta traición a la nación española”, al haber pactado en secreto en noviembre de 1975 con el Departamento de Estado norteamericano la entrega unilateral a Marruecos y Mauritania de la antigua provincia española del Sahara Occidental; “cobardía ante el enemigo”, al retirar en esa fecha de manera humillante y sin combatir las fuerzas militares españolas de ese territorio ostentando la Jefatura Suprema de las FAS; “genocidio de la antigua población del Sahara español en grado de colaborador necesario” (más de tres mil víctimas) al haberla entregado al rey alauí Hassan II totalmente indefensa; “golpismo de Estado”, al haber autorizado a sus militares cortesanos (Armada y Milans del Bosch) la planificación, preparación y ejecución de la maniobra político-militar desarrollada en España la tarde/noche del 23 de febrero de 1981, conocida popularmente como “la intentona involucionista del 23-F”; “terrorismo de Estado”, al tener previo conocimiento, como comandante en jefe de las FAS, de la guerra sucia que preparaban los servicios secretos militares y de la seguridad del Estado contra ETA (GAL) y no haber impedido su puesta en marcha; “malversación de caudales públicos” de los denominados “fondos reservados” adscritos a Defensa, presidencia del Gobierno e Interior, al conocer y no desautorizar el pago a determinada vedette del espectáculo español por las prestaciones sexuales que le había realizado durante más de quince años y que ella, en 1996, amenazaba con hacerlas públicas a través de documentos audiovisuales de su propiedad; “corrupción generalizada”, al recibir durante décadas regalos multimillonarios procedentes tanto del exterior como de la propia España: yates, fincas de recreo, petrodólares en forma de créditos a fondo perdido…etc, etc; “enriquecimiento ilícito” como consecuencia de todo lo anterior y de oscuros negocios de todo tipo que en los últimos años han trascendido a la opinión pública española a través de libros y documentos nunca desmentidos oficialmente hasta convertir a su familia en una de las mayores fortunas del mundo (la 134, con 1790 millones de euros en su haber).

TERCERA.- Como consecuencia de todo lo anterior, señor magistrado juez del Juzgado Central número 002 de la AN, el 23 de septiembre de 2005, y ante la incompetencia constitucional que presentan los tribunales españoles (y de todo el mundo) para juzgar los presuntos delitos cometidos por el actual rey de España, Juan Carlos I, envié al presidente del Congreso de los Diputados un exhaustivo informe (40 páginas) sobre las muy claras y decisivas responsabilidades del monarca en la ya señalada “intentona involucionista del 23-F”, solicitándole la creación de una Comisión parlamentaria que depurara esas presuntas responsabilidades tanto en el terreno personal como en el histórico e institucional. Posteriormente, el 25 de enero de 2006, remití el citado informe al presidente del Gobierno de la nación, al del Senado y a los de las más altas instituciones del Estado: Consejo de Estado, Tribunal Constitucional, Consejo General del Poder judicial…etc, etc.

Asimismo, en años posteriores (12 de febrero de 2007, 4 de abril de 2008, 8 de octubre de 2008 y 13 de diciembre de 2011) seguí enviando al Congreso de los Diputados periódicos y detallados informes que he ido extendiendo y ampliando a la totalidad de los presuntos delitos cometidos por el actual jefe del Estado español. Del remitido con fecha 4 de abril de 2008, y con casi un año de retraso, recibí acuse de recibo por parte de la Cámara Baja del Parlamento español comunicándome que había sido trasladado a la Comisión de Peticiones de la misma para su oportuno “estudio y tramitación”.

CUARTA.- El 8 de septiembre de 2008, y en relación con el “homicidio imprudente” (así lo admitió en su día su noble autor y su familia) o “flagrante asesinato” (eso deberían haberlo ya dilucidado los jueces portugueses o los militares españoles, ya que en marzo de 1956 “el caballero cadete Juanito” era un profesional de las FAS españolas) cometido por el actual rey de España Juan Carlos I a las 20,30 horas del día 29 de marzo de 1956 en la finca denominada “Villa Giralda” de Estoril (Portugal), me permití enviar al Fiscal General de Portugal (Procurador-Geral da República) un prolijo estudio profesional (sin duda el único estudio balístico que existe en relación con este caso) sobre las condiciones y las circunstancias en las que se desarrolló el supuesto accidente familiar que le costó la vida al infante Alfonso de Borbón a manos de su hermano mayor Juan Carlos, solicitándole la apertura de una investigación judicial al respecto. El Fiscal General del Estado portugués admitió a trámite el informe y prometió “que o caso vai ser analisado”. A los pocos días, por presiones del Gobierno español según medios portugueses, me comunicó su archivo debido al tiempo transcurrido y a la complejidad de abrir en esos momentos un caso judicial tan delicado.

QUINTA.- Pues bien, señor magistrado de la Audiencia Nacional, cuando este historiador militar que se dirige a VS a través de las presentes líneas creía que, tras la admisión a trámite de sus reiteradas denuncias contra el todavía rey Juan Carlos I por parte del Congreso de los Diputados, iba por fin a poder exponerlas con todo lujo de detalles ante los señores diputados de la Cámara Baja, resulta que lo que recibe (a horas intempestivas y a través de una patrulla de la policía municipal que no se recata en mostrar a los vecinos todo su poder institucional e intimidatorio, seguramente para asustar al coronel que suscribe ¡qué risa!) es una cutre cédula de citación (una muy mala fotocopia torcida, casi ilegible y con abundantes errores que pone en evidencia la miseria y postración en la que se debate hoy en día la justicia española) para que acuda el 16 de abril, a las 10,30 horas, al digno Juzgado del que VS es titular a fin de declarar como imputado en un presunto delito CONTRA LA CORONA ¡Toma ya! ¡Aquí tenemos otra vez la España cañí! ¡El historiador/mensajero a los tribunales por haber osado meterse con el supremo y divino rey de los españoles (de algunos españoles, cada vez menos)! Y para más inri ¡para eso vivimos en un Estado democrático y de derecho! por un artículo publicado en la prensa digital (en la otra, en los medios de comunicación tradicionales del Estado, le tienen censurado desde hace años para que no dañe la impoluta imagen del rey sin par que nos puso el dictador Franco) sustentado, además, sobre la base de su libertad de expresión y de décadas de estudios, investigaciones y denuncias que ha puesto a disposición, una y otra vez, de las más altas instituciones del Estado.

SEXTA.- Mi, al parecer, demoníaco artículo, señor Juez, dejando de lado el estilo duro, bronco, intempestivo y, seguramente, impertinente, en el que ha podido ser redactado (cada escritor escribe como quiere ¡faltaría más! en un país libre, democrático y de derecho) solo refleja la verdad, una verdad a la que este escritor ha tratado de llegar con su esfuerzo y dedicación durante más de treinta años. Y que, repito una vez más, desde al año 1994 ha puesto numerosas veces, mucho antes de que este artículo “Por qué te callas” viera la luz digital, a disposición del pueblo español en general y de las más altas instituciones del Estado (Las Cortes y el Gobierno de la nación) en particular.

Entrando en un apresurado análisis de autor debo decirle señor magistrado del JUCINAN 002 (perdone, señoría, pero es que los militares de Estado Mayor somos muy amigos de las siglas, seguramente porque en la guerra el enemigo nunca nos da el tiempo suficiente para escribir en román paladino todo lo que quisiéramos), por si no se ha leído despacio mi artículo que me temo que no dada la cédula de citación que ha tenido a bien enviarme, que éste presenta tres núcleos o almendras literarias bien diferenciadas:

1ª).- Un ataque, reconozco que inmisericorde y duro pero veraz y ajustado históricamente, contra la dinastía borbónica, de cuya muy baja catadura moral, profesional y social pocas personas en este país tienen dudas. ¿O acaso Felipe V no fue un loco y egoísta que para ceñir la corona española sumió a este país en una guerra cruel y despiadada que provocó miles de muertos y la perdida sensible de territorios patrios? ¿Y Fernando VII no fue un traidor de tamaño natural, un gran felón como, afortunadamente, reconoce la historia de España? ¿E Isabel II no tuvo bastante de ninfómana o meretriz regia, como propaló su propio pueblo? ¿Y su esposo oficial, Francisco de Asís de Borbón, alias el “Paquita” y “el Puntillas”, no fue toda su vida marital un cabrón consentido? ¿Y el nefasto rey Carlos IV, un cobarde y un traidor a su patria? ¿Y Alfonso XIII, el abuelo del actual titular de la dinastía, un putero de las noches madrileñas y un borracho perpetuo? ¿Y el conde de Barcelona, padre del Juan Carlos I al que le soltó aquella frase lapidaria de “Júrame que no lo has hecho a propósito” cuando lo encontró sobre el cadáver de su hermano Alfonso la tarde del fatídico 29 de marzo de 1956, no se pasó media vida a bordo de su yate trasegando ginebra a espuertas? Y el rey actual, que primero mata a su hermano, traiciona a su padre y besa el culo a Franco para conseguir ceñir la corona de España y después abandona a Adolfo Suárez a manos de los militares y borbonea con éstos para mantener como fuera su estatus regio ¿ha hecho algo aparte de preparar golpes de Estado, fornicar a destajo a cargo de los fondos reservados, navegar en el Fortuna y en el Bribón, cazar osos (borrachos o con tasa de alcoholemia legal), esquiar en Baqueira Beret, pasarse los veranos a cuerpo de rey en Marivent y labrarse un afortuna apañadita?

2ª).- Una revista rápida y fugaz de los presuntos delitos cometidos por el rey Juan Carlos I, antes y después de subir al trono. Que, como ya le he expuesto, los he denunciado repetidas veces durante los últimos ocho años a las más altas instituciones del Estado y que no es cuestión de volver a repetir.

3ª).- Una clara y nueva acusación contra el monarca español por su actuación en el “caso Urdangarín” puesto que, conociendo desde el año 2006 (la misma Casa Real lo ha admitido) los oscuros manejos (presuntos delitos) de su famoso yerno, se calló (por eso titulé mi artículo” ¿Por qué te callas?). Señor Juez, usted seguramente sabe de esto más que yo, que para eso es un señor magistrado de la Audiencia Nacional (antes TOP), pero esta actuación de nuestro amado rey en defensa de su familia (¿de su corona, tal vez?) podría ser constitutiva de un nuevo presunto delito de encubrimiento. ¿O no?

SÉPTIMA.- De todo lo anterior se desprende, señor magistrado, que mi artículo titulado “¿Por qué te callas?” de delictivo no tiene nada de nada. Es un trabajo serio y profesional, aunque duro en las formas, que recoge una vez más y de forma un tanto airada (los tiempos no están para genuflexiones versallescas) lo que vengo diciendo desde hace años en multitud de libros, artículos y conferencias. Además, su señoría conoce mucho mejor que este antiguo uniformado, la “Exceptio veritatis”, el escudo jurídico que protege la verdad del ataque inmisericorde de los poderosos e impide que pueda ser considerada un delito. Sea quien sea el autor de los hechos denunciados.

Y por otra parte ¿qué es eso de un delito CONTRA LA CORONA? Yo, personalmente, demócrata, progresista y republicano hasta la médula, no reconozco corona alguna. Ni española ni de ningún otro confín del mundo. En un Estado moderno, democrático y de derecho, todos los ciudadanos debemos tener los mismos derechos y ser iguales ante la ley. Sin privilegios de ninguna clase, como por otra parte santifica la muy mejorable constitución del 78. En España ya ha habido movimientos políticos y sociales para erradicar de nuestro ordenamiento jurídico estos anómalos y extemporáneos delitos contra la corona. Pero de momento siguen ahí esperando el momento propicio para defenestrarlos. Por cierto ¿Por qué no existen en nuestras leyes delitos similares contra la presidencia del Gobierno, contra el ministerio de industria o contra el defensor del pueblo, por referirme solo a algunas de nuestras muy numerosas instituciones democráticas? Todas las personas que representan al pueblo soberano (bien es verdad que el rey actual solo representa al dictador Franco, que fue quien lo puso en la jefatura del Estado con arreglo a su particular derecho testicular) pueden (y deben) ser objeto de crítica por parte de los ciudadanos (que no súbditos). Así que dejémonos, de una vez, de delitos “contra la corona”, señor magistrado. Por cierto, y perdone por la pequeña insolencia de la pregunta: ¿El señor Urdangarín, forma parte o no de la corona española contra la que yo, presuntamente, he delinquido? Porque, vamos, tendría bemoles la cosa…

OCTAVA.- Y ya para terminar este largo escrito, señor magistrado-juez del JUCINAN 002, me permito significarle que así como su señoría, debido a su cargo, ostenta ese preeminente tratamiento de VS, el coronel, escritor e historiador que suscribe, debido fundamentalmente a su empleo en el Ejército español y a las múltiples condecoraciones que posee, algunas de ellas con categoría de gran cruz o placa, tiene también derecho al tratamiento de VE (excelentísimo señor), circunstancia ésta que le refiero sin un ápice de personal vanidad, muy dormida después de más de cincuenta años de luchar en este mundo cruel, pero con toda mi determinación de que sea respetado. Y mucho más después de la clamorosa falta de respeto por su parte al enviarme una cédula de citación que no es de recibo, propia más bien de Somalia o de cualquier otro país tercermundista.

Y es que ese tratamiento y el empleo de coronel del Ejército español que poseo, señor magistrado, no llegaron a mí a través de una rifa. Ya en 1958 y con un poco más de 20 años de edad (cuando su señoría, con todos los respetos, seguramente se meaba todavía en sus pantalones) tuve que jugarme decenas de veces la vida luchando por defender este país de las huestes de Hassan II, que habían invadido la “provincia española” de Ifni, realizando misiones cuasi suicidas tras las líneas enemigas al frente de un puñado de soldados voluntarios de elite. Sin vanidad alguna, debo decírselo de nuevo, fui propuesto para la medalla al mérito militar y en mi hoja de servicios se reconoció mi valor en acción de guerra.

Después, y a lo largo de casi cuarenta años, seguí arrostrando los claros peligros de mi profesión, tanto en unidades paracaidistas como en las nómadas del desierto del Sahara. He estudiado años y años sin parar estando en posesión de tres diplomas de Estado Mayor (uno de ellos extranjero) y de prácticamente todos los diplomas de especialización de mi Ejército. Y, buscando siempre “los puestos de mayor riesgo y fatiga” como recomiendan los reglamentos militares españoles, hasta pedí dos veces ir voluntario al país vasco (cuando muy pocos compañeros lo hacían) donde, vestido con el uniforme de coronel, en un coche negro sin blindar y con matrícula ET, sin escoltas de ninguna clase (esas escoltas que sus señorías de los altos tribunales de justicia reclaman ahora con insistencia a un Gobierno cicatero que amenaza con quitárselas) tuve que atravesar centenares de veces las peligrosas calles de las ciudades vascas a solas con mi entrepierna y con un pequeño revólver en la mano derecha, bajo mi portafolios, listo para escupir plomo.

Así durante años, sin quejarme lo más mínimo (mi profesión no me lo permitía) no sabiendo nunca, cuando cada mañana cogía el vehículo, si regresaría a mi despacho en el mismo o en otro, negro también, pero con una corona en el cristal trasero. Como le ocurriría finalmente a otro compañero mío, el único con categoría de coronel destinado en la misma ciudad que yo que, curiosamente, se desplazaba siempre de paisano y en coche camuflado y que murió ametrallado en un semáforo.

Años después, por luchar por unas Fuerzas Armadas más modernas y profesionales, los generales franquistas ¡ojo, de 1990! me señalaron la puerta de la que había sido mi carrera (después de cinco meses en una prisión militar) y tuve que reciclarme a escritor e historiador.

Así que figúrese, señor magistrado, y por eso le he contado una parte sustantiva de mi vida profesional, la preocupación o la angustia vital (la palabra “miedo” no la puede ni siquiera nombrar un militar, como les ocurre a ustedes los jueces con la de “prevaricación”) que ha podido generar en mi alma de soldado su cutre cédula de citación para que acuda a su Juzgado a declarar por un presunto delito contra la corona. Es que desde ese fatídico día vivo sin vivir en mí o, como diría el señor Rajoy, envuelto permanentemente en un lío emocional. Pero no se preocupe, señoría, que voy a ir. Sí, sí, voy a ir (si hay que ir se va…según el humorista Mota) pero no para perder ni un solo segundo de mi tiempo hablando de ese presunto delito que al parecer he cometido contra la panda sociofamiliar que habita en La Zarzuela sino para hablar, si VS quiere, de los presuntos delitos del rey Juan Carlos que es, en definitiva, el presunto delincuente y no yo. Para lo cual, obviamente, tendrá VS que leerse y estudiarse (si no es imposible que nos entendamos) todos los libros, artículos y documentos que he parido (con perdón) durante los últimos veinte años.

Y nada más, señor magistrado-juez del JUCINAN 002. En anexo aparte le señalo los libros y documentos que es preciso se lea previamente para la buena marcha de la futura entrevista así como los documentos de diferentes instituciones del Estado que ese Juzgado debería interesar de los organismos competentes para la buena marcha de las diligencias previas que acaba de emprender, instadas todavía no sé por quien. También le relaciono la lista de personas que, a mi juicio, deberían aportar testimonio en calidad de testigos.

Firmo el presente documento en Alcalá de Henares a 9 de abril de 2012

ANEXO

Libros y documentos del autor del presente escrito

Libros:
- La transición vigilada (Temas de Hoy 1994)

- El golpe que nunca existió (Foca 2001)

- Juan Carlos I el último Borbón (Styria 2008)

- La Conspiración de Mayo (Styria 2009)

Informes al Congreso, al Gobierno y a otras instituciones del Estado:

- Informe al Congreso sobre responsabilidad del rey en el 23-F (23 de septiembre de 2005)

- Informe al Gobierno, al Senado y a otras instituciones (25 de enero de 2006)

- Informe al Congreso sobre el 23-F (12 de febrero de 2007)
- Informe al Congreso presuntos delitos del rey (4 de abril de 2008)

- Informe al Congreso presuntos delitos del rey (8 de octubre de 2008)
- Informe al Congreso presuntos delitos del rey (13 de diciembre de 2011)
- Informe a la Fiscalía General de Portugal para investigar homicidio imprudente o presunto asesinato rey de España.

Artículos y escritos sobre el rey y sus presuntos delitos:

Más de cien trabajos publicados en la prensa escrita y digital durante los últimos veinte años, en iguales o parecidos términos al “¡Por qué te callas” de diciembre de 2011 y que pueden ser descargados, de forma totalmente libre, de numerosas páginas web y periódicos de la red.

Documentos a interesar de entes, instituciones u organismos del Estado

Del ministerio de Defensa:

- “Panorámica de las operaciones en marcha” (CESID, 1980) relativa a los golpes de Estado en preparación en otoño de 1980.

- “Estado actual y perspectivas de la lucha antiterrorista” (CESID, julio de 1979) proponiendo al Gobierno de Adolfo Suárez la apertura de una guerra sucia contra ETA. Propuesta rechazada por el Gobierno.

- “Acta fundacional de los GAL” (CESID 1983) proponiendo otra vez la apertura de una guerra sucia contra ETA. Definitivamente fue autorizada.

- Documentos audiovisuales sobre las salidas extramaritales del rey de España (DIEME, División de Inteligencia del Estado Mayor del Ejército, años 1984- 1996)

- Documentos sobre la entrega del Sahara español a Marruecos y Mauritania (DOPEME, División de Operaciones del Estado Mayor del Ejército, año 1975 y posteriores).

- Documentos y archivos sonoros grabados en la tarde/noche del 23-F relativos a conversaciones del rey con diversas autoridades del Cuartel General del Ejército y Capitanías Generales.

- Grabaciones y documentos relativos al 23-F de las Capitanías Generales de Aragón, Valencia, Sevilla, Burgos, Valladolid, La Coruña, Madrid y Baleares.

- Documentos de la Sección de Inteligencia de la Brigada DOT V (Zaragoza) relativos a la conspiración castrense lista para estallar el 2 de mayo de 1981 (Conspiración de Mayo).

- Cartilla de tiro de la AGM (Academia General Militar) de Zaragoza, correspondiente a los años 1955 y 1956 a nombre del caballero cadete Don Juan Carlos de Borbón y Borbón.

Del ministerio de Asuntos Exteriores:

- Escrito del embajador alemán en Madrid a su Gobierno, en febrero de 1981, en el que relata una conversación privada con el monarca español, que acaba de ser desclasificado por el Ejecutivo germano y que ha sido incluido en las “Actas de Historia Contemporánea” de ese país.

De particulares:

- Libro “El negocio de la libertad” del periodista Jesús Cacho (editorial Foca)

- Vídeo “Juan Carlos I: 30 años a cuerpo de rey (Canarias-Semanal)

Personas que se propone evacuen testimonio en el JUCINAN 002” en las diligencias abiertas por el artículo periodístico “¿Por qué te callas?”

- Bárbara Rey (María García García), actriz, vedette y presentadora.
- Antonio Tejero Molina (ex teniente coronel de la Guardia Civil)
- Alfonso Armada y Comyn (ex general de División del Ejército de Tierra español)
- Jesús Cacho (periodista)
- José María Ruiz Mateos (empresario)
- Mario Conde (ex banquero, político, escritor y periodista)

Nota del autor: la relación de personas, libros, documentos, artículos y escritos relacionados en el presente anexo en ningún caso puede considerarse exhaustiva y excluyente ya que podría aumentarse substancialmente en el Juzgado dentro de las diligencias previas abiertas.

http://www.larepublica.es/?p=15028
http://www.larepublica.es/2012/04/amadeo-martinez-ingles-pide-como-testigos-en-el-juicio-a-tejero-barbara-rey-armada-y-mario-conde/

LOS MILITARES DE EE. UU. QUE ROBARON UN LANZAMISILES, EN EL PUNTO DE MIRA DE LA JUSTICIA


Cinco soldados están siendo investigados por haber robado un lanzamisiles de combate de una base militar cerca de Washington y haberlo mantenido escondido durante casi un año, custodiándolo por turnos. Su juego peligroso terminó cuando la novia de uno de ellos se percató de ello.
El objeto de interés de estos militares del Ejército de EE. UU. fue el lanzamisiles portátil antitanque M72, capaz de penetrar una coraza de 30 centímetros. Los sospechosos sisaron este ‘juguete para adultos’, provisto de un misil, de la base de la Fuerza Aérea McChord, situada en Washington.
Se supone que el secreto de los soldados quedó al descubierto después de que el poseedor eventual del arma ellos fue destinado a Afganistán el año pasado. Tiempo después la novia del militar encontró el arma en un armario de su apartamento y denunció el hallazgo a la policía. Las pesquisas posteriores lograron identificar a los otros cuatro implicados.
Ahora, según fuentes cercanas a la investigación, los cinco podrían hacer frente a penas de cárcel por cargos de posesión de armas de fuego.

martes, 17 de abril de 2012

Ex jefe del Mosad: Israel al borde del desastre

El exjefe de la agencia de espionaje del régimen israelí (Mosad) Meir Dagan ha señalado en una entrevista reciente que el régimen de Israel está al borde del "desastre" y que se enfrenta a una previsión de futuro "muy mala".

"Estamos al borde de, no diría un desastre debido a que es un poco exagerado, pero nos enfrentamos a un pronóstico muy malo en relación a lo que ocurrirá en el futuro", ha apuntado Dagan.

Asimismo, ha condenado al primer ministro israelí, Benjamín Netanyahu, afirmando que el “sistema (israelí) ha llegado un punto donde” es “incapaz de dirigir” al régimen.

El exjefe del Mosad es considerado un personaje polémico por el régimen de Tel Aviv, ya que ha criticado en numerosas ocasiones la idea de un ataque militar contra Irán, además de crear una organización que busca que se produzca un cambio en el sistema israelí.

En noviembre de 2010, Dagan fue reemplazado por Tamir Pardo al frente del Mosad.

ash/aa/msf hispantv

domingo, 15 de abril de 2012

Israel detiene a decenas de activistas propalestinos en Tel Aviv


Las autoridades israelíes han detenido a alrededor de 40 activistas de la iniciativa "Bienvenidos a Palestina" a su llegada al aeropuerto de Tel Aviv. Una de las arrestadas pertenece al grupo de Donostia. Al final ha logrado entrar.
15/04/2012 16:39:00
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Dos de las activistas arrestadas son conducidas por policías israelíes. (Jack GUEZ/AFP)
TEL AVIV-. Según informa la iniciativa "Bienvenidos a Palestina" en su web, Maite Santamaría, de la plataforma de Donostia, ha sido detenida junto a Julio Rodríguez Bueno (IU) y Teresa Salas (Paz Ahora) a su llegada al aeropuerto internacional Ben Gurion de Tel Aviv y se les ha retirado su pasaporte,
Rodríguez y Salas han sido deportados, mientras que Santamaría ha conseguido entrar en el país, según ha informado Europa Press.
"Solicitamos apoyos para denunciar esta situación de represión e histeria por parte del gobierno del estado de Israel, pues impiden que simplemente se visite a los palestinos, y que se realicen actividades con ellos", señala "Bienvenidos a Palestina" en un comunicado.
Las autoridades israelíes han movilizado a unos 650 policías para arrestar a los participantes de esta iniciativa y han detenido ya a alrededor de 40 activistas, la mayoría franceses, a los que les han confiscado sus teléfonos móviles, sus ordenadores portátiles y sus cámaras.

viernes, 13 de abril de 2012

AGRICULTORES ARGENTINOS ACUSAN A COMPAÑÍAS DE EE. UU. DE ENVENENARLES


Los agricultores de la provincia de Misiones en Argentina presentaron una demanda contra el gigante agrícola  Monsanto, la compañía tabaquera Philip Morris y otros fabricantes de cigarros estadounidenses afirmando que en búsqueda de un mayor beneficio las multinacionales les envenenaron haciéndoles abonar sus tierras con pesticidas.
Los dueños de los tabacales argentinos insisten en que fueron obligados a sustituir sus cultivos de tabaco nacional por cultivos de mayor cosecha, elegidos por Philip Morris, que requieren más pesticidas. Por eso fueron forzados a usar Roundup, un herbicida producida por Monsanto que, a pesar de ser efectivo en la lucha contra la mala hierba, tiene graves efectos adversos por contener una alta concentración de glifosato.
Los pesticidas de Monsanto contaminaron otros cultivos y los pozos de agua usados por las familias de los agricultores, exponiéndoles a las sustancias toxicas. En primer lugar entre sus efectos adversos nombran defectos congénitos como parálisis cerebral, retraso psicomotor, epilepsia, defecto congénito del corazón, síndrome de Down, falta de dedos y ceguera.
Los demandantes afirman también que tanto Monsanto tanto Philip Morris requirieron activamente que ellos usaran en excesivas cantidades Roundup y otros pesticidas sin recomendar ninguna medida de protección o proveerles del equipamiento adecuado.
En su demanda los agricultores exigen una indemnización monetaria e incluso punitiva por la negligencia, la calidad del producto, la violación de las condiciones de las garantías, la actividad de alto riesgo y la violación premeditada de las leyes de Argentina.

martes, 10 de abril de 2012

Periodistas de CNN y Al Jazeera involucrados en manipulación de noticias en Siria

Un periodista sirio ha revelado indicios de una campaña mediática internacional destinada a distorsionar los hechos sobre el terreno en Siria para culpar al ejército sirio de derramamiento de sangre, informa Press TV.

Rafik Lutf, miembro del Sindicato de Periodistas Árabes en los Estados Unidos, le dijo a un corresponsal de Press TV en la capital siria, Damasco el sábado que la cadena CNN, con sede en Qatar, Al Jazeera y otros canales por satélite de comunicación occidentales y árabes fueron con su transmisión a la ayuda de grupos armados.

Dijo que, a través de eventos de fabricación y falsificación, la campaña estaba tratando de acusar al Ejército de violar los derechos humanos y aterrorizar a civiles.

Lutf había sentido sospechar de la transmisión en vivo de una cámara en la ciudad de Homs en Siria occidental y por lo tanto comenzaron a seguir la cobertura.

Después de 12 horas, una columna de humo se levantó de la zona donde se dirigió a la cámara. CNN y equipo de Al Jazeera fueron los primeros en llegar a la escena.

Cuando el corresponsal de CNN, Arwa Damon, se puso en marcha para hablar de la explosión, que había atacado un oleoducto en la ciudad, el canal de noticias difundió unas imágenes que habían sido filmados por la cámara antes de la explosión.

La coincidencia Lutf llevan a la conclusión de que el equipo de la CNN había conocido acerca de la explosión antes de que hubiera pasado.

“Yo era capaz de averiguar la transmisión en vivo de una cámara, lo que demuestra que la CNN está implicado en las explosiones de los oleoductos en Homs. Al principio, yo no sabía quién lo está filmando, pero, más tarde, descubrí que la cámara fija era de la CNN. Y Al Jazeera también fue involucrado en este asunto … “, dijo.

A través de este, nuestro corresponsal llegó a la conclusión, la CNN estaba tratando de hacer creer que el gobierno sirio fue el culpable del bombardeo de Homs.

Nuestro reportero, dijo a Al Jazeera, con la ayuda de algunos corresponsales en Homs, también falsificó disparos durante las llamadas en directo con sus reporteros para mostrar falsamente que el Ejército está bombardeando la ciudad.

Siria ha estado experimentando los disturbios desde mediados de marzo de 2011. La violencia se ha cobrado la vida de cientos de personas, entre ellas muchas fuerzas de seguridad.

Damasco culpa a los bandidos, saboteadores y terroristas de los grupos armados de los disturbios, afirmando que está siendo orquestado desde el exterior.

PRESS TV – GS NEWS

domingo, 8 de abril de 2012

Los símbolos nazis también salen a la calle de procesión

El Foro de la Memoria de Castilla-La Mancha exige a la Cofradía de la Virgen de las Angustias que retire sus emblemas de la División Azul


Pese a las peticiones del Foro de la Memoria de Castilla-La Mancha, la procesión de la Cofradía de la Virgen de las Angustias paseó el viernes santo sus emblemas de la División Azul, en una exhibición vejatoria para las víctimas del nazismo.

La asociación para la Memoria Histórica había pedido públicamente al Hermano Mayor de la cofradía, Francisco Javier González, que retirara estos estandartes, en los que figura la cruz de Malta, que era el símbolo de la División 250 y que no era exhibida como un símbolo cristiano por el ejército del tercer Reich. Como respuesta, obtuvieron la negativa de González, que aseguró que sólo los eliminarán por orden de la autoridad eclesiástica, judicial o civil.

En un comunicado, Foro de la Memoria de Castilla-La Mancha entiende que "la ignorancia o la insensibilidad democrática, no pueden ser excusa para mostrar en lugar de honor los emblemas criminales que devastaron Europa, pues, voluntaria o involuntariamente, son testimonio de homenaje y renovación pública del compromiso de los divisionarios que fundaron la hermandad en 1943 y que participaron en la guerra de agresión que asoló Europa".

Al menos 106 ciudadrealeños murieron en los campos nazis
Para los 106 ciudadrealeños "muertos en los campos nazis de Güsen y Mauthausen por su compromiso con las libertades", han señalado, "esa cruz nunca fue la cruz del perdón" y, por eso, "nunca puede simbolizar los valores cristianos de paz y salvación", ya que "es el símbolo de tortura de los romanos, la cruz de Espartaco".

Reclamando que "no se confunda la cruz del nacionalcatolicismo con la del cristianismo", la organización ha apuntado que "para miles de demócratas esa cruz en concreto que figura en el escudo de la División Azul nunca será un símbolo de redención sino un símbolo de esclavitud de millones de hombres, mujeres y niños".

Por eso, exigen que la Cofradía respete los valores democráticos, que "deben estar por encima de partidos y creencias religiosas y son para todos los ciudadanos", y piden a sus fieles que en el futuro "muestren un gesto de piedad y buena voluntad y renuncien a desfilar bajo los símbolos de los criminales de la Segunda Guerra Mundial".

Asimismo, Foro de la Memoria de Castilla-La Mancha insta a la alcaldesa de Ciudad Real, Rosa Romero, "que tome partido en estos hechos" y "no se muestre pasiva, condescendiente o indiferente ante este acto" y solicita a los embajadores de Israel y Alemania en España que demanden la retirada de los emblemas del ejército nazi que figuran en la Cofradía.

http://www.publico.es/espana/428715/los-simbolos-nazis-tambien-salen-a-la-calle-de-procesion

jueves, 5 de abril de 2012

Carta del griego que se suicidó ayer 'Pongo fin a mi vida para no tener que hurgar en la basura para subsistir'

"El Gobierno de Tsolakoglou ha aniquilado toda posibilidad de supervivencia para mí, que se basaba en una pensión muy digna que yo había pagado por mi cuenta sin ninguna ayuda del Estado durante 35 años. Y dado que mi avanzada edad no me permite reaccionar de otra forma (aunque si un compatriota griego cogiera un kalashnikov, yo le apoyaría) no veo otra solución que poner fin a mi vida de esta forma digna para no tener que terminar hurgando en los contenedores de basura para poder subsistir. Creo que los jóvenes sin futuro cogerán algún día las armas y colgarán boca abajo a los traidores de este país en la plaza Syntagma, como los italianos hicieron con Mussollini en 1945".
Son las últimas palabras de Dimitris Christoulas, el jubilado de 77 años que ayer ponía fin a su vida pegándose un tiro ante el Parlamento griego, agobiado por las dificultades económicas por las que atravesaba.
En su carta de suicidio habla del Gobierno de Tsolakoglou, primer ministro colaboracionista que gobernó el país durante la ocupación por los nazis, en clara referencia al actual Gobierno de Lucas Papademos.
Christoulas era un jubilado enfermo de cáncer, casado y con una hija quehabía vendido la farmacia que regentaba en 1994 y que, por lo que explica en su carta, vivía de una pensión que él mismo había pagado "sin ninguna ayuda del Estado".
"La carta manuscrita dejada por mi padre lo dice todo. Él dejó dos cartas, una en casa y otra que llevaba consigo cuando se suicidió con el mismo contenido", revela su hija Emily Christoulas al diario griego 'Protothema'.
La muerte de Dimitris es la gota para rebosar el vaso de un país agónico. Las pensiones de jubilación se han recortado desde el inicio de las medidas de austeridad del Gobierno en 2010 alrededor de un 15 %, además de otros complementos, mientras que las de más de 1.200 euros han experimentado un tijeretazo adicional del 20%.
Además, los precios han subido una media del 10% en los últimos dos años y se han incrementado notablemente los impuestos -tanto directos como indirectos- y las tasas municipales.
Sólo hay que echar un vistazo a las cifras de suicidios en los últimos años. El número ha aumentado de forma notable en los últimos tres años en Grecia, y los especialistas creen que es una consecuencia de la grave crisis económica que atraviesa el país.
Entre 2000 y 2008 hubo una media anual de 366 suicidios, una de las tasas más bajas de Europa, según los datos de la Autoridad Griega de Estadísticas.
En 2009, 2010 y 2011 las cifras de suicidios aumentaron de forma notable, para situarse, respectivamente, en 507, 622, y 598 hasta el 10 de diciembre de 2011, según un informe de la Policía griega entregado al Parlamento.
Estas cifras suponen un incremento anual de entre el 38 % y el 69 % respecto a la media registrada en los años anteriores.